Dans un futur proche, le Major est unique en son genre : humaine sauvée d’un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. Face à une menace d’un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le Major est la seule à pouvoir la combattre. Alors qu’elle s’apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu’on lui a menti : sa vie n’a pas été sauvée, on lui a volé. Rien ne l’arrêtera pour comprendre son passé, trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d’autres.

Avant d’évoquer un réalisateur parlons de la tête d’affiche, l’actrice principale Scarlett Johansson qui depuis quelques années est devenu sans conteste l’actrice américaine faîtes pour les films d’action. Après avoir tourné pour des films comme Iron man II (Jon Favreau), Avengers 1&2 (Joss Whedon) ou encore Lucy (Luc Besson), Scarlett Johanson prouve une fois de plus l’étendu de son talent, pour une actrice que j’avais découvert à l’époque dans Le prestige de Christopher Nolan et ou elle m’avait littéralement impressionnée.

Scarlett Johanson une femme forte qui ne déçoit pas. Elle y est toujours épatante et se révèle toujours au dessus des attentes que l’on se fixait à la base, et la base est solide.

Ghost in the Shell est à l’origine un manga du début des années 1990, mais plus officieusement connu avec l’animé de Mamoru Oshii. Je n’ai personnellement vu que quelques passages pour pouvoir me faire une idée et pouvoir donner un jugement cohérent avec le film sorti aujourd’hui. Je n’ai par contre jamais lu le manga. Ce dernier met souvent en scène des histoires qui se déroulent  dans un futur proche avec une société technologiquement très avancée. Considéré comme l’une des œuvres les plus visionnaires de l’histoire de la science-fiction.

Major est ici une femme dont le cerveau humain a été intégré dans un corps robotique pour la sauver. L’histoire se focalise plus sur le passé du Major avant son intégration dans un corps robotique. Dans cet univers, le ghost (fantôme en anglais) fait référence à l’esprit et la conscience individuelle. C’est ce qui nous définit : nos rêves, nos ambitions, nos sentiments, et qui bien évidemment nous différencie des robots. De son côté, le shell (coquille en anglais) symbolise l’enveloppe du corps et le corps modifié par la science. Par exemple, le Major a un cerveau humain (son ghost), mais un corps complètement « robotique » (puisqu’elle est un cyborg), c’est son shell.

      Rupert Sanders comprend que l’essence visuelle des mangas ou films d’animations doit être conservé pour coller à l’esthétique du film et rendre vraiment hommage au matériau de base. Ghost in the Shell était tout aussi important dans son look que dans son intrigue. La direction artistique est donc l’un des plus gros points forts ce qui rend le film est sublime de bout en bout. Il va même jusqu’à reprendre quelques plans par plans certains passages du livre ou de l’animé afin de lui rendre grâce.

Visuellement parlant il n’y a rien à en redire tout comme les costumes de certains qui visuellement en mettent joliment plein la vue.

Ca correspond bien à une certaine folie qu’on pourrait se faire du Japon de dans de futures années, ça reste relativement très riche et cohérent.

 

1: Pilou Asbaek 3: Takeshi Katomi

Le réalisateur en est avec ce film à son second film après avoir réalisé Blanche neige et le chasseur, premier film bien sympathique qui lui a permit de se faire une petite place pas des plus désagréables et de se voir l’immense privilège d’être aux commandes d’un tel film. Ghost in the shell interroge beaucoup sur des questions philosophiques sur l’humanité, l’intelligence artificielle, un esprit conservé pour un corps créer, qu’est ce être humain.. Des questions qui sont les bienvenues dans ce blockbuster actuel. Pour rendre le tout encore plus solide il s’entoure de pointures tel que:  Takeshi Kitano (Anaki mon frère, Outrage) ou Pilou Asbaek (A war, Hijacking).. Mes deux personnages favoris avec notre actrice principale, Pilou Jouant Batou monstrueusement charismatique et massif dans le film. Seul peut être la bande originale ne se fera que peu remarquer j’en ai apprécié quelques moments mais je l’ai aussitôt oublié en sortant et elle manquait cruellement d’impact à bien des moments. Pour moi ce blockbuster aurait mérité une dizaine de minutes en plus pour poser ses questionnements, car le film est très intéressant, un blockbuster fort, porté par de grands acteurs et une actrice au sommet, pour un film d’action comme on les aime, mais pas que !.. Et c’est pour ça qu’il se classe dans ce qui se fait mieux car le film apporte sa réflexion au spectateur et cherche sans cesse à vous remettre en question. Une claque visuelle pour un divertissement de qualité, allez le voir !.

 

 

 


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Une passion depuis tout petit, qui a grandi avec les films de De Funès et Bourvil que ma grand-mère me faisait découvrir. J’ai toujours aimé cet univers... Leonardo Dicaprio ou Tom Hanks ont contribué à me faire rêver année après année. J’ai écrit au lycée un court-métrage dans le cadre de l'option "audio-visuel", puis on s’est attelé à le réaliser. Je suis passé par la caméra - devant ou derrière, du casque-son à la perche. Toutes les étapes étaient plaisantes à faire et cela a confirmé que je voulais continuer dans cet univers car c’est le mien tout simplement, c’est la ou je me sens bien. Le futur je ne le vois que dans le cinéma. J’ai toujours voulu être acteur, quand je vois un film, il y a toujours un rôle ou je me dis : "tiens, j’aurais aimé être ce personnage !" Ce sont bizarrement rarement les 1er rôles que je trouve les plus intéressants. J’ai écris un scénario pour un jour, si je perce, pouvoir le réaliser... après avoir passé quelques années à apprendre avant bien évidement ! J'ai tourné dans un court métrage du réalisateur Florian Hessique qui avait pour titre "je ne dirai plus jamais je t'aime" dont la photo est d'ailleurs tirée. J'ai figuré dans la web série"Germains germaines" dont les réalisateurs sont maintenant des amis... Et je suis preneur de tous projets ! Le cinéma, il n’y a pas une journée sans que j’en parle ; ça fait tout simplement partie de moi ! une citation de Marin Scorcese m'aide à avancer chaque jour "Je faisais mon chemin mais le cinéma était une obsession".

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