Pays : États-Unis
Année : 2005
Casting : Hayden Christensen, Ewan McGregor, Natalie Portman, …

L’avis de Monsieur Popcorn

Alors qu’ils viennent de faire face à l’enlèvement du chancelier Palpatine, Anakin Skywalker et Obi-Wan Kenobi doivent continuer de faire face à la guerre des clones. Malheureusement, les événements vont s’enchaîner vers le chaos, et le jeune Skywalker avec…

Voici enfin le moment pour George Lucas d’accomplir sa promesse avec sa trilogie en aboutissant au basculement d’Anakin Skywalker dans le côté obscur. Si les deux volets précédents regorgeaient de défauts un peu trop visibles pour passer à côté, il faut reconnaître que ce troisième volet boucle cette prélogie sur une note forte. Tout d’abord, Lucas donne un sacré punch dans sa mise en scène, et ce dès l’ouverture avec cette bataille spatiale en plan séquence suivant nos héros. En plus de jouer une nouvelle fois sur les échelles comme dans le passé (CF l’ouverture d’« Un nouvel espoir »), il nous fait rentrer avec intensité dans la guerre des Clones. Le rythme s’accélère et le visuel suit avec une réalisation assez dynamique mettant en valeur ses morceaux de bravoure. Peut-être est-ce dû aux conseils de l’ami Steven Spielberg, mais il est impossible de nier que, par rapport à ses deux prédécesseurs, « La Revanche des Sith » sait gérer son action et la manière de représenter celle-ci.

Plus important encore, nous atteignons la conclusion des manigances politiques pour atteindre le pouvoir absolu. Nous avions déjà parlé de la chute de la démocratie par des moyens démocratiques comme reflet de divers événements passés, mais on peut également lire une critique de la gestion des États-Unis dans ses conflits, notamment face au terrorisme. Si le rattachement de la phrase d’Anakin par rapport à la place d’Obi-Wan comme belligérant aux déclarations de Georges Bush a été démonté par plusieurs personnes (il ne fut en effet pas le premier à tenir de tels propos), cette vision binaire du monde reste effrayante par sa « simplicité ». À partir du moment où l’on établit une société dans un schéma manichéen, on se dirige vers un comportement égalitaire dans les châtiments, judiciaires ou non. Pourtant, nous sommes tous faits de diverses nuances qui établissent notre personnalité et nos actes. Ainsi, les réduire dans une réflexion simpliste amène à passer sur divers points essentiels dans la compréhension de l’acte. Sans réflexion, impossible pour nous d’appréhender ledit acte, mais également la manière de le faire disparaître. Un schéma binaire ne peut alors mener qu’au chaos et à un cycle de peine qui se répète et se répète telle une boucle sans fin.

« La Revanche des Sith » devient alors un accomplissement narratif pour une trilogie assez moyenne, ainsi qu’un miroir sur la détresse du monde et sa manière de gérer ses problèmes. C’est la marque d’un blockbuster puissant, sombre et amer pour le basculement qu’il amène, mais gardant quand même une note de lumière. Car même dans la nuit la plus noire et la situation la plus désespérée, il y a toujours une lueur, aussi infime soit-elle, qui subsiste…

L’avis de Valentin Pejoux

Le 18 mai 2005 nous avons découvert le dernier épisode intitulé : la revanche des Sith qui marqua la fin de la saga au cinéma jusqu’à ce que Georges Lucas vende LucasArts à Disney pour la somme de 4 milliards dollars. Ce film était autant attendu par les fans que par ses détracteurs car il marquait la fin de la saga Star Wars et faisait le rapprochement avec le 1er épisode de la saga : un nouvel espoir.

Georges Lucas était attendu au tournant pour la conclusion de sa saga qu’il a commencé il y a presque 40 ans et force est de constater que cet épisode générait beaucoup de craintes car ce final promettait d’être sombre et après deux précédents volets très inégaux Lucas n’avait pas mis tout le monde d’accord.

Au niveau du scénario nous retrouvons bien sur Georges Lucas qui officie en temps que réalisateur-scénariste , à la bande son nous retrouvons bien sur Monsieur John Williams , ainsi que Rick McCallum à la production.

Le film s’ouvre sur un magnifique plan séquence où nous voyons les deux chasseurs jedis d’Anakin et d’Obi Wan se frayer un chemin pour aller sauver le chancelier Palpatine qui a était enlevé par le général Grievous.

