Suicide Squad Hell to Pay de Sam Liu

Fiche Technique :

Réalisateur : Sam Liu

Casting : Christian Slatter, Billy Brown (II), Liam Mclntyre, Kristin Bauer, Gideon Emery, Tara Strong, Vanessa Williams (V), C. Thomas Howell et Dania Ramirez

Date de sortie : 11 avril 2018

Genre : Animation, Action, Fantastique

Nationalité : Américain

Durée : 1h26 min

Synopsis : L’équipe secrète Task For X d’Amanda Waller (Deadshot, Bronze Tiger, Killer Frost, Captain Boomerang, Harley Quinn et Copperhead) doit retrouver un puissant objet mystique. Sauf que d’autres super-vilains sont sur le coup.

Ce que l’on remarque avec DC et Warner, c’est que ces deux entités arrivent, dans la majorité du temps a adapter les héros et héroïnes de DC sans trop de problèmes, quand ce dit film est hors DCEU. Après nous avoir proposé deux vrais bons films d’animation DC, à savoir : le très nostalgique mais très bon Batman & Harley Quinn et Batman Gotham By Gaslight qui proposait un Batman alternatif vraiment intéressant. Du coup ce Suicide Squad Hell to Pay, il vaut quoi ? Meilleur que le film du DCEU ? à la hauteur de Batman Assault on Arkham ? 

La nouvelle Suicide Squad

Depuis un certain temps, on constate que les meilleurs films DC sont du côté de l’animation (mise à part The Dark knight, Man of Steel et Batman V Superman). Comme il est dit plus haut, les dernières productions DC Animation étaient de bonne qualité (vivement le film d’animation Batman Ninja). Ce que l’on peut voir, c’est que DC et Warner semblent vouloir s’excuser du film Suicide Squad de David Ayer. Ce qu’il réussit plus ou moins bien. Suicide Squad Hell to Pay est bien entendu meilleur que le film du DCEU, mais reste à des années-lumières de Batman Assault on Arkham.

Hell to Pay, nous raconte (comme dans tous les films Suicide Squad), qu’Amanda Waller convoque la Task Force X ou plus communément appelée  »Suicide Squad, pour une mission suicide (LeL). Dans ce film, nos pensionnaires de la prison de Belle Reve, vont devoir combattre le Speedster Zoom (l’ennemi principal de Flash) et l’homme préhistorique immortel Vandal Savage qui cherche une sorte d’artefact mystique.

Ce que l’on peut constater avec ce Hell to Pay, c’est que l’on est pas là pour rigoler. La séquence d’intro est un vrai bain de sang, qui fait passer la violence du long-métrage de David Ayer pour un téléfilm Disney. Le métrage nous fait clairement comprendre qu’il sera Rated-R, il en profite pour y aller à fond. Sam Liu convoque les spectateurs à un spectacle teinté de gore, des quelques headshots, décapitations et autres joyeusetés du genre. Malheureusement, le film s’embourbe dans un scénario mal narré et qui au final ne raconte pas grande chose.

Dès que la squad est en mission, on nous propose de nous intéresser aux personnages eux-mêmes, plus que sur l’action. Ce qui est une bonne idée, mais le problème, c’est qu’une grosse partie des membres de la Suicide Squad ne sont pas intéressants pour un clou. On nous demande de nous attacher à des personnages tels que Bronze Tiger, Copperhead ou Captain Boomerang. Le film choisi de se concentrer principalement sur Deadshot, alors que l’on connait déjà sa backstory avec sa fille. Heureusement, le film n’insiste pas trop sur Harley Quinn. le film perd beaucoup de temps à nous présenter ses personnages pas familiers du grand public, et utilise beaucoup trop flashback qui pour la plupart du temps, ne servent à rien comme s’il fallait combler le temps du métrage pour qu’il puisse être stable. Autre défaut du film : l’empathie. A aucun moment, on ne s’attache aux personnages. Tout particulièrement à Copperhead, Bronze Tigger, Killer Frost ou encore l’arc autour de la fille de Savage et de sa copine. Harley Quinn, Deadshot ou encore Captain Boomerang sont facilement identifiables sachant qu’ils sont des membres récurants de la squad. Que ce soit dans la précédente adaptation en animation, dans le long-métrage ou encore dans les comics. On peut voir que le film manque clairement de budget. Certains passages sont vraiment très moches et peuvent potentiellement sortir le spectateur par moment.

Mais Suicide Squad Hell to Pay n’est pas dénué de qualités. Le métrage possède un côté gore et sans concession vraiment plaisant, qui faisait cruellement défaut au film de David Ayer. Dans son ensemble, le film est plutôt bien rythmé. Les 1h30 passent sans trop de déconvenues, à l’exception d’un certain passage avec Deadshot (celles et ceux qui ont vu le film comprendront).

Le film exploite vraiment l’univers qu’il a disposition. On croise quelques vilains et héros de l’univers DC. On peut voir : Zoom, Vandal Savage, Doctor Fate et j’en passe. Le film se permet même de faire référence à un autre film d’animation DC, qui pour le coup donne vraiment de la matière en plus au long-métrage.

Comme son grand frère, Hell to Pay exploite plutôt bien les thématiques liées à la Suicide Squad. On nous parle notamment de la mort inévitable et comment nos personnages la perçoive, de rédemption ou encore des regrets de manière générale. La dernière partie du métrage se bonifie grâce à ces thématiques. Ce qui permet d’avoir une dernière partie vraiment prenante et riche en rebondissements (notamment le monologue de Zoom).

Si Suicide Squad Hell to Pay se révèle mieux que son ainé du grand écran, il ne demeure pas sans failles. La faute à un script pas très inspiré, des personnages pas développés et une animation vraiment très pauvre. Il en demeure un côté gore et sans concession, des références bien trouvées à un certain film DC Animation et un dernier acte plutôt aletant. Un film d’animation à conseiller aux fans de DC (même si c’est mieux de regarder Batman Assault on Arkham : le vrai film sur la Suicide Squad).

 

 

 

 

 

 


Article précédentUne nouvelle bande annonce pour Solo : A Star Wars Story
Article suivant[Sortie Blu-Ray] La Promesse de Terry George
Bonjour je me présente, je m'appelle Valentin, je suis co-rédacteur en chef sur ce site. Je suis un fan de cinéma de SF et de films de super héros. Ces deux genres ont bercé mon enfance. Avec des longs-métrages tels que les Spiderman de Sam Raimi, les X-Men de Bryan Singer, les Matrix des Wachowski et les Retour vers le futur de Zemeciks. Avant, je ne prenais le cinéma que pour me divertir, mais depuis quelques années, je me rend compte qu'il peut nous divertir autant qu'il peut nous faire réfléchir. C'est pour cela, peu importe le type de film que je regarde, j'essaye de voir si le rélisateur veut nous dire quelque chose à nous spectateur.

LAISSER UNE RÉPONSE

Veuillez saisir votre commentaire !
Veuillez entrer votre nom ici