Date de sortie 25 août 2017 sur Netflix (1h 41min)
De Adam Wingard
Avec Nat Wolff, Margaret Qualley, Lakeith Stanfield, Paul Nakauchi, Shea Whigham, Michael Shamus Wiles, Matthew Kevin Anderson, Jessica McLeod …
Genres Thriller, Epouvante-horreur, Fantastique
Nationalité Américain

 

Synopsis

Un étudiant trouve accidentellement un Death Note. Il suffit d’écrire le nom de la personne à châtier et d’avoir en tête son visage pour que cette dernière meure d’une crise cardiaque.

 

L’AVIS D’OREL

Voici que l’adaptation de Death Note, qui est d’après sont réalisateur une adaptation libre, et une adaptation beaucoup trop libre en réalité. Le réalisateur se moque de tout, et des fans en premier sachant que ça n’allait pas plaire pour la plupart. Ce film est t’il une forme de provocation, de la part du réalisateur? On est en droit de se demander, si c’est le cas. Le jeune garçon s’apelle Light comme le manga, mais comme nom de famille Turner un peu normal vu que c’est une adaptation Américaine. Ce jeune garçon lycéen, trouve une Death Note qui tombe du ciel, et apparaît Ryuk un dieu de la mort qui a fixé les règles a suivre inscrite dans le Death Note. Il suffit d’inscrire, un nom avec son visage et la personne meurt. Pour se venger c’est parfait, dès la première mort on croirait qu’il s’agit d’un nouvel épisode de Destination Finale avant un tas d’enchaînements entraînant la mort de la victime qu’a choisi Light.

Les personnages manque de travail, et n’ont aucun charisme qu’es que cet acteur joue Light? Mais le pire reste le comédien interprète de L. Mais commençons par son réalisateur Adam Wingard réalisateur de V/H/S 1et 2, The Guest du reboot du Blair Witch, et en 2019 il sortira Godzilla vs Kong, une rencontre de deux titans qu’on est en droit de craindre. Cette année il adapte le manga Death Note pour Netflix, ou on ne comprend pas trop l’utilité de cette adpatation. Car Death Note c’est avant tout le manga a lire, mais aussi l’animé qui reprend ce qu’on lit dans le manga. Puis y’a aussi le film live version Japonaise, considéré pour beaucoup comme une purge. Une version déjà beaucoup mieux, que cette version de Adam Wingard. Des morts qui ressemble toute quasiment, a Destination Finale si bien qu’on dirait limite un remake de cette saga qu’une adaptation du manga. Des effets gore bien réussi, et un design de Ryuk interprété Willem Dafoe en motion capture, est la seule chose de bien qu’on retiens de bien dans ce film.

Le traitement des personnages est catastrophiques, L ne correspond pas du tout a l’original. Light n’a rien d’intéressant aucun développement. Pour revenir a L il est beaucoup trop différent, certes il s’agit d’une adaptation libre. Mais là elle s’avère trop libre, il ne rend pas hommage au manga. Tout les personnages, sont aussi mal écrit les uns que les autres, le réalisateur en fais des personnages stupides Ryuk et le mieux traité mais ce n’est pas parfait. Quand au casting, ça aurait pu être mieux bien que je n’ai rien contre Nat Wolf, le comédien ne colle pas au personnage de Light un manque de charisme évident, qui enlève toute la saveur du personnage. Le film possède une certaine ambiance, intéressante certes mais mal exploité. A faire une adaptation libre, le réalisateur Adam Wingard en fais une adaptation beaucoup trop libre du manga. Trop de changement qui ne rendent aucunement hommage a l’oeuvre original, et c’est bien dommage.

 

L’AVIS DE CHARLES

Je suis un afficionado du manga et de la série animée (j’ai enfin terminé cette dernière il y a quelques semaines). Remarquable d’écriture et de sous-textes sur la justice en général et le pouvoir de décider la vie d’autres, Death Note est une œuvre m’ayant beaucoup marqué tant par sa vision du Japon mais aussi du monde. Rien d’illogique de l’adapter au cinéma à partir de 2006 en trois films (en fait, le troisième long-métrage est une nouvelle histoire par rapport au manga). Forcément, les deux premiers films prenaient des raccourcis à cause du temps des oeuvres, mais le résultat n’était pas mal. Disons que c’était très très fidèle par rapport à ce qui pouvait être montré, que ce soit l’attitude des personnages, les énigmes, les points phares de l’histoire, etc. Puis est arrivé un film centré sur L, jusqu’à ce jour fatidique du 25 Août 2017, diffusion sur Netflix de Death Note fait par les états-uniens.

