20151024_130910Résumé du film

Après avoir survécu aux attaques de Chucky, une poupée psychopathe possédée par l’esprit d’un serial killer, le jeune Andy se retrouve sans sa mère, internée dans un hôpital psychiatrique. Il est recueilli par une famille d’adoption, les Simpson, un couple calme, sain, adoptant des enfants sans parents. Pendant ce temps, des employés de la société fabriquant les poupées brave gars, récupèrent la dépouille calcinée de Chucky et décident de la restaurer. Ce qu’ils ignorent, c’est qu’en faisant ceci, ils ont commis l’irréparable, Chucky, au contact de l’électricité, ressuscite. Bien décidé à se venger d’Andy et enfin s’emparer de son corps, la poupée ne tarde de pas à retrouver la piste de l’enfant et, profite de l’arrivée similaire d’une autre poupée inoffensive dans la famille des Simpson pour procéder à un changement. Chucky est de retour.

Infos sur le film

Réalisé par John Lafia

Avec Alex Vincent, Jenny Agutter, Geritt Graham

Genre : Epouvante, Horreur

Nationalité : Américain

Durée du film : 1h25 environ

Interdit aux moins de 12 ans

Tenez-vous bien, Chucky revient !

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Notre poupée préférée est de retour et il est très en colère. Un mot un seul pour cette suite : jubilatoire. Je vous rassure, je ne suis pas du genre à prendre plaisir devant le sadisme de cette poupée mais une fois de plus, la voir en œuvre est hilarant et décalé. Son terrain de jeu s’agrandit, tout comme ces plans malfaisant pour parvenir à ses fins : quitter se corps de poupée et redevenir humain. Deux jours pour jours après Jeu d’enfant, la poupée fait son grand retour. Après un premier opus glauque, mystérieux et terrifiant, Chucky La poupée de sang change un poil son ambiance et se tourne vers un film horrifique jouant beaucoup sur l’humour de la poupée à la répartie décapante.

Les premières minutes du film

Andy pensait ravoir une vie normale. C'était sans compter sur le retour de Chucky.
deb Andy pensait ravoir une vie normale. C’était sans compter sur le retour de Chucky.

Membres arrachés, corps calciné, il ne reste plus grand-chose de Chucky. On ne nous le montre pas on comprend clairement que, dans l’appartement du jeune Andy et de sa mère, la compagnie de jouet responsable de la création de la poupée brave gars essaye de gérer la mauvaise publicité suite à ses évènements. Sur les lieux, des employés ont récupérés les restes de la poupée. Les premières images du film débutent sur la remise en état de Chucky. Séquence très détaillée et particulièrement intéressante qui nous montre la conception de cette poupée. Après avoir subit un bon détartrage, un peeling sur tout le corps, une réimplantation capillaire et un remembrement, Chucky ressemble de nouveau à quelque chose. Pendant la restauration de la poupée, un court circuit pendant la remise des yeux de la poupée tue « accidentellement » un des ouvriers, ramenant en même temps Chucky à la vie. Le PDG de la société qui a assisté à cela, recommande de dissimuler le décès de la victime. Chucky est enfin achevé et est emmené hors de l’usine par Mattson, l’assistant du chef de direction. Ressuscité, Chucky a un nouveau cœur et est toujours possédé par l’esprit de Charles Lee Ray. Après avoir réussi grâce à Mattson à retrouver la piste d’Andy, Chucky l’étouffe avec un sac en plastique. De son coté, Andy est placé dans une famille d’accueil suite à l’internement en hôpital psychiatrique de sa mère. Encore sous le choc de tout ce qui lui est arrivé, le jeune garçon tente de retrouver plus ou moins une vie normale dans cette famille par intérim. Il fait la connaissance de Kyle, une jeune femme « sosie du look vestimentaire de Madonna dans les années 90 », elle aussi adoptée par le couple. Chucky, quand à lui, trouve rapidement l’emplacement de la maison des Simpson et réussi à se faufiler à l’intérieur prenant au passage la place d’une autre poupée brave gars, Tommy, qui était déjà présente au domicile.

Chucky est et restera votre ami pour la VIE !

Chucky va apprendre les bonnes manières à une maitresse d'école.
maitressechuckChucky va apprendre les bonnes manières à une maitresse d’école.

