images (1)                                                                        Quelques années après la Guerre de Sécession, le chasseur de primes John Ruth, dit Le Bourreau, fait route vers Red Rock, où il conduit sa prisonnière Daisy Domergue se faire pendre. Sur leur route, ils rencontrent le Major Marquis Warren, un ancien soldat lui aussi devenu chasseur de primes, et Chris Mannix, le nouveau shérif de Red Rock. Surpris par le blizzard, ils trouvent refuge dans une auberge au milieu des montagnes, où ils sont accueillis par quatre personnages énigmatiques : le confédéré, le mexicain, le cowboy et le court-sur-pattes. Alors que la tempête s’abat au-dessus du massif, l’auberge va abriter une série de tromperies et de trahisons. L’un de ces huit salopards n’est pas celui qu’il prétend être ; il y a fort à parier que tout le monde ne sortira pas vivant de l’auberge de Minnie…De: Quentin Tarantino Avec: Kurt Russel, Samuel L Jackson, Tim Roth, Jenifer Jason Leigh, Walter Goggins, Michael Madsen.. Genre: Western Durée: 2h47

2048x1536-fit_quentin-tarantino-tournage-8-salopardsAux non adeptes de monsieur Quentin Tarantino fermait cette page et traçait votre chemin ce que vous y verrez ne vous conviendra pas. C’est là que l’on voit que sur le temps il est intéressant de juger la filmographie d’un réalisateur. Certains touchent à tout sans jamais ne laisser une propre empreinte, une propre identité. Pour d’autres c’est une évidence on reconnait leur manière de filmer, leur rapport à l’image, l’ambiance ou la musique. Je pense notamment à monsieur Christopher Nolan (Inception, Interstellar) à monsieur David Finsher (Gone girl, Zodiac) à monsieur Sam Mendes (Les sentiers de la perdition, les noces rebelles) pour ne citer qu’eux. Hé bien c’est également le cas de monsieur Quentin Tarantino et cela se ressent dans toute la durée de son film qu’il a lui même écrit et dirigé, il ne fait de films que dans un style précis: humour noir, dialogues percutants, violence tournée au ridicule à l’absurde, beaucoup de jets d’hemoglobines et le racisme comme thème permanent dénoncé dans chacun de ses films. Un huit clos fort cocace qui n’est pas sans rappeler Reservoir Dogs, un de ses anciens films et n’hésitant pas à faire des clins d’oeil à chacun d’entre eux. Un huit clos ou la paranoia est le maître mot et ou la mort n’est jamais très loin, y revenant également à une période de l’histoire, revenant sur la guerre de Secession. J’ai beaucoup de mal avec monsieur Tarantino je dois l’avouer il démontrait son amour des arts martiaux pour Kill Bill, et je n’aime pas du tout ce film que se soit le 1er ou le second. J’adore Reservoir Dogs et Pulp Fiction, je ne supporte pas Inglorious Basterds dans sa violence malgré son casting toujours aussi bien trouvé. J’adore Django Unchained sur une grande partie, le délaissant à la mort du docteur que je trouve trop expédiée et puis je n’arrive plus à savourer autant, le personnage jouait brillament par Christoph Waltz contribuait beaucoup.

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Ce dernier réunit une nouvelle fois un casting de folie je vais les nommer dans l’ordre d’apparition sur la photo: Kurt Russel (Bone Tamahawk, Boulevard de la mort), Samuel L Jackson (Django, Star wars) Jennifer Jason Leigh (The machinist, Existenz), Michael Madsen (Reservoir dogs, Kill Bill), Tim Roth (Mobius, l’incroyable Hulk), Walter Goggins (American Ultra, Django Unchained)..

Pour moi le personnage le plus charismatique est bien son premier Mr Kurt Russel qui donne énormément d’ampleur à son personnage, de force une présence à l’écran indéniable et son second Samuel L Jackson probablement le duo le plus cool à jouer sur une totalité de rôles de salops tous plus intéressant les uns que les autres, et l’actrice féminine seule face à cette meute d’hommes s’en tire haut la main. Elle est brillante. Kurt Russel est annoncé comme pouvant interprété le père de Chris Patt dans les gardiens de la galaxie 2, une idée qui m’enchante énormément tant il s’intégrerait sans mal à l’univers. L’humour y est bien au rendez vous, le sang également. Quentin Tarantino continue à filmer ce qu’il aime et le fait toujours avec passion, amour. C’est cette générosité qui se ressent à l’écran et qui nous est, retransmise. Les acteurs prennent plaisir à jouer et les scènes passent à une vitesse folle surement l’un de ses meilleurs films qu’il vient de réaliser son 8ème. Tarantino a choisit de ne faire que 10 films dans sa filmographie voulant rester au sommet de son art ou du moins de son amour qu’il retransmet ne voulant pas faire le film de trop, on le comprend et on respecte cette décision, quand on imagine qu’il ne lui en reste plus que 2 peu de chance que l’univers des futurs soient différents il va fermer la boucle d’un genre qu’il aura nourrit sur 10 films.

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Des décors somptueux rappelant son précédant Django à sa musique plus dicrète, son charme kitsh, et son ambiance qu’on attend d’un Tarantino tout y est,  tout ce qui fait un bon Tarantino pour les fidèles vous ne serez pas décus, allez voir ce film mais surtout restez toujours sur vos gardes!.

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Une passion depuis tout petit, qui a grandi avec les films de De Funès et Bourvil que ma grand-mère me faisait découvrir. J’ai toujours aimé cet univers... Leonardo Dicaprio ou Tom Hanks ont contribué à me faire rêver année après année. J’ai écrit au lycée un court-métrage dans le cadre de l'option "audio-visuel", puis on s’est attelé à le réaliser. Je suis passé par la caméra - devant ou derrière, du casque-son à la perche. Toutes les étapes étaient plaisantes à faire et cela a confirmé que je voulais continuer dans cet univers car c’est le mien tout simplement, c’est la ou je me sens bien. Le futur je ne le vois que dans le cinéma. J’ai toujours voulu être acteur, quand je vois un film, il y a toujours un rôle ou je me dis : "tiens, j’aurais aimé être ce personnage !" Ce sont bizarrement rarement les 1er rôles que je trouve les plus intéressants. J’ai écris un scénario pour un jour, si je perce, pouvoir le réaliser... après avoir passé quelques années à apprendre avant bien évidement ! J'ai tourné dans un court métrage du réalisateur Florian Hessique qui avait pour titre "je ne dirai plus jamais je t'aime" dont la photo est d'ailleurs tirée. J'ai figuré dans la web série"Germains germaines" dont les réalisateurs sont maintenant des amis... Et je suis preneur de tous projets ! Le cinéma, il n’y a pas une journée sans que j’en parle ; ça fait tout simplement partie de moi ! une citation de Marin Scorcese m'aide à avancer chaque jour "Je faisais mon chemin mais le cinéma était une obsession".

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