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Réalisation : Anthony Roux et Jean-Jacques Denis

Avec : Laetitia Lefebvre (Julith), Sauvane Delanoë (Joris), Jean-Claude Donda (Kerubim Crépin), François Siener (Luis), Emmanuel Gradi (Khan Karkass).


Synopsis : Dans la majestueuse cité de Bonta, Joris coule des jours heureux, aux côtés de Kerubim Crépin, son papycha adoptif. Mais tout bascule lorsque Joris, bravant l’interdiction de papycha, tente d’approcher son idole de toujours, la mégastar du Boufbowl, Khan Karkass. De son côté, Julith, la sorcière, revient avec une revanche à prendre et un objectif : anéantir Bonta. Joris et ses amis arriveront-ils à sauver la cité et tous ses habitants ?


 

DOFUS, LIVRE 1 : JULITH OU L’ANIMATION MADE IN FRANCE !

Avant toutes choses, j’aimerais clarifié le fait que je ne suis pas du tout fan du jeu, j’ai dû m’y essayer quand j’étais plus jeune mais sans plus. Mais je m’étais intéressé au Studio derrière, le studio « Ankama » à l’origine de cet univers. Car Dofus, ce n’est pas seulement un jeu ou un film, c’est une série, des BD, des comics, même des mangas … J’avais par curiosité regarder la série animé « Wakfu » dans la même veine que le film, alors que ce fut une série destinée aux enfants, je fus surpris de la qualité de cette dernière tant bien par l’animation que par l’histoire mature qui avance au fur et à mesure des épisodes. Donc ce fut avec grande curiosité, que je me rendis au cinéma et que je regardai avec grand intérêt le film Dofus.

Et quelle surprise que ce film Dofus … Un univers crédible qui nous est expliqué dès les premières secondes du long métrage. Montrant un héros orphelin à la recherche de ses origines … Un scénario digne des grandes épopées épiques du cinéma. Certes un schéma simple, trouvez un objet A pour contrer l’objet B … Mais ces avec les recettes les plus simples que l’on fait les meilleurs plats non ?
Attention je ne crie pas au chef-d’œuvre, mais le scénario simpliste est complété par des personnages fort attachants. Un Joris orphelin inventant une vie imaginaire a ses parents. Son amie Lilotte, orpheline elle aussi à la recherche d’une famille qui ne l’abandonnera pas, un « Papychat » comme ils l’appellent dans le film, qui aux fur et à mesure des années s’attache aux deux orphelins dont il s’occupe. Un Kan Karkass qui malgré la grande confiance en lui qu’il montre est un personnage qui a peur d’être seul et mal aimé., une Bakara, remplaçante de son frère, le héros sauveur de la ville ….
Plein d’élément qu’Ankama arrive à maitriser afin de nous livrer une histoire forte et émouvante. Ou chacun recherche quelque chose que cette aventure leur apportera peut etre.

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Mais parlons de l’animation, oui une animation au petit oignon (ou ognon ?). Fait par les studios même d’Ankama. Ils ne nous déçoivent pas, habitué à la qualité de l’animation « Wakfu », on se retrouve ici avec une animation exemplaire. Des décors en 2D mais l’action faite en 3D, avec les moments de flash back fait pas des dessins un peu à l’encre de chine. Simple mais efficace. Ankama montre que l’animation européenne n’a rien a envie nos collègues d’outre-Atlantique qui nous en mette pleins la vue à chaque sortie chez nous. Une animation française exemplaire, quand on voit que des films comme « pourquoi je n’ai pas mangé mon père » arrive avec une animation de jeux vidéo des années 2000. Qui doit apprendre de qui ?

Avec des scènes d’action très bien faite, l’action n’est pas brouillonne, on comprend tout ce qui sa passe. Et une bataille de fin incroyable, qui mêle drôlerie pour les plus petits et épic pour les plus grands. Avec une Julith dans le rôle de l’ennemie de nos héros, totalement tourmenté et qui éprouvent une haine profonde envers le peuple qui juge trop vite les gens par rapport a leurs passé. Une morale digne des meilleurs Pixar.dofus-livre-1-julith-15-748x399

Malgré Tout, le film reste basique dans sa construction. Le scénario est vite prévisible, les personnages sont déjà vu dans divers autres films… Mais la maitrise de ses divers éléments fait qu’on passe un excellent moment et qu’a cette laisse emportée par l’univers qu’il nous est donné. On comprend qu’un univers complexe est caché derrière mais le simpliste avec lequel on nous l’explique honorable. Il devrait plaire aux fans du jeu qui se retrouve à un univers qu’ils connaissent et peut plaire à n’importe quelle publique comme moi-même. On espère vite trouver un livre 2 car on aimerait en connaître davantage sur l’univers qu’il est présenté et surtout revoir une démonstration de l’animation Made in France !

 


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