le diable s habille en prada afficheRésumé du film

Récemment diplômée en journalisme, Andrea Sachs, jeune femme vivant à New York avec son petit ami, est contactée par une maison d’édition éditant le grand magazine de mode Runway. Dirigé par Miranda Priestly, une rédactrice en chef tyrannique qui recherche une seconde assistante, Andrea se rend très vite compte qu’elle est très loin de s’y connaitre en mode vestimentaire et à son état d’esprit. Qu’importe, c’est son professionnalisme et son intelligence qui semble séduire Miranda. Mais, maintenant devenue son assistante, Andrea, qui se voit heureuse d’avoir le job dont rêve bon nombre de femmes, va très vite déchanter. Entre les incessantes moqueries de sa collègue, les colères de Miranda et ses nombreuses missions impossibles qui influent sur sa vie privée, Andrea perd vite le contrôle de sa vie. Elle devra faire un choix : Sa vie professionnelle ou sa vie personnelle.

Infos sur le film

Réalisé par David Frankel
Avec Anne Hathaway, Meryl Streep, Emily Blunt
Genre : Comédie
Nationalité : Américain
Durée du film : 1h50 environ

Bienvenue dans le monde cruel de la mode

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Le diable s’habille en prada est le genre de comédie qui vous tient en haleine pendant toute sa durée. Un film qui démarre sous les chapeaux de roues et nous mets très vite dans l’ambiance. Nous suivons l’histoire d’Andrea « Anne Hathaway », diplômée en journalisme, qui a réussie à obtenir un entretien pour travailler en temps que seconde assistante pour un grand magazine de mode. Seulement il y a un hic, la jeune femme est très loin de correspondre au type de femme recherchée. Et on le voit très vite lorsqu’elle se prépare avant de partir à son entretien.

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Le réalisateur va jusqu’à nous montrer comment les autres femmes se préparent afin d’accentuer le fait que notre héroïne ne prend pas soin d’elle. Chacune prend le temps de choisir ses vêtements, se coiffer, se maquiller, passant des heures à se préparer. Pour Andrea, vêtements simples, petit coup de peigne, un peu de rouge à lèvre et c’est fini. En arrivant à son entretien, elle est regardée comme un vilain petit canard. Que ce soit ses futurs collègues ou bien sa patronne. Qu’importe, ca sera son professionnalisme et son intellect qui lui permettront d’obtenir le job.

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Seulement, notre jeune femme devra subir les assauts répétés de la tyrannique Miranda »Meryl Streep », rédactrice en chef dont tout le monde dans la rédaction à peur. D’ailleurs, sa première apparition dans cette « fourmilière » est pour le moins hilarante. La reine c’est bien Miranda et on nous le soulignera bien du début jusqu’à la fin. Tout doit être parfait, tout doit être prêt dès que la patronne arrive. Auquel cas, il faudra s’attendre à de fortes représailles. Certes, la femme ne se mettra jamais en colère mais ses propos froid et inhumain en font un être tout ce qu’il y a de plus horrible. Après de nombreuses épreuves lui donnant presque envie de laisser tomber, Andrea réussira à trouver la force qui est en elle pour réussir à tenir têtes à celles et ceux qui veulent la pousser dehors. Ce qui ne manquera pas de marquer Miranda qui essayera encore plus de la poussée à bout.

Le film qui vous fera adorer la mode

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Magazine de mode oblige, il faut que notre film enchaine les stéréotypes. Que ce soit le look vestimentaire des hommes et des femmes de la rédaction du magazine, cette façon de parler très bourgeoise et hautaine, le monde cruel de la mode est donc très bien montré. Ainsi, pour ceux qui comme moi, ne connaissent pas vraiment cet univers, nous nous mettons complètement à la place de cette pauvre Andrea, complètement perdue et découvrirons en même temps qu’elle cet univers. Univers qui se joue surtout sur l’apparence. Problème pour Andrea, il y a un gros décalage vestimentaire entre elle et les autres qui portent des vêtements créés par de grands couturiers. Marques qui ont toutes leur importance dans notre film.

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On le sait tous, l’habit ne fait pas le moine mais créé plutôt cette illusion d’être dans une classe supérieure aux autres. On accentuera aussi sur l’anorexie, l’abus de pouvoir, les préjugés, l’hypocrisie dans ce milieu, sa superficialité, l’hostilité et les crêpages de chignons entre collègues, les critiques, ce monde de requins, tout y passera mais dans un ton léger et humoristique. Andrea est donc dans la fosse aux lions et devra faire tout son possible pour s’adapter et tenir bon. C’était sans compter sur sa patronne qui fera d’elle une vraie esclave « Andrea a 2heures pour aller chercher le manuscrit du prochain Harry Potter sinon elle est renvoyée ».

Aidée « plus ou moins » par la première assistante, Emily « Emily Blunt en peste de service », Andrea comprendra qu’elle est la cible de nombreuses moqueries. Heureusement, elle sera aidée par Nigel « interprété par un Stanley Tucci attachant » qui, malgré lui, deviendra en quelque sorte son mentor, l’encouragera à ne pas abandonner et lui donnera un petit coup de pouce afin qu’elle est droit à un relooking complet « séquence irrésistible digne des émissions de mode avec le avant/après ».