La grande qualité de ce long métrage est de proposer un scénario dont nous connaissons déjà les tenants et les aboutissants depuis des années du moins pour les fans de la première heure ayant grandit avec les trois premiers films. Mais le papy Georges parvient toujours à nous surprendre grâce à de subtiles idées de mise en scène et d’un montage ultra efficace.

Georges Lucas applique ici dans cet épisode le mythe de Faust ( un héros vendant son âme au Diable ) au passage d’ Anakin Skywalker vers le coté obscur de la force car il est séduit par Darth Sidious alias le chancelier Palpatine ( le Diable ).

Georges Lucas s’est énormément amélioré au niveau de sa mise en scène grâce à la prélogie si inégale soit-elle , nous retiendrons la scène de course pod dans la menace fantôme où pendant cette même course nous n’avons aucune musique nous sommes tenus en haleine tout au long grâce aux excellents designs sonores , nous retrouvons cette astuce de mise en scène dans l’épisode 2 lors de la scène des charges soniques que lance Jango Fett pour ce défaire de Obi Wan qui est un plaisir visuel et auditif. lucas utilise aussi une belle astuce de mise en scène : la synecdoque ( notamment utilisé dans M le maudit de Fritz Lang) où nous voyons Lucas filmé Anakin et Padmé se réconforter l’un l’autre mais au lieu de les filmer en gros plan il filme leurs ombres où nous pouvons voir que la coiffure de Anakin laisse présager qu’il est déjà vêtu du casque de Darth Vader et qu’il ne pourra que sombrer vers le coté obscur.

Dans cet épisode Lucas montre ses talents de metteur en scène avec son plan séquence dantesque dans la première scène du film , l’exécution de l’ordre 66 qui est une des scènes les plus marquantes et tristes de la saga où nous voyons tous les jedis se faire massacrer ; cette scène additionnée à la musique de John Williams souligne très bien le coté dramatique de la scène.

La scène du combat alternée entre Anakin et Obi Wan et celui de Darth SIdious et maitre Yoda fait grimper la tension de fort belle manière encore additionnée à l’opéra de John Williams nous fait frissonner , la beauté des plans est aussi à souligner lorsque Anakin et Obi Wan se battent sur la planète de lave Mustafar ou les images du volcan d’Italie : l’Etna et les CGI ; assurément un des meilleurs duels de sabres lasers de la saga si ce n’est le meilleur.

La scène de l’assaut des clones mené par Anakin contre le temple jedi est aussi une scène très marquante notamment grâce à la musique de John Williams qui montre de fort belle manière qu’ Anakin est totalement consumé par la coté obscur de la force.

Dans cet épisode les acteurs sont à leur meilleur niveau même hayden Christensen qui avait un jeu d’acteur très lisse et avait tendance à surjouer dans l’épisode précédent.

Ewan McGregor est toujours excellent que ce soit au niveau de l’humour de son personnage qui n’est surpris par aucune situation en démontre l’audace dont il fait preuve lorsque qu’il provoque le général Griveous devant tous les droïdes de combats mais il sait aussi nous faire pleurer lorsqu’il découpe les membres de Anakin lors du duel sur Mustafar.

Nathalie Portman est plus en retrait dans ce film mais le talent dont elle fait preuve suffit à nous faire apprécier son personnage malgré la façon dont meurt son personnage reste encore peu flou aujourd’hui.

Ian McDiarmid est tout simplement excellent en Darth Sidious notamment grâce à son jeu plein de malice et de manipulation qui parvient facilement à duper et à contrôler Anakin.

Tous les personnages sont mis à rude épreuve dans ce long métrage ce qui amène d’excellents développements tels qu’ Anakin qui a peur de perdre l’être cher et qui malheureusement passe du coté obscur pour tenter d’obtenir le pouvoir d’immortalité du seigneur noir des sith Darth Plagueis accesoiremment l’ancien maître sith de Darth Sidious.

ObI Wan est forcé de tuer Anakin car il représente une trop grande menace pour la galaxie.

Padmé qui sent que son mari fait le mauvais choix et qui finalement meurt de chagrin sentant la douleur d’ Anakin lorsque les droïdes soignent son corps brulé et ses membres coupés.

