affiche absolutelyRésumé du film

Neil Clarke est un type lambda, enseignant dans un lycée et amoureux de sa voisine du dessous qui ne prête même pas attention à lui. Dans l’espace, un conseil d’extraterrestres se réunit afin de sélectionner sur Terre un être humain qui se verra conférer le pouvoir absolu : réaliser tout ce qu’il veut. Ce test a pour but de tester la capacité aux hommes de reconnaitre le bien du mal. C’est Neil qui hérite de ce pouvoir dont il apprendra très vite à utiliser. Mais ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il aura le destin de la planète entre ses mains. S’il utilise son nouveau don à mauvais escient, les extraterrestres anéantiront la Terre.

Infos sur le film

Réalisé par Terry Jones
Avec Simon Pegg, Kate Beckinsale, Sanjeev Bhaskar, Rob Diggle
Genre : Comédie, Science fiction
Nationalité : Britannique, Américain
Durée du film : 1h35 environ

ab aliensLes Monty Python sont de retour

18 ans d’absence, les Monty Python » du film Sacré Graal », célèbre groupe d’humoristes Britanniques se retrouvent pour réaliser Absolutely anything, sorte de remake Britannique du film Bruce tout puissant. Il s’inspire surtout du film de H.G Wells : L’homme qui pouvait accomplir des miracles. Ambiance potache, humour déjanté à l’Anglaise et bon enfant, Absolutely anything avait un synopsis qui donnait matière à en faire quelque chose de décalé et hilarant. Certes son histoire n’est pas bien originale surtout lorsque l’on voit certaines similitudes avec Bruce tout puissant « avec Jim Carrey » qui se voyait obtenir les pouvoirs de dieu afin de vous s’il utilisait son don égoïstement ou pour aider autrui. Dans Absolutely anything, notre héros n’obtient pas ses pouvoirs par dieu mais par un conseil d’extraterrestres ayant interceptés une sonde envoyée par les humains en 1973 et contenant la plaque de Pioneer « message de l’humanité gravé sur une plaque et étant destiné à une vie extraterrestre ». Message considéré comme une déclaration de guerre, les aliens décident de détruire la Terre et ses habitants. Mais, avant cela, ils décident de faire un test. Sélectionner un être humain tiré au hasard et sachant faire la différence entre le bien et le mal. Neil Clarke, un professeur d’Anglais solitaire, est sélectionné et se voit conférer le pouvoir absolu de réaliser tout ce qu’il souhaite d’un simple geste de la main. Pendant une semaine, Neil pourra utiliser se pouvoir. Ce qu’il ignore c’est que le destin de la Terre est entre ses mains. Un seul faux pas de sa part et la planète sera détruite. Comme nous le savons tous, au début, Neil se servira de son pouvoir pour attirer l’attention de sa voisine dont il est éperdument amoureux.

debut pouvoirUn Bruce tout puissant à la sauce Britannique

Comme pour le film avec Jim Carrey, Absolutely anything a plus ou moins le même acheminement que ce dernier. Notre héros est un homme simple, maladroit, véritable loser. C’est un professeur d’Anglais qui a bien du mal à se faire respecter par ses élèves dont il préfère ne même plus s’occuper. Il est aussi la tête de turc du principal qui ne voit pas d’un bon œil les retards répétés de Neil. Neil est un homme plutôt bien qui vit seul avec son chien dans un petit appartement. Sa vie n’est qu’une routine. Il a des envies : pouvoir parvenir à finir d’écrire son roman et réussir à attirer l’attention de Catherine, une critique littéraire qui habite juste à coté de chez lui. Seulement Neil n’est pas le genre d’homme à attirer les femmes. Sa vie changera totalement lorsqu’il obtiendra le pouvoir de faire ce qui lui chante. Nous le savons tous, il utilisera au départ son pouvoir égoïstement et de façon enfantine.

muscl ab pouvoirs ab

Avoir un beau corps, faire parler son chien, pouvoir voir à travers les murs et ainsi pour observer sa voisine en petite tenue, etc… .Très vite, il y a déjà une réflexion que l’on pourrait se faire sur notre histoire : comme pour le génie de la lampe d’Aladdin « dans notre film, les pouvoirs de Neil sont illimités » ou bien le film Endiablé, il faut toujours faire attention quand on formule un désir sous peine d’avoir des regrets ou des conséquences désastreuses. Le film nous montre aussi que même avec des pouvoirs extraordinaires, l’humain restera toujours égoïste. Le problème avec notre film c’est au niveau de son écriture. Les gags sont drôles « Neil ressuscitant par maladresse tous les morts provoquant une vraie panique dans Londres », les situations délirantes (comme Ray, le collègue de Neil, étant au courant des pouvoirs de son ami et lui demander qu’il fasse que la professeur de sport dont il est amoureux s’intéresse à lui. Au final, la jeune femme verra en Ray une sorte de dieu qu’elle vénèrera lors de cultes lui étant entièrement destiné. C’est très drôle, absurde mais très drôle) mais on y voit quelque chose de paresseux. Les Monty Python nous avaient habitués à faire mieux. On en attendait peut être trop. Résultat le film est un peu trop gentillet et manque cruellement d’originalité.