En conclusion

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Un univers de la mode très bien retranscrit, le strass et les paillettes, les grands couturiers, les défilés de mode, les décors New Yorkais, le luxe, l’élégance, cette fourmilière que sont les employés de magazines de mode, vous saurez tout sur ce monde. Une réalisation et mise en scène excellent, un film remplit d’émotions, un jeu d’acteur excellent « mention à Meryl Streep qui sous son apparence cartoonesque est détestable et glaciale à souhait et la maladroite mais charmante Anne Hathaway qui arrive à lui tenir tête», un grand mélange de style de musiques dans la lignée de ce que l’on pouvait entendre dans des films Bridget Jones et qui nous plonge encore plus dans l’univers de la mode « Madonna, Jamiroquai, U2, Alanis Morissette », de l’humour, des répliques hilarantes, cette grosse dose de légèreté, une histoire passionnante, une héroïne dont on peut très bien s’identifier, Le diable s’habille en prada est une jolie comédie qui devrait plaire à tout le monde. Un film qui s’adresse aussi bien aux femmes qu’aux hommes et nous permet de voir de façon amusante comment est la vie professionnelle dans le milieu de la mode. Il y a ce quelque chose de prenant qui fait qu’on rentre dans le film très vite. Pas de sexe, pas de drogue, pas de violence, pas trop caricatural, ca change un peu. On veut en savoir plus, on veut savoir ce qu’il adviendra du personnage d’Andrea. C’est aussi un film très psychologique qui, en plus de vous montrer la mentalité de ceux qui travaillent dans la mode, fait dans la morale avec le choix que chacun devra faire un jour dans sa vie « accorder plus d’importance à sa vie personnelle ou professionnelle » mais aussi de ne pas oublier sa vraie nature « ce qu’Andrea sera confrontée ». Du film girly , mais du film intelligent. Une comédie irrésistible.

https://www.youtube.com/watch?v=QaX3aIT6zac


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Jérémie Ziza (Rédacteur le coin des critiques ciné) Salut à tous, moi c’est Jérémie. Ayant terminé récemment mes études de littérature, je suis actuellement en recherche d’emploi. Je vais innover moi aussi : je suis passionné par le cinéma. Et cette passion, je l’a doit aussi à mon père qui m’a fait découvrir beaucoup de petits bijoux à l’âge d’à peine 7 ans. J’ai commencé par les films avec Arnold Schwarzenegger , Jackie Chan, Sylvester Stallone et puis ca c’est étendu en allant en direction des films du genre fantastique et de science fiction. Tout y est passé : E.T, Jurassic Park, Indiana Jones et aussi mais surtout Star Wars. Les années ont passées, j’ai étendu mon registre en regardant des films de tout genre « films indépendant, comédie, horreur, romance, thriller, biopic, animation » . Tout y est passé. On peut dire que j’ai des gouts diverses et variés, du moment que ca m’émeut. Quand je suis face à un film où les personnages sont attachants, où l’histoire est bien travaillée et aussi mais surtout que la musique me fait vibrer, le film a déjà gagné mon cœur. Du Coté des réalisateurs que j’aime le plus, je citerais déjà trois réalisateurs qui ont enchantés mon enfance : Steven Spielberg, James Cameron et George Lucas. Coté Français, Luc Besson a lui aussi réussi à me faire ressentir des tonnes d’émotions, que ce soit avec « Léon ou bien Le cinquième élément » . Du coté des mes acteurs préférés, j’en ai beaucoup mais celui qui est plus ou moins la pièce maitresse de ma pyramide des acteurs que j’affectionne, c’est Arnold Schwarzenegger. J’ai grandi avec ses films, je continue encore à les regarder même si en toute objectivité et en ayant l’œil critique, certains ne volent pas haut du coté scénario. Pour les autres, je suis un très grand fan de Sylvester Stallone, Jackie Chan, Tom Cruise, Jean Reno, Mel Gibson, Harrison Ford, Johnny Depp, Jim Carrey, Ben Stiller, Robert Downey Jr et bien d’autres. Du coté actrice, j’ai un très grand penchant pour Sandra Bullock, Charlize Theron, Nathalie Portman, Shailene Woodley, Keira Knightley, Ellen Page. Pour terminer j’ai aussi des films que j’appelle « mes films de chevets et dont je ne pourrai jamais me séparer » : Terminator 2, Les Indiana Jones, Les Star Wars, la trilogie de Retour vers le futur, Gremlins, Edward aux mains d’argent, Forrest Gump, Dark Knight « j’ai oublié de vous dire, j’adore les films de super héros », The Crow, Hook, la saga des Rocky. Je préfère m’arrêter là, on y passerait la journée. En attendant de peut être un jour devenir critique de films, je me joins à l’équipe de Le Coin des Critiques Ciné et en vous donnant une analyse des films que j’ai pu voir, mais aussi mon témoignage, mon ressentit et en parsemant tout cela de photos. Salut à tous et n’oubliez pas d’aller au ciné !

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