Yoda ressent la force trépassée lorsque l’ordre 66 est exécuté où tous les jedis se font massacrer par les clones.

Maitre Windu sentant aussi que quelque chose ne va pas autour du sénat et ne fait pas confiance au chancelier Palpatine ce qui lui fera défaut lorsque qu’il affronte Palpatine.

Coté technique les équipes d’ILM ont réalisé un excellent travail, que ce soit les planètes très bien retranscrites mention spéciale à la planète Mustafar , les combats de vaisseaux spatiaux sont dantesques, les décors sont sans surprise d’une beauté saisissante comme la planète Alderaan à la fin du film où réside le Sénateur Oragana. Les chorégraphies au sabre laser sont très bien chorégraphiées.

Pour finir Georges Lucas a conclu sa prelogie de fort belle manière avec cet épisode qui a des aires de film dramatique, mais Papy Lucas n’en oublie pas le grandiose qui est l’un des grosses qualités de la saga notamment grâce à la scène d’introduction, le combat entre Anakin et Obi Wan, les acteurs cette fois si sont bien dirigés, la musique du film vous fera ressentir des frissons notamment la musique en fond lorsque Anakin attaque le temple avec clones ou tout simplement l’opéra que dirige lors du combat de fin.

Lucas a donc tenu sa promesse avec cet ultime opus de la prélogie et raccroche les wagons avec le premier épisode sorti en 1977.

L’avis d’A la rencontre du septième art

Difficile d’être objectif quand il s’agit de parler d’un de mes films préférés. Comme beaucoup, j’ai découvert Star Wars Episode III : La Revanche des Sith pendant mon adolescence, c’est celui qui m’a relancé dans l’univers Star Wars et, depuis, il ne m’a plus quitté. Plus de dix visionnages après le premier, j’ai profité du réveillon de Noël pour m’en offrir un nouveau, sans la moindre lassitude, et toujours avec le même plaisir, pour cette fantastique conclusion à une prélogie généralement boudée.

Ce troisième épisode devait terminer le cycle initié avec La Menace Fantôme, et introduire les éléments qui constitueront Un Nouvel Espoir et la trilogie originale. Une mission aux enjeux énormes qui s’avérait périlleuse et nous menant sur un chemin plein d’embûches. Dans L’Attaque des Clones, nous avions laissé la galaxie dans un état de guerre naissant, et un Anakin en proie à ses émotions, entre la déchirure causée par la perte de sa mère et son amour pour Padmé. Ces éléments, centraux au développement du personnage et n’auront de cesse de peser sur la narration de cet épisode. Le personnage d’Anakin, encore jeune et incertain dans L’Attaque des Clones, a ici gagné en maturité, mais si c’étaient ses propres émotions qui lui jouaient des tours dans l’épisode précédent, ce sont cette fois nombre de facteurs externes qui vont influencer ses décisions et le mener vers sa destinée funeste.

Connaissant généralement la suite des péripéties de la saga, le spectateur n’a de cesse d’imaginer le scénario alternatif à celui de la Revanche des Sith, à se demander comment l’histoire se serait poursuite si, à certains moments, des décisions inverses avaient été prises. Si Anakin avait pu apporter son aide à Mace Windu pour arrêter Palpatine ? S’il avait été à la place d’Obi-Wan sur Utapau ? Fatalement, on est persuadés qu’une issue heureuse s’y serait trouvée, mais au vu de la complexité de la situation, peut-on en être aussi sûr ? Tout n’a jamais semblé aussi clair par rapport au dénouement qui nous attend et, pourtant, nous sommes dans un flou angoissant où les manipulations n’ont de cesse d’empoisonner l’esprit du héros. Ce même héros qui sera la clé d’un final dantesque qui se déroulera dans un flot de sang et de lave.
Car La Revanche des Sith décide définitivement de s’affirmer et d’être l’épisode de la maturité de cette prélogie. Quand les deux épisodes précédents exploraient des pistes sans jamais vraiment aller au bout, cet épisode III vient dévoiler toutes les pièces de l’échiquier et parachever ce qui est, probablement, l’opus le plus introspectif de la saga. Si, bien sûr, le visuel et la musique sublime de John Williams viennent offrir des moments absolument épiques dans ce film qui offre un spectacle rare et totalement dantesque, il se charge également de définitivement construire le mythe le plus célèbre de Star Wars : Dark Vador. Celui dont l’ombre planait sur cette prélogie montre enfin son visage. C’est dans un environnement à la fois originel et infernal que l’un des méchants les plus célèbres du cinéma naît définitivement. L’homme torturé, promis à la lumière, finit par définitivement basculer dans l’obscurité, à l’image de ce masque qui vient recouvrir un visage irrémédiablement meurtri, et où la machine vient supplanter l’humain, qui n’avait plus de raison de vivre.

