l_economie_du_couple

 

Après 15 ans de vie commune, Marie et Boris se séparent. Or, c’est elle qui a acheté la maison dans laquelle ils vivent avec leurs deux enfants, mais c’est lui qui l’a entièrement rénovée. A présent, ils sont obligés d’y cohabiter, Boris n’ayant pas les moyens de se reloger. A l’heure des comptes, aucun des deux ne veut lâcher sur ce qu’il juge avoir apporté.
cache_2468815059J’ai loupé ce film à plusieurs reprises au cinéma, le film me tentait par son casting surtout Benerice Bejo (Oss 117, Eternité, The Artist) que j’adore mais Cédric Khan souvent appelés à des seconds rôles vu pour Les anarchistes ou Un homme à la hauteur m’a impressionné et je le trouve très charismatique je suis curieux de voir quelle carrière il va entreprendre. Tout d’abord j’aimerai dire que je n’attendais pas particulièrement ce film et qu’une fois le film lancé j’ai été totalement happé par ce qu’il me proposait, tout était vrai jamais dans l’exasgéré, c’était des scènes fortes en émotions à chaque instants ou les dialogues intelligent et percutant nous renvoyaient sur nos vies. Ici il n’est rien qu’une couple qui veut divorcer mais qui vit sous le même toit faute de moyens et les parts qui doivent lui être dues lui voulant une part de l’appartement qui doit être vendu avec les travaux qu’il a effectué et qui ont donc permit à l’appartement d’augmenter sa valeur. Elle qui a achetée de base l’appartement n’est pas d’accord et donc les deux se battent sans cesse. Elle veut qu’il parte mais le peu de travail qu’on lui propose elle lui barre la route. Ils sont donc tout le temps entrain de se battre, au gré de leurs enfants et de leur entourage qui évidement trinque.  En effet le désir de filmer un couple, de montrer les émotions, très fortes, qui sous-tendent les conflits conjugaux et dont l’argent est très souvent le symptôme.
 Le réalisateur précise: »Autrefois, on restait ensemble pour des raisons morales ; aujourd’hui, on le fait pour des raisons financières. Cela dit quelque chose sur notre époque… »La maison constitue un personnage à part entière du film mais aussi la preuve tangible de ce qui a été désiré auparavant pour le couple et qui ne l’est plus.
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Ce n’est pas la première fois que le réalisateur s’attaque aux couples et leurs situations sociales, pour A perdre la raison, il revenait sur un couple dans lequel une femme oppressée par sa situation familiale finissait par assassiner ses enfants et tentait de se suicider. Le couple et ses déchirures : le sujet n’a évidemment rien de nouveau, mais Joachim Lafosse, en évitant à chaque instant les clichés pour L’économie du couple, le réinvente sous nos yeux. Et signe un grand film intime qui, au détour de chaque plan, vibre d’une intensité exceptionnelle.
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Pour moi ce duo a été un pur régal je n’y aurait franchement pas pensé de base mais j’ai trouvé qu’il marchait admirablement bien, c’était un duo complice. J’ai beaucoup d’admiration pour les deux acteurs qui sont des valeurs fortes pour moi du cinéma français. J’ai trouvé ce père très obstiné mais aussi et surtout très protecteur au coté de ses filles, très attentionné. Pour résumer, le film dure 1h40 mais a aucun moment les temps morts ne sont présent, aucun moment l’ennui nous vient car tout a été très bien calculé on a là un huit clos percutant car tout se passe presque dans un même endroit: cette maison. Le huit clos permet de montrer l’étouffement de ce couple et de le rendre plus vibrant. Pour moi les deux plus belles scènes du film sont celles, de l’affiche du poster, la danse entre le couple et les deux enfants j’ai trouvé très belle cette scène et également une scène ou Cedric Khan s’improvise à un repas entre son ex épouse et ses amis.. Se sont celles qui m’ont donné le plus de plaisir mais le film a été pour moi fascinant tout du long. Film prenant, oui. Puissant, oui. Touchant, très. Allez le voir !.

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Une passion depuis tout petit, qui a grandi avec les films de De Funès et Bourvil que ma grand-mère me faisait découvrir. J’ai toujours aimé cet univers... Leonardo Dicaprio ou Tom Hanks ont contribué à me faire rêver année après année. J’ai écrit au lycée un court-métrage dans le cadre de l'option "audio-visuel", puis on s’est attelé à le réaliser. Je suis passé par la caméra - devant ou derrière, du casque-son à la perche. Toutes les étapes étaient plaisantes à faire et cela a confirmé que je voulais continuer dans cet univers car c’est le mien tout simplement, c’est la ou je me sens bien. Le futur je ne le vois que dans le cinéma. J’ai toujours voulu être acteur, quand je vois un film, il y a toujours un rôle ou je me dis : "tiens, j’aurais aimé être ce personnage !" Ce sont bizarrement rarement les 1er rôles que je trouve les plus intéressants. J’ai écris un scénario pour un jour, si je perce, pouvoir le réaliser... après avoir passé quelques années à apprendre avant bien évidement ! J'ai tourné dans un court métrage du réalisateur Florian Hessique qui avait pour titre "je ne dirai plus jamais je t'aime" dont la photo est d'ailleurs tirée. J'ai figuré dans la web série"Germains germaines" dont les réalisateurs sont maintenant des amis... Et je suis preneur de tous projets ! Le cinéma, il n’y a pas une journée sans que j’en parle ; ça fait tout simplement partie de moi ! une citation de Marin Scorcese m'aide à avancer chaque jour "Je faisais mon chemin mais le cinéma était une obsession".

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