Exit la pseudo-polémique sur la fidélisation de l’histoire, des personnages ou même du sous-texte du manga original : cela ne m’intéresse pas, je sous ouvert à toute les adaptations (quand elles restent morales) et c’est cette version de 2017 qui nous intéresse dans cette article, les comparaisons avec les autres œuvres sont bien sûr incontournables. Vous est-il déjà arrivé de voir un film, de l’apprécier sans plus et après réflexion, de vous rendre compte que quand même, c’était un peu raté ? Cette remise en question fut personnelle et je l’avoue, quelques chroniqueurs amateurs (de qualité, ils se reconnaîtront) sur la sphère Twitter ont mis le doigt sur des éléments qui en effet sont loupés, d’où mon interrogation sur mon visionnage. J’aime voir les avis de ceux qui « aiment » et ceux qui « aiment pas », les deux sont intéressants à écouter, aussi bien ceux qui ont les mêmes idées que moi et le contraire, car eux et moi avons raison, nos avis se complètent. Je vous préviens, ça SPOILE très vite maintenant, le film de 2017 et le manga, et il y aura un peu d’ironie. Vous êtes prévenus.

Après cette petite grande introduction, qu’est-ce que je pense de Death Note version Netflix ? C’est moyen. Déjà, l’histoire, le déroulement de l’intrigue, l’écriture des personnages et le jeu des acteurs. Le pitch est le même que d’habitude dans Death Note, un jeune étudiant intelligent ramasse un cahier qui tombe près de lui. Avare de justice, il découvre les pouvoirs du cahier et fait la rencontre de Ryuk (fichtre que cette rencontre est bâclée), et enfin son papa est un policier. C’est le minimum syndical. Mais surtout c’est un déluge de choses vues et revues. Le héros est intelligent, donc forcément il résout des équations très compliquées (dans leur univers, on fait les tests de QI comme ça, j’en suis sûr), enfin pas si intelligent que ça vu qu’il dit à une fille avec qui il veut jouer aux dominos que le cahier a des pouvoirs (inenvisageable dans le manga sauf dans des conditions très particulières) et qu’il se fait choper parce qu’il marchande la rédaction de devoirs de lycéens de son établissement (c’est l’Amérique, tu crois quoi). Le héros s’appelle Light Turner (Light, comme dans le manga). C’est marrant parce que Light, c’est un terme anglais qui veut dire « lumière ». Ses actes ne reflètent clairement pas des éclairs de génie. Sa coupe de cheveux aussi claire qu’un tonnerre (champ lexical de la lumière, tu l’as remarqué, bravo) et ses cris de « fragile » (ou de David Lafarge, prenez la comparaison qui vous convient) le rendent en plus très peu crédible dans sa soif de se venger des « méchants ». Cela peut se justifier par la mort de sa mère, admettons. Et là je ne vous parle pas de ce Light par rapport à Light Yagami nécessairement, je vous parle de ce personnage en tant que tel dans ce film. Bon si, il élabore un plan très efficace qu’on découvre à la fin, pas si bête le garçon. Bon, découvrir est un bien grand mot, mon petit chien de 3 mois l’avait compris au bout de 20 minutes, il me l’a aboyé (je vous assure que je ne suis pas illuminé, je parle le chien). L’un des très gros soucis du film, c’est la facilité pour L de comprendre le rôle de Light dans l’affaire des multiples morts survenues aux États-Unis et à l’extérieur (notamment au Japon, oublie pas que le manga se passait là-bas à la base). Le L du manga calculait une tonne d’hypothèses avant de conclure que Light était Kira et fermait petit à petit les échappatoires pour qu’il arrive à l’avoir. Ici, L devine tout, limite c’est un Dieu. Et on ne parle pas des yeux de la mort dans ce film donc c’est complètement facilité. L’idée de la fille qui est excité par le pouvoir de Light avec son cahier était superbe. Mais elle n’a aucune raison apparente d’agir ainsi, ce n’est pas un défaut pas, c’est plus une preuve de l’écriture rapide du scénario. Aucun personnage n’est iconique : ni L, ni Light, ni Watari : seul Ryuk garde un côté énigmatique et fascinant et son design reste très classe, souvent caché, dans l’ombre, tel un élément devant resté le plus éloigné de la situation dans les apparences (comme, tiens donc, Light dans le manga). L’histoire est un couloir où on voit la sortie rapidement (j’avoue que je ne m’attendais pas à voir une grande roue à la fin, peut-être parce que j’ai fait très peu de parcs d’attraction dans ma vie), les acteurs sont peu crédibles sauf Ryuk, les sous-lectures sont à peine effleurées, il ne s’agit ni plus ni moins d’un « duel » entre le tueur et l’enquêteur.