Grandiose et spectaculaire, La Revanche des Sith vient conclure avec une maîtrise rare une prélogie qui hésitait, en s’affirmant enfin, et en venant apporter les bases de la trilogie originale, en sacralisant définitivement le personnage tourmenté de Dark Vador, à la fois autoritaire et inflexible, mais aussi esclave de ses propres tourments et du joug l’Empereur. En torturant Anakin face à l’influence de ses pairs, de ses proches et de Palpatine, George Lucas fait de La Revanche des Sith le film crépusculaire et apocalyptique qui était attendu, permettant de fermer un pan de l’histoire de Star Wars, et en ouvrir un nouveau, pour encore mieux construire la légende.

L’avis du Cinéma avec un grand A

Dernier opus de la deuxième trilogie Star Wars, « La revanche des Sith », de par son statut d’épisode charnière entre les deux sagas et les enjeux qu’il véhiculait (la transformation au propre comme au figuré du jeune et tourmenté Anakin Skywalker en maléfique seigneur Sith Dark Vador, était fortement attendu au tournant et ce, malgré un épisode 1 plaisant mais inégal et un épisode 2 limite catastrophique.

Fort heureusement, ce troisième opus, malgré quelques petites imperfections (nettement moins présentes que dans les deux autres opus cependant), s’en tire fort honorablement et se révèle même être selon moi tout simplement le meilleur épisode de cette seconde trilogie.

Le grand mérite de ce film est justement de bien tirer profil de ses nombreux éléments scénaristiques primordiaux pour la suite de la saga (la transformation de la République en Empire, celle d’Anakin en Dark Vador, de la naissance des jumeaux Luke et Leïa, l’extermination massive des chevaliers Jedi) en les mettant au centre de la narration, au point même de réussir (enfin !) à combiner les effets spéciaux toujours nombreux et tonitruants à la narration. De sorte que l’atmosphère sombre que Lucas a tant désiré installé dans cette seconde trilogie se manifeste enfin.

En effet, le film entier est traversé par l’odeur du chagrin, de la souffrance et de la mort; soit les éléments fondateurs du maléfique Empire. Personne n’est épargné. Dans sa longue (et saisissante) descente aux enfers (dans tous les sens du terme), Anakin y entraîne pratiquement toutes les personnes qui le suivent de près ou de loin : son maître Obi-Wan, sa femme Padmé, l’ensemble des Jedi sans parler de la République toute entière à laquelle il est lié par son statut. La noirceur du film permet de rendre les effets spéciaux moins éreintants que dans les épisodes 1 et 2 et surtout de les reléguer au second plan. Mieux, elle les rend plus utile et du même coup beaucoup plus beaux, en atteste le formidable duel au sabre-laser Anakin-Obi-Wan, grand morceau de bravoure se déroulant au cœur des flammes de la planète volcanique Mustaphar (véritable métaphore de l’enfer) se soldant par l’adieu déchirant d’Obi-Wan moralement brise face à la chute morale de son jeune élève.

L’autre élément-clé dans la réussite de cet épisode est sans aucun doute la brillante transition, logique et émouvante, entre les deux sagas. C’est là que l’on constate que Lucas a bel et bien tenu sa promesse, en disant que, au final, malgré ses énormes et vilains défauts, la seconde trilogie mettrait en avant les éléments explicatifs de tout ce qui passe, diégétiquement parlant, dans la première.

En matière de jeu d’acteur, soulignons la belle progression de Hayden Christensen, qui semble avoir enfin bien compris les tiraillements et peines intérieurs de son personnage. D’autant plus que la « transformation » d’Anakin en Dark Vador, moment-clé de la saga s’il en est, était une sorte de fantasme pour de nombreux fans. De leurs côtés, Ewan McGrégor, la très belle Natalie Portman et Ian McDiarmid dans le rôle du futur empereur Dark Sidious, acteur-clé de cet ultime volet (du moins à l’époque de sa sortie) font bien ressortir les sensations et traits de caractères de leurs personnages voulue par l’extrême noirceur et la profonde tristesse du récit.