robin dog abLe dernier rôle de Robin Williams

Le film marque surtout par le dernier rôle de l’acteur Robin Williams, tenant la voix du chien de Neil, Dennis. C’est là que le film est parvenu à remonter dans mon estime. D’une part parce qu’il y a cet excellent travail sur cette relation entre le maitre et le chien mais aussi cette magnifique réflexion sur la fidélité et l’amour qu’un chien a pour son maitre. Alors oui, les premiers mots du chien, nous le savons tous, seront très limités « biscuits, sonnette, j’ai un besoin irrésistible de me frotter contre ta jambe ou bien les insultes sur les chats rodant autour de l’immeuble ». Heureusement, Neil aura la bonne idée de faire en sorte que Dennis est des pensées rationnelles.

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Dès le début, avant même qu’il obtienne la parole, Dennis est celui en qui se confie Neil. Quand on vit seul dans son appartement et que l’on comme seule compagnie un animal, difficile de rester muet. Neil aime son chien tout comme son chien l’aime. Un chien soumis à son maitre et ne vivant que pour le rendre heureux. Il est du coup, heureux de voir son maitre heureux. L’humour présent lorsque Dennis parle commencera petit à petit à laisser place à quelque chose de plus touchant. Ce qui permettra à notre film d’allé dans une autre direction que celle qu’il devait normalement prendre. C’est là qu’il deviendra original et balayera les multiples clichés de la première demi heure. Nous aurons droit à des moments tendres et d’autre adorables (Neil mangeant à table avec son chien) . Par ailleurs le mystère des chatouillis au ventre des chiens est enfin résolu. Les chiens aiment t-ils vraiment ça? Coté voix, comme d’habitude, Robin Williams c’est amusé et ca se ressent. Williams arrive vraiment à capter les pensées d’un chien « pas difficile certains diront » mais il a cette justesse dans la manière de dire les choses mais aussi du coté de la gestuelle et des mimiques du chien. Au final, l’acteur tire sa révérence d’une façon humoristique et touchante. Chapeau l’artiste.

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Un humour inégal mais pas mauvais pour autant

Notre héros est maladroit, quelque peu stupide, un peu la caricature du loser. Les gags s’enchainent et évitent de tomber dans la lourdeur. Un autre personnage apporte encore plus d’absurdité aux scènes : Grant, joué par l’acteur Rob Gribble « vu dernièrement dans Dumb et Dumber De » qui joue le rôle de l’ex petit de Catherine « interprété par la ravissante Kate Beckinsale » qui cherche par tous les moyens de séduire de nouveau celle qu’il aime. Elle est catégorique, elle ne veut plus de lui. Lui n’entends que ce qu’il veut entendre. Il n’hésitera pas à se ridiculiser dans ses actes pour pouvoir gagner son cœur « acheter un appartement et une voiture hors de prix, la suivre partout où elle va ». Nous avons du coup droit, comme l’acteur est Américain d’avoir deux types d’humour : humour à l’Anglaise et humour à l’Américaine. Certaines blagues sont pour certaines faciles, d’autres ne provoquant pas l’effet escompté : nous faire rire. J’en attendais plus de Simon Pegg qui, le jour précédent la projection, m’avait beaucoup fait rire dans le nouveau Mission Impossible. Là, on a l’impression qu’il a fait le minimum requis et c’est dommage. On adhère ou on n’adhère pas, le film risque de diviser. Mais là où il réussit quand même son pari c’est du coté de son histoire qui, même si elle aurait pu être plus exploitée demeure intéressante. Nous avons deux histoires en parallèle : Neil utilisant ses pouvoirs sur Terre et les extraterrestres l’observant de l’espace. Du coté des voix des extraterrestres, on retrouve donc les Monty Python qui enchainent les moqueries sur les êtres humains. Visuellement, les aliens sont une réussite. Leurs silhouettes, leurs textures presque recouvertes de bave, leurs drôles de têtes, on aurait presque l’impression qu’elles sont sorties de la trilogie de Men in black.