Tout n’est pas mauvais. Je pense avoir vu des références à Destination Finale, Tueurs Nés et Seven. Destination Finale (le premier film de la saga date de 2000) car les noms écrits dans le cahier influencent la mort de ces personnes mentionnées dedans et l’enchaînent des morts se passe comme dans la saga d’horreur, Tueurs Nés pour le couple sadique que forme Light et sa concubine Mia et Seven pour le choix de quelques couleurs et le déroulement de l’enquête (je suis peut-être allé chercher loin pour le film de Fincher mais je tente). La version français est cool, surtout la voix de Ryuk (Emmanuel Karsen), la même que dans l’anime. De plus, les américains s’approprient l’œuvre en installant des relations entre certains personnages qu’on voit davantage chez eux (le père flic et le fils, Light et sa copine par exemple). La musique est bien, je l’ai déjà entendue pleins de fois mais elle se pose tranquillement, elle est discrète, un petit côté électro agréable à entendre (proche d’une musique de chez Refn).
Si j’étais vraiment un mec malin et en manque, j’aurai écrit dans le cahier la chose suivante pour tuer quelqu’un : « Mia a très envie de moi, me pépom mon gros dard, me fait l’amour sauvagement, puis elle se barre dans une grande roue et tombe ». Au moins ça a le mérite d’être original et romantique, non ? Je ne savais pas comment finir ma chronique sur Death Note, l’auteur du film non plus.

L’AVIS DE LIAM

Alors que personne n’a oublié l’échec cuisant que fut « Dragonball Evolution », Netflix vient de sortir une adaptation américaine du manga « Death Note ». Alors, four annoncé ou agréable surprise ?
Light Turner trouve un jour un Death Note, un cahier qui tue chaque personne dont le nom est inscrit à l’intérieur. Accompagné de Mia et du dieu Ryuk, il va alors chercher à améliorer le monde en tuant les criminels. Mais le détective renommé L ne le laissera pas faire…
Le travail d’adaptation est extrêmement compliqué, surtout de nos jours où chaque fan de la source originale peut exprimer sa rage à l’annonce même d’une relecture. Or, c’est par la réappropriation qu’une œuvre peut se transcender. Le mot réappropriation est en effet celui qui convient le mieux au film d’Adam Wingard. Il suffit de voir la manière dont il ne prend que les bases du manga ainsi que quelques noms pour essayer d’offrir quelque chose de neuf. En effet, à quoi bon faire un copier-coller de la source originale ou bien replacer le film au Japon étant donné que cela a déjà été fait ? L’américanisation du récit était donc une idée intéressante qui méritait le coup d’œil. Mais plus que décaler l’intrigue dans un pays étranger, le film Netflix décale les personnalités de ses protagonistes. Pas besoin d’aller loin sur internet pour voir que cette tournure fait beaucoup parler en mal, mais cette évolution permet une autre vision des personnages. Light gagne encore plus en nuances de par son chemin narratif, tout comme L, Mi(s)a ou un Ryuk bien plus effrayant que drôle. Les acteurs arrivent à leur donner vie correctement et permettent de rendre l’avancée du récit moins attendue.

L’avancée de l’histoire est également intéressante. Vendu par Wingard comme rempli de « grossièretés (oui), de gore (un peu) et de sexe (pas du tout) », « Death Note » n’aurait pu être que transformé de manière purement commerciale et mécanique. Mais à nouveau, c’est par son aspect humain (et donc imparfait) qu’il passionne. Les zones morales sont de plus en plus grises, les questionnements pertinents (peut-être moins que le manga mais là n’est pas la question) et cet aspect plus terre à terre permet de récupérer une empathie peut-être perdue par certains en constatant les différences notoires avec la source originale. On peut déplorer certaines facilités (notamment le coup du « Watari ») et le fait qu’en une heure quarante, le film semble vouloir raconter plus qu’il ne le fait. Mais son fond et sa forme permettent un intérêt fort. Ainsi, les premières morts visibles prennent une tournure gore proche de « Destination finale » mais se font de moins en moins graphiques lorsque les protagonistes se sont habitués à écrire des noms dans le Death Note. Adam Wingard arrive à garder une mise en scène intéressante et se plie au récit de manière convaincante.

Imparfait, « Death Note » l’est, immanquablement. Mais il est tout autant divertissant, étonnamment drôle et assez inattendu. Alors, au lieu que de cracher dessus comme si c’était la pire adaptation jamais portée sur un écran, peut-être faudrait-il réfléchir au sens même d’adaptation et comment Wingard a pu faire quelque chose d’assez couillu en ce moment par rapport au manga original. Sachant que ses créateurs auraient apprécié le film malgré ses (NOMBREUSES !) différences, il serait en effet nécessaire de se questionner sur la manière de gérer une relecture, aussi bien au niveau de la source que de la manière de ses fans de gérer ladite relecture…

 

Bande annonce


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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

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