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À l’hiver 1820, le baleinier Essex, originaire de Nouvelle-Angleterre, est attaqué par une créature redoutable : une baleine aux dimensions hors normes et à la volonté de fer qui semble animée par une terrible soif de vengeance. Cette catastrophe maritime inspirera « Moby Dick » d’Herman Melville. Mais cet ouvrage n’a pas relaté l’intégralité des événements. Heart of the sea s’attache aux conséquences épouvantables de ce désastre, alors que les survivants de l’équipage sont acculés dans les cordes et contraints de commettre l’impensable pour rester en vie. Avec Cillian Murphy, Chris Hemsworth, Ben Whishaw, De: Ron Howard genre: aventure, drame (2h01).

Voila un film dont je ne m’attendais vraiment pas à être littéralement scotché, le film est une merveille en soi, la bande annonce elle même ne mentait pas, on est émerveillé pendant plus de deux heures, deux heures qui passe à une vitesse folle. Un projet d’une ambition démesurée, une claque monumentale. Moby Dick a le droit ici à son film et lui fait honneur et il n’a jamais été question de douter d’un réalisateur tel que Ron Howard déjà à la réalisation de Rush ou Un homme d’exception, deux très grands films. Une incompréhension de ma part face aux critiques qui même si certaines acclament le film, ne lui mettent qu’une moyenne de 2.9/5 une moyenne que je ne trouve absolument pas au niveau du résultat final, bon peut être que toutes les critiques presses n’avaient pas encore été postés quand j’ai regardé le site mais quand même je lui mettrai sans mal un grand point de plus.

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Son casting est divinement choisi Chris Hemsworth (Thor) dont je reconnais le charisme mais ne suis pas fan sur tous ses films, trouve dans celui ci une réelle place et a une présence remarquable et un charme qui ravira sans mal toutes ces dames. Benjamin Walker (Abraham Lincoln: chasseur de vampires) y est tout aussi remarquable et sans doute le personnage que j’ai préféré du film dans son intensité, sans trop pouvoir me l’expliquer plus. Un excellent acteur que trop peu mis en avant dans ce milieu qui est là d’une justesse tout le long du film.

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On y retrouve aussi Cyllian Murphy (Inception, Batman Begins) ou Ben Whisphaw (Cloud Atlas, 007) les deux sont beaucoup effacés du récit le premier est un ami de longue date de notre personnage principal, un allié de taille, le second est un écrivain en quête d’histoires fantastiques et il va chercher à connaître le survivant de cette expédition les autres étant morts soient pendant leur excursions soit après leur retour sur terre de vieillesse. Il vint ainsi retrouver cette homme à fin d’écrire une fiction avec pour base cette fameuse histoire vraie. Les 2 acteurs sont brillants.

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En dernier lieu de ce casting presque a 99 pour cent essentiellement masculin nous retrouvons Tom Holland qui sera pour l’écurie Marvel le futur Spider man il ne me semble pas l’avoir vu dans aucun autre film et pour le peu qu’on le voit sa prestation est bonne. Il interprète l’un des marins ayant rencontré celle qui deviendra « Moby Dick et été sur le baleinier Eissex. Brendan Gleeson le joue des années plus tard, le survivant qui livrera son histoire au grand jour.

237289.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxOn est dans les années 1820 l’huile de baleine est ce qui marche le mieux pour l’éclairage, son utilité est vitale et les baleines sont pourchassées dans tous les coins du monde l’humain en voulant évidement en quantité excessive et va le prouver le réalisateur y dénonce là le côté écologique et économique, parlant à la fin du film d’une huile sous terre, il fait bien référence au pétrôle dont on se bat pour sa possession et qui montre que ce ne serait pas pire que ce que ces hommes faisaient à cette époque là, ce qui était de véritables massacres. Aucun d’eux ne se vantent d’ailleurs de tuer des baleines, à un moment le personnage principal dit « je ne sais faire que ça » cela prouve qu’il n’a pas le choix s’il veut survivre dans ce monde.

461429.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxLa manière dont est amené Moby Dick est je trouve très intelligente qu’ils appellent dans ce film le monstre. « Le monstre » voilà comment sera amené ce personnage de manière brutal comme on le ferait pour les films horrifiques et doit nous happer dès sa première apparition, attendant de faire monter la pression, le moment de grâce. Le film se veut brutal épique, chaotique, la réalisation et le déroulement du film n’en est cependant pas moins des plus classiques, mais gardant toujours du grandiose. Pour ce qui est de la photographie, de la musique ou des décors tout a été mis en oeuvre pour rendent ça au plus réaliste possible. La mise en scène est à tomber. Cependant la 3D est un des points faibles du film je ne suis pas non plus le plus grand expert dans ce domaine mais j’ai trouvé qu’il n’y avait que peu de profondeurs, deuxième point faible les rôles féminins ne sont que des femmes de maisons qui n’apparaissent même pas 5 minutes à l’écran et je trouvais dommage de les réduire ainsi et l’on sait peu de ses hommes à par leurs vies de marins mais on est tout au long au coeur de l’action avec eux. Au final malgré une réalisation des plus classiques, on en reste pas moins captivé par l’histoire, la force de jeu des acteurs, ce réalisme impressionnant et cette histoire.. Il vous serait vraiment défendu de passer à côté.


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Une passion depuis tout petit, qui a grandi avec les films de De Funès et Bourvil que ma grand-mère me faisait découvrir. J’ai toujours aimé cet univers... Leonardo Dicaprio ou Tom Hanks ont contribué à me faire rêver année après année. J’ai écrit au lycée un court-métrage dans le cadre de l'option "audio-visuel", puis on s’est attelé à le réaliser. Je suis passé par la caméra - devant ou derrière, du casque-son à la perche. Toutes les étapes étaient plaisantes à faire et cela a confirmé que je voulais continuer dans cet univers car c’est le mien tout simplement, c’est la ou je me sens bien. Le futur je ne le vois que dans le cinéma. J’ai toujours voulu être acteur, quand je vois un film, il y a toujours un rôle ou je me dis : "tiens, j’aurais aimé être ce personnage !" Ce sont bizarrement rarement les 1er rôles que je trouve les plus intéressants. J’ai écris un scénario pour un jour, si je perce, pouvoir le réaliser... après avoir passé quelques années à apprendre avant bien évidement ! J'ai tourné dans un court métrage du réalisateur Florian Hessique qui avait pour titre "je ne dirai plus jamais je t'aime" dont la photo est d'ailleurs tirée. J'ai figuré dans la web série"Germains germaines" dont les réalisateurs sont maintenant des amis... Et je suis preneur de tous projets ! Le cinéma, il n’y a pas une journée sans que j’en parle ; ça fait tout simplement partie de moi ! une citation de Marin Scorcese m'aide à avancer chaque jour "Je faisais mon chemin mais le cinéma était une obsession".

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