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Le scientifique aux méthodes radicales Victor Frankenstein et son tout aussi brillant protégé Igor Strausman partagent une vision noble : celle d’aider l’humanité à travers leurs recherches innovantes sur l’immortalité. Mais les expériences de Victor vont trop loin, et son obsession engendre de terrifiantes conséquences. Seul Igor peut ramener son ami à la raison et le sauver de sa création monstrueuse. De: Paul Mc Guigan Avec: James Mc Avoy, Daniel Radcliffe, Andrew Scott, Jessica Brown Findlay. Genre: Fantastique (2h00).

Voilà encore un film dont j’étais curieux de voir le résultat en salle malgré que je sentais des défauts évidents dans la bande annonce. Frankenstein c’est une oeuvre qui me tient particulièrement à coeur depuis petit pour une raison qui m’échappe réellement. J’ai une affection particulière pour le mythe de ce monstre qui m’avait séduit petit déja dans Van Helsing film tout à fait médiocre ou Frankenstein ou le Dr Jeckyll était intégré. J’étais jeune.. Pour ce film je me suis refusé tout avis extérieur, juste une phrase apparut sur le net m’a marqué  » c’est le Frankenstein version Guy Ritchie ». Une phrase qui au final sonne plutôt vraie. De la même manière que Guy Ritchie a modernisé Sherlock Holmes, Paul Mc Guigan s’est occupé de celui ci, on sent derrière ce film la même volonté de faire avec une même légèreté de ton ainsi que dans son action. Une version qui marche vraiment bien à quelques détails près qui rendent le film non pas très bon mais BON. Ce qui est déja pas mal pour tout avouer m’attendant à la base à bien pire. Parlons avant tout de ses points forts: Son casting.

Victor-Frankenstein-2015-Movie-Picture-01A commencer par James Mc Avoy (Trance, Xmen) qui est un acteur dont je suis la filmographie avec attention, en célèbre docteur un peu désaxé il est brillant hypnotisant. Et un Daniel radcliffe (La dame en noir) devenu célèbre pour son interprétation du célèbre sorcier Harry Potter sur l’entièreté de la saga et que je trouvais jusqu’ici fade. Je l’ai trouvé très bon dans son choix d’interprétation de cet assistant qu’il a je trouve réussi à rendre très humain. Une vraie belle performance. L’alchimie entre les deux acteurs est palpable on sent qu’ils se sont beaucoup amusés à faire ce film et ça fait plaisir à voir.

Programme Name: Sherlock - TX: n/a - Episode: The Reichenbach Fall (No. 3) - Embargoed for publication until: 22/12/2011 - Picture Shows: Jim Moriarty (ANDREW SCOTT) - (C) Hartswood Films - Photographer: Colin Hutton

On notera également la présence d’Andrew Scott connu pour son rôle de Moriarty pour la série à succès Sherlock et vu mais vu que dans un second rôle que trop bref pour Spectre 007, le dernier film James Bond. Un acteur extrêmement doué, saisissant par son jeu, crevant l’écran, protagoniste détective et mettant des batons dans les roues du docteur Frankenstein. Homme de croyance dont l’acharnement est parfaitement mis en avant par sa foi, sa conviction que l’homme ne peut qu’être une création de Dieu. Au coeur du projet Sherlock nous retrouvé également Mark Gatiss producteur et interprétant Mycroft Holmes qui fait une apparition clin d’oeil dans ce film. En point noir du film je parlerai de son affiche désastreuse et de sa promotion au même niveau. J’avais dit quelques articles avant que je craignais à un énorme flop et c’est en effet le cas 2,4 millions de dollars en trois jours – 3,4 millions en cinq jours. Il s’agit du pire démarrage de l’histoire d’un film dans plus de 2.500 salles. Ce qui n’est absolument pas mérité face à un divertissement tout du moins qui fait son job. Autre point la façon dont la dernière scène est amené qui ne va pas du tout, elle est expéditive et manque d’âme, elle aurait bien mérité quelques minutes supplémentaires. Le deuxième problème de cette fin et qu’elle amène à envisager une suite et cela se ressentait tout le long du film qu’on restait sur notre fin, qu’on nous prometterait bien plus gros par la suite. Dernier gros bémol du film son scénario un peu creux et son monstre. J’ai bien compris la symbolique qu’ils voulaient amener il fallait montrer que cette « chose » n’était au final qu’un assemblage de membres de corps déchus sans vie tout le contraire du projet à la base de notre fameux docteur. En effet le monstre ne ressemble vraiment mais vraiment à rien. Je peux l’accepter en comprenant leur intention mais bon ça m’a tout de même laissé sur ma fin. Autre défaut une romance un peu à la va vite ou l’actrice Jessica Brown Findlay ne sert réellement pas à grand chose car peu de consistance à son personnage ce qui est navrant malgré qu’elle est un charme fou.

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Pour en revenir avec les points positifs car j’en ai finit avec le négatif je parlerai de sa musique composé par Craig Armtrong qui avec cette bande originale retranscrit parfaitement la folie et la passion qui s’échappe de ce duo infernal. Folie et passion sont bien deux mots qui pour moi caractérisent le film. Un film qui si avait su ne pas vouloir tout précipité et préféré plus de moments ou se poser aurait été bien meilleur. Le film va a cent à l’heure et au final on a l’impression qu’il nous manque quelque chose. Une belle réalisation mise en valeur par ses décors, sa reconstruction de l’époque victorienne, de sa musique et le talent de ses acteurs.


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Une passion depuis tout petit, qui a grandi avec les films de De Funès et Bourvil que ma grand-mère me faisait découvrir. J’ai toujours aimé cet univers... Leonardo Dicaprio ou Tom Hanks ont contribué à me faire rêver année après année. J’ai écrit au lycée un court-métrage dans le cadre de l'option "audio-visuel", puis on s’est attelé à le réaliser. Je suis passé par la caméra - devant ou derrière, du casque-son à la perche. Toutes les étapes étaient plaisantes à faire et cela a confirmé que je voulais continuer dans cet univers car c’est le mien tout simplement, c’est la ou je me sens bien. Le futur je ne le vois que dans le cinéma. J’ai toujours voulu être acteur, quand je vois un film, il y a toujours un rôle ou je me dis : "tiens, j’aurais aimé être ce personnage !" Ce sont bizarrement rarement les 1er rôles que je trouve les plus intéressants. J’ai écris un scénario pour un jour, si je perce, pouvoir le réaliser... après avoir passé quelques années à apprendre avant bien évidement ! J'ai tourné dans un court métrage du réalisateur Florian Hessique qui avait pour titre "je ne dirai plus jamais je t'aime" dont la photo est d'ailleurs tirée. J'ai figuré dans la web série"Germains germaines" dont les réalisateurs sont maintenant des amis... Et je suis preneur de tous projets ! Le cinéma, il n’y a pas une journée sans que j’en parle ; ça fait tout simplement partie de moi ! une citation de Marin Scorcese m'aide à avancer chaque jour "Je faisais mon chemin mais le cinéma était une obsession".

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