Dans cette deuxième partie nous allons évoquer le passage du personnage de Batman dans l’univers des jeux vidéo.Nous allons tout particulièrement évoquer la Quadrilogie vidéo ludique Arkham développée par le studio anglais Rocksteady.

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Commençons par le commencement avec le premier opus de cette sage vidéo ludique : Batman Arkham Asylum sorti en 25 août 2009 sur PC, PS3 et Xbox 360 développé par Rocksteady Studios et édité par EIDOS Interactive et Warner Bros.

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Le jeu se déroule dans un univers différent des comics et des films où l’on retrouve Batman en train de ramener le Joker à l’asile d’Arkham : Batman se rend compte que tout cela est un piège du Joker afin de prendre le contrôle de l’asile.

A l’aide de Batman vous devrez arrêter le Joker et battre d’autres super méchants tels que : Bane , Poison Ivy , l’épouvantail et plein d’autres.

A une époque où les jeux vidéos adaptés de super héros peinent à être de bonne qualité, Batman Arkham Asylum débarque avec un gameplay très simple mais qui permet à tout le monde de pouvoir y jouer sans difficulté.

A sa sortie fin 2009 ce premier opus de la saga a reçu les louanges de la part des sites de jeux vidéos ainsi que du public car le jeu propose une très bonne durée de vie grâce aux quêtes annexes, ainsi que son excellente qualité graphique pour l’époque. Même aujourd’hui le jeu est encore très joli.

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Mais le plus gros point positif du jeu est clairement son ambiance glauque et très sombre empruntée à l’excellent  » Batman Begins  » de Christopher Nolan ; preuve que le jeu vidéo et le cinéma sont très liés de nos jours.

Grâce à l’ambiance très sombre de l’asile d’Arkham le joueur est immergé dans le jeu. La mise en scène de cet opus est vraiment très spectaculaire notamment lors des cinématiques ou tout particulièrement lors des trois affrontements extrêmement bien mis en scène face à l’épouvantail où ce personnage nous transporte dans un monde de terreur grâce à son gaz hallucinogène.

Dans ces passages face à l’épouvantail le joueur doit parcourir un niveau sous forme de plateformes où il doit éviter le regard de l’épouvantail.

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La tension monte aussi grâce à un combat face à Killer Croc où nous l’affrontons dans les égouts de l’asile ce qui est son environnement favori car cet antagoniste est une sorte d’humanoïde mi-humain mi-crocodile.

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Batman Arkham City sorti le 18 octobre 2011 sur PC, PS3 et Xbox 360 toujours développé par Rocksteady et cette fois édité que par Warner Bross Interactive.

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Dans cet opus nous quittons l’asile pour Arkham City : partie du vieux Gotham reconvertie en prison pour accueillir les prisonniers et les super criminels car l’asile est tout bonnement inutilisable à cause des événements relatés dans le précédent opus.

Pour surveiller Arkham City le psychiatre Hugo Strange est engagé en tant que chef de cette super prison ; Bruce Wayne surveille également de près la ville, inquiet à l’idée que la situation puisse leur échapper, mais préfère agir sous son identité civile pour faire fermer le centre de détention. Alors qu’il fait un discours, les hommes du groupe Tyger capturent Wayne et l’enferment dans Arkham City. Hugo Strange menace de révéler son identité et lui parle du déclenchement futur d’un mystérieux projet, le Protocole 10, avant de le lâcher au milieu des détenus.

Batman: Arkham City

 

Comme il est dit dans le résumé ci-dessus le joueur est plongé dans le vif du sujet où il doit incarner Batman mais cette fois sans son costume ce qui est une partie très intéressante mais très vite délaissée.

Au niveau des améliorations par rapport au précédent opus de 2009 nous pouvons constater que la qualité graphique est nettement supérieure à son aîné, une tripotée de gadgets apparait, nous pouvons jouer le personnage de Catwoman (qui est tout simplement dingue à contrôler) ainsi que les personnages Nightwing et Robin ; son scénario plus approfondi fait paraitre le scénario du précédent opus plus pauvre.