dog savePour conclure

J’ai beaucoup ri, certes pas autant que la bande annonce ne me faisait l’espérer mais bien ri. Absolutely anything est surtout, comme pour le film La nuit au musée 3, plus touchant que drôle. Un film se tournant vers le film hommage à Robin Williams qui nous a quitté il y a un an de cela. Humour peut être un peu trop puéril, peut être pas assez original, un peu trop simpliste, n’exploitant pas assez son potentiel, il peut cependant se reposer sur cette belle réflexion sur la fidélité du chien pour son maitre. Simon Pegg en loser sympathique et attachant n’exploite pas assez son talent d’humoriste et Kate Beckinsale n’apporte pas vraiment grand-chose à l’histoire. En somme, le Bruce tout puissant du pauvre qui reprend presque traits pour traits la même ligne scénaristique de son homologue. Heureusement, nous avons quand même droit à certains gags vraiment drôles et originaux, une musique d’introduction bien trouvée et des extraterrestres réussis bien qu’on est connu mieux au niveau des dialogues .On attendait mieux de la part des Monty Python. Un film léger, décalé, gentillet, moyen mais sympathique. Il ne rentrera pas dans les annales mais demeure néanmoins un bon divertissement avec une bonne idée de départ, qui, s’il elle avait été mieux travaillée, aurait fait de se film une comédie déjantée culte.


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Jérémie Ziza (Rédacteur le coin des critiques ciné) Salut à tous, moi c’est Jérémie. Ayant terminé récemment mes études de littérature, je suis actuellement en recherche d’emploi. Je vais innover moi aussi : je suis passionné par le cinéma. Et cette passion, je l’a doit aussi à mon père qui m’a fait découvrir beaucoup de petits bijoux à l’âge d’à peine 7 ans. J’ai commencé par les films avec Arnold Schwarzenegger , Jackie Chan, Sylvester Stallone et puis ca c’est étendu en allant en direction des films du genre fantastique et de science fiction. Tout y est passé : E.T, Jurassic Park, Indiana Jones et aussi mais surtout Star Wars. Les années ont passées, j’ai étendu mon registre en regardant des films de tout genre « films indépendant, comédie, horreur, romance, thriller, biopic, animation » . Tout y est passé. On peut dire que j’ai des gouts diverses et variés, du moment que ca m’émeut. Quand je suis face à un film où les personnages sont attachants, où l’histoire est bien travaillée et aussi mais surtout que la musique me fait vibrer, le film a déjà gagné mon cœur. Du Coté des réalisateurs que j’aime le plus, je citerais déjà trois réalisateurs qui ont enchantés mon enfance : Steven Spielberg, James Cameron et George Lucas. Coté Français, Luc Besson a lui aussi réussi à me faire ressentir des tonnes d’émotions, que ce soit avec « Léon ou bien Le cinquième élément » . Du coté des mes acteurs préférés, j’en ai beaucoup mais celui qui est plus ou moins la pièce maitresse de ma pyramide des acteurs que j’affectionne, c’est Arnold Schwarzenegger. J’ai grandi avec ses films, je continue encore à les regarder même si en toute objectivité et en ayant l’œil critique, certains ne volent pas haut du coté scénario. Pour les autres, je suis un très grand fan de Sylvester Stallone, Jackie Chan, Tom Cruise, Jean Reno, Mel Gibson, Harrison Ford, Johnny Depp, Jim Carrey, Ben Stiller, Robert Downey Jr et bien d’autres. Du coté actrice, j’ai un très grand penchant pour Sandra Bullock, Charlize Theron, Nathalie Portman, Shailene Woodley, Keira Knightley, Ellen Page. Pour terminer j’ai aussi des films que j’appelle « mes films de chevets et dont je ne pourrai jamais me séparer » : Terminator 2, Les Indiana Jones, Les Star Wars, la trilogie de Retour vers le futur, Gremlins, Edward aux mains d’argent, Forrest Gump, Dark Knight « j’ai oublié de vous dire, j’adore les films de super héros », The Crow, Hook, la saga des Rocky. Je préfère m’arrêter là, on y passerait la journée. En attendant de peut être un jour devenir critique de films, je me joins à l’équipe de Le Coin des Critiques Ciné et en vous donnant une analyse des films que j’ai pu voir, mais aussi mon témoignage, mon ressentit et en parsemant tout cela de photos. Salut à tous et n’oubliez pas d’aller au ciné !

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