En résumé, Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith, vous l’aurez compris, est une vraie réussite, l’épisode le plus abouti (et de loin) de la deuxième trilogie et parvient, de par son ambiance profondément dramatique et pessimiste et l’importance de ses enjeux scénaristiques, à le rendre aussi intense (à défaut d’être inoubliable) que les épisodes de la première trilogie.

L’avis de Salamander

« Faire comme un chat… »

…savoir retomber sur ses pattes.
Lorsque George Lucas attaque l’épisode III, il sait qu’il s’agit de son dernier film. Pourtant, il sait que son clap de fin sera aussi le clap de début, celui de la trilogie originale et de l’épisode IV qui a tout lancé. Alors pour finir en beauté en 2005, il faut pouvoir revenir au succès de 1977, et boucler la boucle.
La fin d’un prequel, c’est l’épisode « casse-gueule » pour un artiste : le spectateur connait le début, il connait la fin, il ne reste plus qu’à relier les deux bouts (et pour quelqu’un d’aussi créatif que Lucas, au point de ne faire que des fins à suite même pour l’épisode VI – genre l’Empire n’a pas pu être détruit juste avec la mort de son empereur… – on peut se dire que perdre des moyens de surprendre le spectateur doit être dommageable). Luke et Leia doivent naître, Anakin doit mourir « d’un certain point de vue ». Alors allons-y.

Aujourd’hui, il y a 8 films Star Wars numérotés, et tous obéissent à des règles : 2 ou 3 apparitions de sabre lasers dans chaque film. Ni 4, ni 1. La fin et le début de trilogie se finissent sur des victoires (d’ailleurs, toutes par une « photo souvenir » en ultime plan, sauf le VII qui préfère faire du teasing). Chaque film, aussi, doit proposer les meilleurs effets spéciaux (le numérique, c’est chacun ses goûts, mais en 2005 La Revanche des Sith était la référence). Enfin, puisque c’est Star Wars, on attend du neuf, de la créativité, du rêve.

Sur ces deux derniers points, La Revanche des Sith est exemplaire : le nombre de planètes créés pour le film, parfois pour un plan, sont incroyables. Le plan d’ouverture du film est une claque intergalactique en terme de composition et de réalisation : jamais l’idée de ‘bataille spatiale’ n’aura été mieux retransmis.
Mais pour le reste… Star Wars III, dès le début, est destiné à mal finir. Anakin doit devenir Dark Vador et la République doit tomber avec la complicité de Jar Jar (du coup, vous pourrez toujours dire que c’est Snoke, ça vous laissera au moins cette satisfaction 😉 ). Aussi, Lucas à multiplier les combats de sabre lasers (ce que je vois autant comme un coup pour son départ qu’un manque de confiance après l’échec critique du II), les effets spéciaux et les décors incroyables. Mon avis sur le film est partagé : une heure où se succèdent discussions sur discussions (qui sont nécessaires, mais qui restent des discussions dans un film qui s’appelle « Guerres de l’étoile ») avec des acteurs qui certes se sont améliorés mais qui paient une troisième fois l’incapacité de Lucas à diriger ses acteurs. Utile, ponctué par une scène de début assez monumentale, mais tout de même poussif. Puis une seconde heure… légendaire. L’un des tous meilleurs combats de l’histoire de la franchise (le plus long aussi, 7 minutes environ), et même si THE scène où Anakin devient Dark Vador est raté, celles où Padmé et Obi-Wan ont le cœur brisé par celui qu’ils aimaient sont déchirantes, comme l’ordre 66, et montre que Lucas reste un conteur d’histoire exceptionnel, comme si se rapprocher de sa trilogie d’antan lui avait permis de recouvrer se souffle magique (et l’on s’en fiche qu’il y ait des passages forcés, c’était déjà le cas avec Han à la fin du IV et là aussi on s’en fichait).

Au final, Lucas nous offre sans doute le meilleur travail de sa prélogie, et pour moi son meilleur travail depuis l’épisode IV.


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