Cette fois nous avons un aperçu visuel de l’aspect de Gotham qui emprunte beaucoup aux films Batman de Tim Burton (encore une autre preuve que le cinéma et les jeux vidéo sont très liés de nos jours).

L’ambiance de cet opus est par contre très orienté sur l’action et le spectaculaire ce qui change de l’aspect glauque de Asylum.

Le joueur découvre ainsi un bon nombre de nouveaux personnages tels que : Ras al Ghul , Mister Freeze , le Pingouin , Double-Face ainsi que la fille de Ras al Ghul à savoir : Talia.

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spoiler-alertPour éviter le spoil rendez-vous à la prochaine image.

 

 

Nous retrouvons bien entendu notre Joker bien aimé en guise de Bad guy en fin de jeu qui nous offre un final aussi détonnant que surprenant car le Joker succombe à un empoisonnement du sang.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Passons à l’opus suivant qui n’est cette fois pas développé par les équipes de Rocksteady mais par les équipes de Warner Bros Games Montréal Batman Arkham Origins sorti  le 25 octobre 2013 sur PS3, PC et Xbox 360.

Cet opus n’est pas une suite des opus précédents mais un prequel à Arkham Asylium et Arkham City où nous contrôlons un Batman jeune qui en est à ses premières années de justicier. Dans ce jeu Batman est perçu comme une légende car personne n’a réussi à l’identifier formellement et la police se méfie de lui contrairement aux autres jeux où Batman et le GCPD collaborent main dans la main. Black Mask: le chef de la pègre de Gotham cherche à se débarrasser de Batman en engageant huit assassins pour le tuer et empocher 50 000 000 $. Parmi ces assassins nous avons: Deathstroke, L’électrocuteur, Killer Croc, Copperhaed, Firefly, Bane, Lady Shiva et Deadshot ainsi que le Joker.

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Le jeu possède comme ses aînés une bonne mise en scène qui se rapproche beaucoup celle de Arkham City car cet opus est aussi très axé sur le spectaculaire. Comme dans les jeux précédents nous rencontrons plein de super méchants connus de l’univers de Batman comme: Anarky, le Chapelier Fou, le Pingouin ainsi que Mister Freeze mais que dans le DLC Cold Cold Heart.

Le gameplay quant à lui reste fondamentalement le même que Arkham City avec de nouveaux gadgets. Cette fois si notre terrain de jeu est une plus grande partie de la ville de Gotham, il est possible d’utiliser la Batwing pour se déplacer d’un point à un autre de la ville. Il est maintenant possible de retourner à la Batcave pour prendre des gadgets qui se débloqueront au fur et à mesure du jeu. Le scénario du jeu est très bien écrit, il nous présente très bien les antagonistes et les protagonistes de l’histoire. Comme il est dit ci-dessus nous contrôlons un Batman jeune qui n’hésite pas à laisser tomber ses adversaires dans le vide pour leur soutirer des informations. Les combats contre les boss du jeu (les assassins ) sont très intenses notamment le combat contre Deathstroke qui est parsemé de très beaux QTE sous forme de ralentis très esthétiques où nous devons contrer les attaques de Slade Wilson, le combat contre Firefly est aussi très exigeant car ce personnage est muni d’un jetpack et d’un lance flamme donc il faut rester constamment sur ses gardes.

Le jeu nous présente le Joker dans une période où il n’est qu’un inconnu mais lorsque nous nous rendons compte que c’est lui qui a mis le contrat sur la tête de Batman en se faisant passer pour Black Mask les véritables ennuis commencent. Le joker se fait certes arrêter et nous donne une phase de gameplay où nous le contrôlons avec son costume de Red Hood (les connaisseurs comprendront), cette phase très intéressante nous montre une partie de ses origines et une explication de sa passion pour Batman. Le chevalier noir exerçait déjà une fascination sur le Joker bien avant leur rencontre car le Joker avait entendu des rumeurs sur un homme chauve-souris c’est pour cela qu’il a mis en œuvre tout ce plan.

