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Lorsqu’on est veuf depuis peu, il est difficile de s’habituer à sa nouvelle vie… C’est le cas d’Hubert Jacquin, qui passe le plus clair de son temps dans son immense appartement à déprimer devant sa télé. Un beau jour, suite à un quiproquo, sa vie va être bouleversée.
Manuela, une jeune et pétillante baroudeuse à la recherche d’un logement s’invite chez lui ! D’abord réticent, Hubert va vite s’habituer à la présence de cette tempête d’énergie, qui parvient même à le convaincre de loger deux autres personnes. Entre les errements de Paul-Gérard que sa femme a quitté et les gardes à l’hôpital de Marion la jeune infirmière un peu coincée, la vie en colocation va réserver à Hubert de nombreuses surprises… Avec: Andre Dussolier, Berangere Krief, Arnaud Ducre, Nicolas Marié.. Genre: Comédie Durée: 1H37 de: François Desagnat.

Cette comédie avait fait son petit effet une fois que j’ai eu l’occasion de l’à voir dans les salles, mais j’y émettais quelques réticences j’avais peur de l’exagération, j’avais peur du film français en général et surtout des comédies car c’est le genre ou j’ai le plus de mal à trouver satisfaction. Résultat, he bien ce film est une très très bonne comédie, une comédie émouvante, touchante et drôle comme je les aime et comme L’étudiante et Monsieur Henri l’an passé avait su me comblait. La comédie jouant sur la collocation à l’air de plutôt bien marcher avec moi, elle permet des facilités scénaristiques, qui permettent de parler à toutes les générations. Ainsi la jeunesse va redonner un avant goût de vie à ce vieil homme dont celle ci s’est peu à peu éteinte en lui. Ce renouveau va l’amener à voir plus large, plus on est nombreux plus on est fou. Le casting est évidement le point fort du  film, André Dussolier est un grand acteur dont j’ai commencé à m’intéresser réellement qu’à partir de Tanguy ou avec un peu plus d’age j’avais eu envie de voir ses autres films tant son personnage avait été exquis. Berenice Krief est la petite pépite du film, le petit soleil du film, lumineuse, elle capte la caméra de sa première à sa dernière scène. Moi qui avait des réserves jusque là sur Arnaud Ducret, ici il est parfait il ne joue plus « le prof » comme dans la comédie ratée les profs (I & II) il change totalement, son personnage est celui que j’ai préféré dans sa durée, il montre enfin une réelle performance. Nicolas Marié qui est secondaire à l’histoire, l’ami de notre retraité est l’un des acteurs dont je ne me lasse jamais et qui à le droit à des répliques cultes. Julia Platon est certes bonne actrice mais c’est elle que j’ai trouvé la plus effacée dans le film.

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Bien sur l’histoire n’hévite pas les clichés, elle fait dans la légèreté et dans la bienveillance, elle n’évite rien de tout cela et pourtant elle charme instantanément. Dès son plan d’accroche, sa toute première scène la façon d’amener le second degré est très bien trouvé pour un réalisateur médiocre une oeuvre aussi belle fait plaisir à voir elle pourrait être reprise du théâtre mais ce n’est pas son cas, elle a beaucoup de ce qu’avait L’étudiante et Monsieur Henri elle parle du même sujet alors difficile de ne pas retomber sur les mêmes thèmes habituels. Je n’ai pas ri ou peut être à une réplique ou deux mais j’ai souri sur toute sa durée et ça, avec moi et pour ce genre c’est très rare, c’est bienveillant, avec la morale, les dialogues sur les étudiant abandonnés et qui se prostituent ou vendent leurs organes est très drôle, tout comme une scène avec Arnaud Ducret ou sa collègue de chambre jouait par Julia Piaton et Berenice Krief se moque de lui en disant qu’il fera en étant habillé aussi chiquement autant client, que serveur et l’une d’entre elle va se mettre soudain à craquer, on ne le voit pas vraiment venir et c’est très cru et ça rend le tout délicieux à l’écran. Une belle histoire qui pour les adeptes de comédie ne sera qu’un régal de plus et pour les plus réticents comme moi je suis sur une très belle surprise, ne boudez pas votre plaisir.

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Une passion depuis tout petit, qui a grandi avec les films de De Funès et Bourvil que ma grand-mère me faisait découvrir. J’ai toujours aimé cet univers... Leonardo Dicaprio ou Tom Hanks ont contribué à me faire rêver année après année. J’ai écrit au lycée un court-métrage dans le cadre de l'option "audio-visuel", puis on s’est attelé à le réaliser. Je suis passé par la caméra - devant ou derrière, du casque-son à la perche. Toutes les étapes étaient plaisantes à faire et cela a confirmé que je voulais continuer dans cet univers car c’est le mien tout simplement, c’est la ou je me sens bien. Le futur je ne le vois que dans le cinéma. J’ai toujours voulu être acteur, quand je vois un film, il y a toujours un rôle ou je me dis : "tiens, j’aurais aimé être ce personnage !" Ce sont bizarrement rarement les 1er rôles que je trouve les plus intéressants. J’ai écris un scénario pour un jour, si je perce, pouvoir le réaliser... après avoir passé quelques années à apprendre avant bien évidement ! J'ai tourné dans un court métrage du réalisateur Florian Hessique qui avait pour titre "je ne dirai plus jamais je t'aime" dont la photo est d'ailleurs tirée. J'ai figuré dans la web série"Germains germaines" dont les réalisateurs sont maintenant des amis... Et je suis preneur de tous projets ! Le cinéma, il n’y a pas une journée sans que j’en parle ; ça fait tout simplement partie de moi ! une citation de Marin Scorcese m'aide à avancer chaque jour "Je faisais mon chemin mais le cinéma était une obsession".

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