Très peu de suites de films sont aussi bonnes que l’original. Parfois on retrouve les mêmes ingrédients et le même acheminement. Cette suite fait un peu plus dans l’originalité, l’inventivité et l’intelligence font de se film une vraie réussite. Plus de meurtres mais surtout plus d’humour noir dans cette suite. Chucky La poupée de sang s’avère être aussi efficace que le premier. Le coté mystérieux présent dans le premier film n’est plus là mais la menace, elle, est de retour. Dans cette suite, le pauvre Andy, qui avait été manipulé par sa poupée possédé par un serial killer, va voir de nouveau la menace planer sur sa tête. Le pauvre garçon dont la mère a été internée suite aux évènements survenus dans le film précédent, tente de retrouver un semblant de vie normale dans sa famille d’accueil. Malgré le fait que sa mère lui manque terriblement, il se fait à l’idée que pour le moment, il devra vivre dans une autre famille. Une famille saine d’esprit, calme, accueillante, aimante, Andy est de nouveau heureux. C’était sans compter sur Chucky qui va de nouveau ruiner la vie du pauvre enfant (toujours autant choqué par les agissements de la poupée qu’il aimait par-dessus tout) qui va en baver tout au long de notre film. Mais cette fois, le jeune garçon ne compte pas se laisser faire. Même si il ne peut pas faire grand-chose pour se défendre physiquement et moralement, Andy compte bien prouver une fois de plus aux adultes que la poupée est en vie. Le personnage toujours interprété par Alex Vincent gagne un peu plus en profondeur. Son coté naïf du premier opus s’en est allé mais son innocence, elle, demeure présente. On le sent néanmoins un peu passif à des moments même si je pense que le sentiment de peur l’empêche de vraiment s’activer face à cette poupée. La deuxième partie du film « la plus fun du film » nous permettra quand même de voir que le jeune garçon tentera le tout pour le tout pour se débarrasser une bonne fois pour toute de Chucky. Petit effet « sadique » sur le spectateur, on prend presque un malin plaisir à voir la poupée continuer à jouer des tours à l’enfant impuissant dont la phrase fétiche sera de retour « c’est pas moi c’est Chucky » provoquera de moments de rigolade. On t’a dit Andy que ce n’était pas bien de mentir ! Le pauvre gosse finira dans un asile psychiatrique, moi je vous le dit !

Chucky beaucoup plus présent

Chucky, roi de la répartie.
chuckytel              Chucky, le roi de la répartie.

Nous avons confirmation: Chucky est vraiment rancunier. A peine remis en état de marche, il n’a qu’un désir : mettre la main sur Andy. Dans cette suite, Chucky tient une place un peu plus importante que dans le premier film où on le voyait très peu à l’action. Dans celui-ci, le budget étant un peu plus conséquent (9millions pour le premier contre 13 millions pour celui-ci), de nouvelles animations sont possibles, rendant encore plus crédible le personnage. Les mimiques du personnage sont plus expressifs (les petits rictus lorsqu’il ricane de manière cruelle), les effets lorsqu’on le voit marcher ou faire telle ou telle action où l’on voit tout son corps bougée donnent l’illusion qu’il est réel. Le film date quand même des années 90. Déjà pour l’époque, on se laissait déjà prendre au jeu, mais même de nos jours, ca marche toujours autant. Dans le premier opus, les protagonistes n’ont pas été tendres avec lui. Jeté dans une cheminée, les membres arrachés par les tires au pistolet, ne restait plus grand-chose de lui. Pour cette suite, attendez-vous à le voir en baver encore plus. La poursuite laissée en suspend dans le premier reprend dans cette suite bien plus rythmée que Jeu d’enfant. Le suspense est toujours là et le scénario, même s’il est plus ou moins prévisible, y ressort pas mal d’ingéniosité. Chucky est plus sadique que jamais, ses répliques sont tordantes et politiquement incorrect (faisant du le charme du personnage et décrédibilisant son image de poupée adorable) et joue de son apparence de jouet enfantin pour retourner tous les adultes contre Andy. Une fois de plus, personne ne croit l’enfant qui est vu comme une menace pour la société de jouet responsable de la création des poupées brave gars. Société qui se concentrera sur cette affaire de poupée tueuse et tentera de dissiper la publicité négative dont elle est victime. Brad Dourif est de retour pour doubler la poupée et prend toujours autant de plaisir tout comme le doublage français, par Eric Etcheverry qui réussi à faire aussi bien que son homologue américain.

C’est pas moi c’est Chucky qui veut conclure

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endchucLa séquence finale risque de faire plaisir à ceux qui veulent voir Chucky en prendre pour son grade. Mais attention, beaucoup de tension pendant cette scène.