Petite nouveauté intéressante : il est possible de contrôler le mercenaire Slade Wilson aka Deathstroke dans des arènes de combats, des passages infiltrations et un mini DLC nous montrant l’entrainement de Bruce Wayne dans un temple ainsi qu’un DLC centré sur Mister Freeze avec en prime un nouveau costume spécialement dédié au DLC.

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Et pour conclure cette rétrospective Batman centrée sur les jeux vidéos. Abordons le dernier épisode de la saga Arkham : Batman Arkham Knight sortit le 23 juin 2015 sur PC, PS4 et Xbox One.

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Ce dernier opus se déroule un an après les éventements d’Arkham City. La criminalité a presque disparu mais l’épouvantail est de retour et menace de gazer Gotham avec une nouvelle version de son gaz hallucinogène; pour ne pas arranger les affaires du Dark Knight une milice armée prend le contrôle de la ville sous les ordres du Chevalier D’Arkham qui semble avoir une dent contre Batman.

Cet opus étant le dernier de la série, les studios Rocksteady ont voulu marquer le coup en nous en mettant plein les yeux avec une ambiance non plus d’action, ni glauque mais une ambiance de guerre car la milice contrôle la ville à l’aide de drones survolant Gotham ainsi que des tanks téléguidés patrouillant dans toute la ville. Quand nous contrôlons Batman il ne se passe pas une minute sans être repéré par un tank ou un drone. Heureusement que Batman possède un nouvel allié qui est la grosse nouveauté du jeu: la Batmobile.

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Cet opus est presque parfait en guise de grand final car nous avons une ribambelle de personnages à découvrir et tous ont leur place dans l’intrigue principale du moins. La révélation de l’identité du chevalier d’Arkham est par contre décevante car vers la fin du jeu on appuie beaucoup sur une séquence qui s’est passée bien avant les événements du jeu et qui nous met tout de suite la puce à l’oreille sur son identité. L’épouvantail est vraiment un bon méchant car à plusieurs reprises nous croyons l’avoir mais à chaque fois il arrive à s’échapper sauf lors de la confrontation finale avec lui où il oblige Batman à dévoiler son identité devant les télévisions de Gotham et nous entraîne dans une vision où nous voyons la vraie peur de Batman: la peur que le joker ne soit plus là et qu’il ne soit plus d’aucune utilité pour Gotham.

Niveau contenu Warner a fait plaisir aux joueurs en mettant à disposition: Harley Quinn, Batgirl, Robin, Nightwing, Catwoman, Azhrael et le chevalier d’Arkham jouable ainsi que des minis histoires de 20 minutes sur des événements antérieurs au début du jeu, des skins pour tous les personnages ainsi que de conduire presque toutes les Batmobiles utilisées dans les films Batman qu’ils soient récents ou un peu plus vieux : dommage que Warner ait décidé de mettre ce contenu en DLC coûtant presque 50€ et 40€ en prenant le season pass.

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Bonjour je me présente, je m'appelle Valentin, je suis co-rédacteur en chef sur ce site. Je suis un fan de cinéma de SF et de films de super héros. Ces deux genres ont bercé mon enfance. Avec des longs-métrages tels que les Spiderman de Sam Raimi, les X-Men de Bryan Singer, les Matrix des Wachowski et les Retour vers le futur de Zemeciks. Avant, je ne prenais le cinéma que pour me divertir, mais depuis quelques années, je me rend compte qu'il peut nous divertir autant qu'il peut nous faire réfléchir. C'est pour cela, peu importe le type de film que je regarde, j'essaye de voir si le rélisateur veut nous dire quelque chose à nous spectateur.

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