Date de sortie : 13 juin 2019 (1h 36min)
Réalisateur : Kenji Kodama
Doubleurs français : Vincent Ropion, Danièle Douet, Thierry Mercier, Agnès Gribe
Genre : Animation
Nationalité : Japonais
Compositeur : Taku Iwasaki

« C’est bien vous qui avez fait appel à moi, non ? »

City Hunter a décidément le vent en poupe en 2019 ! Après la très bonne adaptation de Philippe Lacheau en début d’année, c’est Kenji Kodama qui remet en scène l’irrésistible détective privé dans un long métrage animé intitulé Nicky Larson Private Eyes, qui mêle efficacement humour, action et dramaturgie, renforcé par une technique de grande qualité. La direction artistique est brillamment modernisée avec de belles images de synthèse, des dessins aux contours moins carrés et une animation très fluide, certains panoramas étant vraiment sublimes grâce aux couleurs pastels qui ressortent du fond. Contacté par Iris Woods, une mannequin dont le père est « accidentellement » tué lors de l’introduction du film, Nicky doit faire face à une bande de mercenaires cherchant à s’en prendre à Tokyo tout entière via un trafic d’armes modernes contrôlables à distance. Laura retrouve quant à elle un certain Christopher, un ami d’enfance parvenu à la tête d’une puissante société qui va tenter une romance dangereuse avec elle.

Un design bien plus féminisé pour Laura.
« Un dîner pareil, c’est un coup à tomber amoureuse. »

Pendant ce temps, Nicky garde un œil sur Iris tout en enquêtant sur ses menaces non sans un certain humour. Fidèle à lui-même, ce dernier ne peut s’empêcher d’arborer un faciès de pervers au moment où on s’y attend le moins, ce qui lui vaut toujours de nombreux coups de massue entre autres neutralisations efficaces. L’humour passe aussi par une petite mascotte formant une ligne horizontale en plein écran avec des points tandis qu’un personnage affiche un visage gêné suite à une vanne, et par une absence quasi totale de censure concernant l’érotisme. On trouve notamment Nicky qui frotte sa tête entre les seins d’une fille, un passage où il joue lui-même le strip-teaseur dans un bar (une émoticône cachant son entrejambe les cas échéants) et un doublage français parfois très cru avec des mots comme « blaireau » et « coup » (en référence aux fameuses faveurs que lui doit son ex). La VF est à ce propos très réussie, la totalité des personnages (excepté Mammouth) ayant conservé leur doubleur d’origine, et Philippe Lacheau himself incarnant la voix derrière le méchant.

Un magnifique panorama.
« Ça f’sait un bail ! »

Les points forts du film sont nombreux, à commencer par un scénario bien élaboré avec moult protagonistes et des séquences d’action qui en jettent, Nicky Larson étant toujours une sorte de Superman évitant les balles et mettant à terre à lui tout seul des armées d’humains et de drones de combat. Des musiques bien connues comme « Footsteps » et « Get Wild » ainsi que de superbes génériques de début et de fin en version japonaise viennent s’encastrer directement dans la narration. L’univers de la série va même jusqu’à donner un rôle aux trois héroïnes de Cat’s Eyes de Tsukasa Hojo après une brève apparition dans leur établissement éponyme. Classique dans son déroulement et ses thématiques, Nicky Larson Private Eyes fait bien plus que le minimum syndical grâce à une réalisation de très haute volée qui rappelle à quel point la licence peut étonner en qualité !

« Est vraiment puissant celui qui met sa force au service des plus faibles. »

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Salut à tous ! Fasciné par le monde du cinéma depuis toujours, j'ai fait mes débuts avec Mary Poppins et La soupe aux choux, mais aussi de nombreux dessins animés (courts métrages Disney avec Mickey, Donald et Dingo ; longs métrages Disney avec Alice au pays des merveilles en tête ; animés japonais avec Sailor Moon et Dragon Ball Z ; j'aime aussi particulièrement Batman et Tintin). Mes années 90 ont été bercées par les comédies de Jim Carrey (Dumb & Dumber en tête), ou d'autres films que j'adore comme Les valeurs de la famille Addams, Street Fighter, Mortal Kombat, Casper et Mary à tout prix). C'est pourtant bel et bien Batman Returns qui figure en haut de mon classement, suivi de près par The Dark Knight, Casino Royale, Dragon l'histoire de Bruce Lee ou encore Rambo. Collectionneur, j'attache de l'importance au matériel et j'ai réuni deux étagères pleines de films classés par ordre chronologique. Il va sans dire qu'il m'en reste encore beaucoup à voir...

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