Date de sortie 5 octobre 2011 (1h 40min)
De Nicolas Winding Refn
Avec Ryan Gosling, Carey Mulligan, Bryan Cranston, Albert Brooks, Oscar Isaac, Christina Hendricks, Ron Perlman …
Genres Action, Thriller
Nationalité Américain
Musique : Cliff Martinez

 

Ryan Gosling au volant

 

Synopsis

Un jeune homme solitaire, « The Driver », conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant – et au volant, il est le meilleur !
Shannon, le manager qui lui décroche tous ses contrats, propose à Bernie Rose, un malfrat notoire, d’investir dans un véhicule pour que son poulain puisse affronter les circuits de stock-car professionnels. Celui-ci accepte mais impose son associé, Nino, dans le projet.
C’est alors que la route du pilote croise celle d’Irene et de son jeune fils. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus seul.
Lorsque le mari d’Irene sort de prison et se retrouve enrôlé de force dans un braquage pour s’acquitter d’une dette, il décide pourtant de lui venir en aide. L’expédition tourne mal…
Doublé par ses commanditaires, et obsédé par les risques qui pèsent sur Irene, il n’a dès lors pas d’autre alternative que de les traquer un à un…

C’est en 2011 que Nicolas Winding Refn se fit vraiment connaître. C’est pour lui l’année de la consécration, avec Drive en compétition à Cannes qui remporte le prix de la mise en scène, amplement mérité. Le réalisateur Danois quitte un peu ses terres pour Drive, dont l’histoire se situe à Los-Angeles. Dès les premières scènes du film, on sent que ce dernier s’inspire de Michael Mann dans Collatéral, ou Heat par exemple, ce que l’on remarquera dans la photographie. Le film séduit rapidement dès sa scène d’ouverture : le réalisateur semble à l’aise aux Etats-Unis où il impose son style visuel et sa violence viscérale, car Drive n’est pas à mettre sous tous les yeux : c’est un thriller choc. À sa sortie en 2011, sans trop en dire, le public lambda pensait voir un énième Fast and Furious, et quelle déception ce fut pour eux : pas de femme qui se dandine, ni de voitures tuning avec des cascades toutes aussi débiles les unes que les autres. Nicolas Winding Refn se concentre sur une histoire simple mais où tout passe par les regards des personnages qui en disent long. Un film qui relança également la carrière de Ryan Gosling, qui désormais ne cesse de cartonner. Dans son ensemble que vaut Drive ?

Il n’a pas de nom ou prénom, c’est juste « le driver », un homme solitaire vivant à Los-Angeles. Il est cascadeur pour le cinéma à Hollywood et conduit la nuit pour les truands. C’est d’ailleurs par ça que le film commence : le Driver explique par téléphone aux truands ses conditions pour les conduire là où ils veulent. Puis vient le moment où il les conduit, une scène d’une intensité rarement vue, à part avec quelques grands cinéastes. Une légère musique de Cliff Martinez accompagne cette scène, une scène d’ouverture grandiose et qui commence très fort. Le film nous montre ainsi le ton du long-métrage, cette scène nous permet de découvrir le personnage du Driver, seulement en partie, car ce n’est qu’une facette de sa personnalité. Un jour, il se rapproche de sa voisine et de son fils, dont le mari est en prison. Le Driver et Irène deviennent amis, Shannon son employeur et ami du garage lui fait une proposition qui va mettre sa vie en danger. En effet, il fait un marché avec un mafieux du nom de Bernie Rose. Le jour où le mari d’Irène sort de prison et doit régler ses dettes, tout est étroitement lié à ce mafieux. Désormais, Irène et son fils sont en danger, et le Driver va tout faire pour les protéger. On voit au fil du long-métrage le vrai visage du personnage du Driver. Le film obtient le prix de la mise en scène en 2011, un prix mérité, car c’est dans sa mise en scène que le film puise toutes ses qualités, et ce dès le début du film avec son inoubliable scène d’ouverture. Le film compte également un certain nombre de scène marquantes et très violentes pour certaines : la scène du motel, l’ascenseur, ou l’exécution de Cook par Bernie Rose avec un couteau. Le cinéma de Nicolas Winding Refn pourra choquer de nombreuses personnes car la violence de ses scènes sont assez hard mais efficace. Des scènes violentes qui nous permettent de découvrir le vrai visage du Driver qui a une sensibilité, son attachement envers Irène et son fils en est la preuve. Ce qu’on pourra retenir aussi du film de Nicolas Winding Refn, c’est la photographie de Newton Thomas Sigel, qui offre des plans magnifiques, les scènes de jour comme nocturnes sont d’une totale maîtrise.

  

Le film possède un scénario très simple, mais reste très captivant, car divers d’éléments scénaristiques captivent le spectateur. Tout se passe surtout par les personnages et leur traitement très travaillé. Peu de dialogues du Driver, mais des regards entre Irène et lui qui en disent long sur leur amitié. L’intrigue reste prenante, même si ça reste une histoire de mafieux plutôt simple, où Refn puise des références un peu partout, notamment chez Scorcese ou Mann. On voit que dans ce scénario de Hossein Amini, qui adapte de l’oeuvre de James Sallis, il se concentre beaucoup sur les personnages, particulièrement sur le Driver et sa relation touchante avec Irène. On retiendra aussi Bernie Rose et Nino, des méchants crédibles, froids, auxquels il ne faut pas se frotter. Car au-delà de cette histoire mafieuse, c’est la relation entre le Driver et Irène qui prend une grande place au coeur du film. Au casting du film, Ryan Gosling dans le rôle du Driver, Carey Mulligan dans celui d’Irène, Bryan Cranston dans le rôle de Shannon. Egalement à l’écran, Ron Perlman en mafieux, et Albert Brooks joue Bernie Rose. De grandes prestations pour un grand casting. Drive est assurément LE film de 2011, Nicolas Winding Refn se fait un nom et impose son style. Il signe un film devenu culte aujourd’hui.

Relecture; David


Article précédentAmmonite de Francis Lee
Article suivantEn octobre sur Netflix
Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

LAISSER UNE RÉPONSE

Veuillez saisir votre commentaire !
Veuillez entrer votre nom ici