Date de sortie : 15 novembre 1985 (États-Unis)
Réalisateur : Howard Storm
Acteurs principaux : Jim Carrey, Lauren Hutton, Cleavon Little, Karen Kopins
Genre : Comédie fantastique
Nationalité : Américain
Compositeur : John Du Prez

La comtesse accompagnée de l’inénarrable Sebastian.

Parfois appelé Séduction à Pleines Dents depuis sa sortie relativement confidentielle en DVD, Once Bitten est une comédie fantastique réalisée par Howard Storm dans laquelle le jeune Jim Carrey concrétise son premier rôle principal en 1985, près de dix ans avant sa révélation au grand public dans The Mask. C’est en effet à la suite du succès européen de ce dernier que Pathé choisit de sortir en VHS deux films encore inconnus en France au beau milieu des années 1990 : Ace Ventura, Détective Chiens et Chats d’une part, et Once Bitten d’autre part. Le titre Vampire Forever fut inventé à l’occasion pour surfer sur le succès de Batman Forever, dans lequel Jim Carrey se déchaîne dans son incarnation d’Edward Nygma la même année. Le doublage français n’ayant été réalisé qu’en 1995, c’est bien Emmanuel Curtil qui prête sa voix à l’acteur avec sa petite folie reconnaissable dans ses intonations.

Le jeune Jim Carrey usait déjà de son irrésistible sourire !
Un décolleté plongeant sans soutif, la proie à sa merci !

Vampire Forever est un pur produit de la comédie américaine des années 1980 mettant en scène une bande de jeunes cherchant à conclure avec une fille. C’est notamment le cas de Mark qui, confortablement installé sur le siège avant de son camion glacier, tente de persuader sa petite amie Robin de passer à l’acte, qui bien sûr a encore besoin de temps, car on est dans un scénario des années 80 ! Parallèlement, une étrange comtesse jouée par la mannequin Lauren Hutton semble avoir besoin de sucer le sang d’un jeune-homme vierge pour conserver sa jeunesse éternelle. Son majordome Sebastian, interprété par Cleavon Little (Point Limite Zéro, Le Shérif est en Prison), lui apporte de bons conseils non sans humour grâce au doublage reconnaissable de Med Hondo (VF régulière d’Eddie Murphy, Rafiki dans Le Roi Lion).

Les grimaces avant l’heure !
« Salut, je m’appelle Russ, je suis sagittaire, j’aime le surf, les dîners aux chandelles et Tolstoï ! »

C’est lors d’une scène culte dans une sorte de cabaret favorisant les rencontres que, tandis que ses amis révisent leur discours de séducteur, Mark tombe nez à nez avec la comtesse. Pensant l’avoir conquise durant une nuit de folie sur un canapé, il adopte de plus en plus le comportement d’un vampire et doit trouver un moyen de rompre la malédiction avant d’être mordu trois fois. L’humour se veut assez kitsch entre des costumes et autres déhanchés des vampires, les rêves loufoques qui hantent Mark une fois mordu en haut de la cuisse, ou encore le cri qu’il fait en montrant les dents pour faire peur à des clients qui veulent une glace. De son côté, Sebastian apporte un ton très décalé à l’univers, et ce dès le début du film avec son thème musical presque envoûtant.

Vampire, vous avez dit vampire ?

Les gags chers aux années 80 sont également légion avec Russ et Jamie qui jouent les beaux parleurs pour enfin réussir à conclure. Le décalage entre leur discours et leur courage réel est notamment accentué lors de la scène de la laverie, pendant laquelle Russ prend peur face à une femme lui proposant d’utiliser une cravache au lit, tandis que Jamie se retrouve fourré à l’intérieur d’un sèche-linge. On peut aussi noter la scène de la douche, pendant laquelle ils tente de vérifier si leur ami Mark a bien été mordu près de l’entrejambe, les faisant immédiatement passer pour des homosexuels. Saupoudré de romance pour la présence de Karen Kopins et de rock branché avec la chanson du groupe 3-Speed, Vampire Forever fait partie de ces films cultes ayant mis en avant un acteur de talent plusieurs années avant ses premiers succès hollywoodiens.


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Salut à tous ! Fasciné par le monde du cinéma depuis toujours, j'ai fait mes débuts avec Mary Poppins et La soupe aux choux, mais aussi de nombreux dessins animés (courts métrages Disney avec Mickey, Donald et Dingo ; longs métrages Disney avec Alice au pays des merveilles en tête ; animés japonais avec Sailor Moon et Dragon Ball Z ; j'aime aussi particulièrement Batman et Tintin). Mes années 90 ont été bercées par les comédies de Jim Carrey (Dumb & Dumber en tête), ou d'autres films que j'adore comme Les valeurs de la famille Addams, Street Fighter, Mortal Kombat, Casper et Mary à tout prix). C'est pourtant bel et bien Batman Returns qui figure en haut de mon classement, suivi de près par The Dark Knight, Casino Royale, Dragon l'histoire de Bruce Lee ou encore Rambo. Collectionneur, j'attache de l'importance au matériel et j'ai réuni deux étagères pleines de films classés par ordre chronologique. Il va sans dire qu'il m'en reste encore beaucoup à voir...

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