EVEREST-Affiche-France

 

De: Baltasar Kormákur

Avec: Jason Clarke, Josh Brolin, Keira Knightey, Jake Gyllenhaal, Michael Kelly..

Inspiré d’une désastreuse tentative d’ascension de la plus haute montagne du monde, Everest suit deux expéditions distinctes confrontées aux plus violentes tempêtes de neige que l’homme ait connues. Luttant contre l’extrême sévérité des éléments, le courage des grimpeurs est mis à l’épreuve par des obstacles toujours plus difficiles à surmonter alors que leur rêve de toute une vie se transforme en un combat acharné pour leur salut.

Reprenant cette incroyable histoire vraie, l’immersion n’en a été que plus impressionnante en 3D, évidement on est avec eux dans leurs folies et leurs douleurs et c’est parce que l’on peut ressentir leurs états d’âmes que le film marche aussi bien.

Le casting est vraiment très bon avec un Jason Clarke en chef d’épique, Josh Brolin en alpiniste sur de lui ou un Jake Gyllenhaal toujours en recherche de personnages forts à interpréter, je passe les autres mais ils sont de toute manière tous très convainquant. Le seul point faible du film c’est justement le traitement de ses personnages qui là n’est vraiment qu’effleuré pour favoriser le développement de thèmes comme le dépassement de soi même, marquer son nom dans l’histoire ou encore rester soudé face aux épreuves. Que l’on approuve ou pas leurs choix on ne peut pour autant rester insensible. Un film où l’émotion n’est pas placée dans un rapport à l’empathie mais dans un constat très pragmatique des limites personnelles et physiques des personnages.

Jake Gyllenhaal, Jason Clarke et Josh Brolin en croisette
Jake Gyllenhaal, Jason Clarke et Josh Brolin en croisette

 

C’est généralement un genre casse gueule pour moi ce style de film car cela à tendance jouer beaucoup trop sur la surenchère dans les situations. Des films catastrophes comme 2012 ou La grande innondation mais ses films là sont l’éventualité de ce qui pourrait arriver hors là on relate une histoire vraie et on doit donc être au plus juste des événements passés. Les effets spéciaux sont très biens faits mais surtout bien dosés car le réalisateur n’en abuse vraiment pas favorisant avant tout ses personnages c’est là qu’il réussit à nous tenir en haleine jusqu’à la fin.

Il aurait manqué à un tel film un vrai parcours à travers nos personnages sur leurs vies mais il n’en est rien qu’il se contente de relater l’histoire et cette ascension et la 3D permet réellement d’aller au plus près d’eux et qui est avant tout à la recherche du réalisme un très bon film qui raisonne encore plus fort quand on sait que c’est tiré de la réalité. Allez le voir


Article précédentLes ailes de l’enfer, de Simon West
Article suivantAntigang
Une passion depuis tout petit, qui a grandi avec les films de De Funès et Bourvil que ma grand-mère me faisait découvrir. J’ai toujours aimé cet univers... Leonardo Dicaprio ou Tom Hanks ont contribué à me faire rêver année après année. J’ai écrit au lycée un court-métrage dans le cadre de l'option "audio-visuel", puis on s’est attelé à le réaliser. Je suis passé par la caméra - devant ou derrière, du casque-son à la perche. Toutes les étapes étaient plaisantes à faire et cela a confirmé que je voulais continuer dans cet univers car c’est le mien tout simplement, c’est la ou je me sens bien. Le futur je ne le vois que dans le cinéma. J’ai toujours voulu être acteur, quand je vois un film, il y a toujours un rôle ou je me dis : "tiens, j’aurais aimé être ce personnage !" Ce sont bizarrement rarement les 1er rôles que je trouve les plus intéressants. J’ai écris un scénario pour un jour, si je perce, pouvoir le réaliser... après avoir passé quelques années à apprendre avant bien évidement ! J'ai tourné dans un court métrage du réalisateur Florian Hessique qui avait pour titre "je ne dirai plus jamais je t'aime" dont la photo est d'ailleurs tirée. J'ai figuré dans la web série"Germains germaines" dont les réalisateurs sont maintenant des amis... Et je suis preneur de tous projets ! Le cinéma, il n’y a pas une journée sans que j’en parle ; ça fait tout simplement partie de moi ! une citation de Marin Scorcese m'aide à avancer chaque jour "Je faisais mon chemin mais le cinéma était une obsession".

LAISSER UNE RÉPONSE

Veuillez saisir votre commentaire !
Veuillez entrer votre nom ici