Tout ce que les fans attendent d’un film de Chucky est simple : le voir commettre des meurtres plus ingénieux les uns que les autres, balancer des punchlines et se faire martyriser. Pour cette suite, c’est chose faite, ce qui la rend plus charmante que l’original. Du coté de la musique on retrouve toute la tension déjà présente dans le premier opus avec des airs assez terrifiants. Musique qui permettra au film de garder son identité. Cette suite est en quelque sorte le prolongement du premier opus et même si le nouveau réalisateur, John Laffia, scénariste pour le film précédent, ne montre pas vraiment sa patte de réalisateur mais le travail est très bon. La séquence se passant la nuit où l’orage gronde et où nous voyons Chucky enterrer la poupée brave gars Tommy est sublime. L’effet de vent, la lumière sur notre personnage et son animation font de cette scène une vraie réussite tant sur le plan visuel que pour son ambiance diabolique et terrifiante. La poupée est bien décidée à se venger. Une fois de plus, Chucky va tout faire pour faire porter les accusations sur Andy, ce qui pourrait de nouveau bouleverser son nouveau confort dans cette nouvelle famille d’adoption. Ce second volet commence déjà à se tourner vers l’humour noir plutôt que vers l’épouvante. Idée qui lui fera malheureusement défaut dès le quatrième film. Chucky La poupée de sang est pour moi un poil meilleur que le premier film. Plus fun, plus coloré, un vrai délire de retrouver cette poupée psychopathe balancer des répliques tordantes et s’acharner contre un enfant inoffensif, cette suite se tourne plus vers l’humour que vers l’épouvante, lui permettant d’avoir un plus large public. Facile, prévisible, caricatural (les parents adoptifs d’Andy vivent dans une maison kitsch qui ressemble à une maison de poupée), humour omniprésent, improbable, totalement délirant, une scène finale cultissime et plus que plaisante. C’est divertissant, on passe un bon moment, on vous montre une fois de plus qu’il faut rire de nos peurs, on ne demandait rien de plus.


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Jérémie Ziza (Rédacteur le coin des critiques ciné) Salut à tous, moi c’est Jérémie. Ayant terminé récemment mes études de littérature, je suis actuellement en recherche d’emploi. Je vais innover moi aussi : je suis passionné par le cinéma. Et cette passion, je l’a doit aussi à mon père qui m’a fait découvrir beaucoup de petits bijoux à l’âge d’à peine 7 ans. J’ai commencé par les films avec Arnold Schwarzenegger , Jackie Chan, Sylvester Stallone et puis ca c’est étendu en allant en direction des films du genre fantastique et de science fiction. Tout y est passé : E.T, Jurassic Park, Indiana Jones et aussi mais surtout Star Wars. Les années ont passées, j’ai étendu mon registre en regardant des films de tout genre « films indépendant, comédie, horreur, romance, thriller, biopic, animation » . Tout y est passé. On peut dire que j’ai des gouts diverses et variés, du moment que ca m’émeut. Quand je suis face à un film où les personnages sont attachants, où l’histoire est bien travaillée et aussi mais surtout que la musique me fait vibrer, le film a déjà gagné mon cœur. Du Coté des réalisateurs que j’aime le plus, je citerais déjà trois réalisateurs qui ont enchantés mon enfance : Steven Spielberg, James Cameron et George Lucas. Coté Français, Luc Besson a lui aussi réussi à me faire ressentir des tonnes d’émotions, que ce soit avec « Léon ou bien Le cinquième élément » . Du coté des mes acteurs préférés, j’en ai beaucoup mais celui qui est plus ou moins la pièce maitresse de ma pyramide des acteurs que j’affectionne, c’est Arnold Schwarzenegger. J’ai grandi avec ses films, je continue encore à les regarder même si en toute objectivité et en ayant l’œil critique, certains ne volent pas haut du coté scénario. Pour les autres, je suis un très grand fan de Sylvester Stallone, Jackie Chan, Tom Cruise, Jean Reno, Mel Gibson, Harrison Ford, Johnny Depp, Jim Carrey, Ben Stiller, Robert Downey Jr et bien d’autres. Du coté actrice, j’ai un très grand penchant pour Sandra Bullock, Charlize Theron, Nathalie Portman, Shailene Woodley, Keira Knightley, Ellen Page. Pour terminer j’ai aussi des films que j’appelle « mes films de chevets et dont je ne pourrai jamais me séparer » : Terminator 2, Les Indiana Jones, Les Star Wars, la trilogie de Retour vers le futur, Gremlins, Edward aux mains d’argent, Forrest Gump, Dark Knight « j’ai oublié de vous dire, j’adore les films de super héros », The Crow, Hook, la saga des Rocky. Je préfère m’arrêter là, on y passerait la journée. En attendant de peut être un jour devenir critique de films, je me joins à l’équipe de Le Coin des Critiques Ciné et en vous donnant une analyse des films que j’ai pu voir, mais aussi mon témoignage, mon ressentit et en parsemant tout cela de photos. Salut à tous et n’oubliez pas d’aller au ciné !

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