Date de sortie : 17 décembre 1980 (1h 43min)
Réalisateur : Claude Pinoteau
Acteurs principaux : Sophie Marceau, Claude Brasseur, Brigitte Fossey, Denise Grey
Genre : Comédie romantique
Nationalité : Français
Compositeur : Vladimir Cosma

Des tenues vestimentaires qui respirent les années 80 !

Comédie romantique réalisée par Claude Pinoteau (La Gifle, Le Grand Escogriffe, L’Homme en Colère), La Boum fait partie, à l’instar des Sous-Doués, des comédies françaises cultes de l’année 1980. Tourné dans le cinquième arrondissement de Paris, il traite des difficultés d’aimer avec une véritable portée générationnelle à travers la vie d’adolescents qui connaissent leurs premières amours. Il est notamment connu pour avoir lancé la carrière de la jeune Sophie Marceau, des années avant des films comme L’Étudiante, Braveheart et Le Monde ne Suffit Pas. Elle y joue le rôle de Vic, une ado de treize ans qui rentre en quatrième dans un nouveau collège à l’instar de son amie Pénélope. Joués par Claude Brasseur (Les Seins de Glace, Un Éléphant ça trompe énormément, La Guerre des Polices) et Brigitte Fossey (Jeux Interdits, Les Valseuses, L’Homme qui aimait les Femmes), ses parents ont bien du mal à communiquer avec elle, trop occupés par leur carrière et leurs soucis de couple.

Une complicité de première importance.
Malgré son tee-shirt Mickey, Samantha compte bien montrer qu’elle n’est plus une enfant.

Son arrière-grand-mère Poupette, interprétée par Denise Grey (Madame Adélaïde de Bonnefamille dans Les Aristochats), adopte un caractère enjoué qui la rend très drôle et bien plus ouverte d’esprit malgré le fossé des générations. Apparu dans les années 1950 et fortement symbolisé par les premiers émois amoureux et les slows durant les décennies suivantes, le phénomène de « boum » est omniprésent et s’impose dès les premières minutes comme l’événement incontournable du film. Le mal-être adolescent est efficacement interprété par Vic, qui accuse ses parents de ne plus savoir s’occuper d’elle depuis qu’ils réfutent l’idée de la conduire à sa première boum. L’humour apporte une certaine légèreté dans de nombreuses situations, entre Vic qui défile avec plusieurs tenues, Pénélope qui applique des paillettes sur ses boutons pour ne pas qu’on les voie et sa petite sœur Samantha qui fait toujours comme si elle avait le même âge.

Les téléphones filaires, une époque lointaine !

En parallèle, son père se retrouve piégé par son ancienne maîtresse, jouée par Dominique Lavanant (Diabolo Menthe, Les Bronzés, Inspecteur la Bavure), qui menace de contacter sa femme s’il ne lui accorde pas une nuit d’adieu. Les parents de Vic remettent alors leur couple en question après plusieurs excès, le professeur d’allemand venant s’en mêler dans des séquences humoristiques venant dédramatiser la mélancolie du thème. Cet humour autour des profs se retrouvent aussi à travers la présence de Jean-Pierre Castaldi au tout début du film. De son côté, Vic vit une relation amoureuse secrète avec Mathieu, rencontré à la boum, puis cherche à le rendre jaloux sur les conseils de son arrière-grand-mère. Le fossé générationnel s’exprime également par des expressions comme « sortir avec quelqu’un », qui n’a plus vraiment le même sens qu’au début du XXème siècle.

« Dreams are my reality… »
Une scène de vengeance typique des comédies françaises.

Si le film a si fortement marqué son temps, c’est aussi pour les compositions musicales de Vladimir Cosma (Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine, La Zizanie, Inspecteur la Bavure), ainsi que l’intégration de chansons comme « Swingin’ Around » de The Cruisers. La plus mémorable restant « Reality » interprétée par Richard Sanderson, qui chante également l’émouvante « Go On Forever » tandis que Vic s’éprend d’un autre garçon afin de marquer l’instabilité sentimentale tangible lors d’un tel âge. Un final marqué par un arrêt sur image annonçant une suite qui arrive deux ans plus tard.


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Salut à tous ! Fasciné par le monde du cinéma depuis toujours, j'ai fait mes débuts avec Mary Poppins et La soupe aux choux, mais aussi de nombreux dessins animés (courts métrages Disney avec Mickey, Donald et Dingo ; longs métrages Disney avec Alice au pays des merveilles en tête ; animés japonais avec Sailor Moon et Dragon Ball Z ; j'aime aussi particulièrement Batman et Tintin). Mes années 90 ont été bercées par les comédies de Jim Carrey (Dumb & Dumber en tête), ou d'autres films que j'adore comme Les valeurs de la famille Addams, Street Fighter, Mortal Kombat, Casper et Mary à tout prix). C'est pourtant bel et bien Batman Returns qui figure en haut de mon classement, suivi de près par The Dark Knight, Casino Royale, Dragon l'histoire de Bruce Lee ou encore Rambo. Collectionneur, j'attache de l'importance au matériel et j'ai réuni deux étagères pleines de films classés par ordre chronologique. Il va sans dire qu'il m'en reste encore beaucoup à voir...

2 COMMENTAIRES

  1. Bonne petite comédie bien typique des annees 80. On y decouvre pour la première fois Sophie MARCEAU. On a aucune surprise niveau scenario certes mais on ne s ennuie pas non plus. La B.O est devenue culte

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