1877100-affiche-du-film-les-nouvelles-aventures-950x0-2

À la veille de Noël, Sam et son meilleur pote Khalid se déguisent en Père-Noël afin de dérober tout ce qu’ils peuvent aux Galeries Lafayette. Mais Sam est rapidement coincé par des enfants et doit leur raconter une histoire… l’histoire d’Aladin… enfin Sa version. Dans la peau d’Aladin, Sam commence alors un voyage au coeur de Bagdad, ville aux mille et une richesses… Hélas derrière le folklore, le peuple subit la tyrannie du terrible Vizir connu pour sa férocité et son haleine douteuse. Aladin le jeune voleur, aidé de son Génie, pourra-t il déjouer les plans diaboliques du Vizir, sauver Khalid et conquérir le coeur de la Princesse Shallia ? En fait oui, mais on ne va pas vous mentir, ça ne va pas être facile. De: Arthur Benzaquem Avec: Kev Adams, Vanessa Guide, Jean Paul Rouve, Michel Blanc, Audrey Lamy..Comédie: 1h47

Les Nouvelles aventures d'Aladin
Vanessa Guide, Jean Paul Rouve, Kev Adams, Arthur Benzaquem le réalisateur.

Je savais que les aventures de cet Aladin serait difficile pour moi a accepter en voyant le chemin que prenait les bandes annonces et le ton du film en général toute manière vu la promotion faites du film le public serait au rendez vous. Le casting transgénérationnel visait à ramener le plus grand monde même si la cible adolescente était la plus visée en tête d’affiche Kev Adams. En revanche ce qui m’intéressait de savoir, c’est ce que j’aimerai du film les qualités que je pourrai lui trouver s’il y en a.

 

C’est dans son ton que ce film m’a réellement perdu car il a autrement de bonnes idées si elle n’était pas plantée toutes les trente secondes par des blagues souvent ras le sol et qu’il faut reconnaître alourdissent remarquablement le rythme du film. Les coupures entre la fiction et la réalité amènent également une cassure, et c’est là qu’on accepte ou pas car ce retour à la réalité permet si un personnage meurt dans la fiction qu’il puisse totalement être remédier de façon à réapparaître dans l’oeuvre. Quand on peut faire totalement ce qu’on veut d’une oeuvre soit on trouve que c’est un génial procédé qui permet toujours de rebondir, soit on y voit un moyen d’y enlever tout enjeu du film ce qui est un véritable problème. image_portrait_w858Parlons casting Jean Paul Rouve en méchant vizir est un joli choix plutôt amusant et qui a globalement de belles scènes c’est pour moi le meilleur personnage meilleur est quand meme un bien grand mot. Vanessa Guide est une princesse très convaincante, bonne comédienne elle est également délicieuse à regarder il n’y a aucun problème, son compagnon de Soda est également de la partie et fait le job c’est également le cas pour Michel Blanc bien effacer et peu souvent présent et un Kev Adams plutôt bon acteur quand on ne cherche pas à le mettre dans la catégorie systématique: l’humour 12 ans.  Et merde pour un film parlant d’un prince du moyen orient bon pour Kev Adams en prince ça peut passer mais on aurait pas pu trouver un vrai casting de gens qui correspondent un minimum.. On a quand même des comédiens qui auraient pu donner une cohérence à ce casting car Audrey Lamy, Jean Paul Rouve ou en ne citant que Michel Blanc mais excusez moi on se fou un peu de notre gueule. Voilà un film fait pour l’argent, jouant sur l’influence qu’à ce jeune artiste Kev Adams pour y jouer la facilité, se permettant de salir la base même si le réalisateur a toujours avoué ne pas avoir cherché à représenter celle ci mais ça ne justifie pas tous les mauvais choix comme les musiques improvisées qui sont une catastrophes.

Globalement le film arrive à se regarder mais comparer Les nouvelles aventures d’Aladin à Astérix et Obélix mission cléopâtre c’est mettre le film très haut à un niveau qu’il est très loin d’égaler. Car là ou Alain Chabat avait ce sens de la répartie pour faire marrer il savait l’utiliser pour faire avancer l’histoire ou renforcer la personnalité d’un personnage ici rien du vent et les blagues ne font que déstabiliser l’oeuvre déja entrain de couler. Alors ok certaines m’ont fait marrer le combat entre Aladin et le Vizir était pas mal jusqu’à un moment ou la blague est retombée et à continuer à l’écran devenant lourde, on s’en saurait volontiers passé ou la manière qu’à Aladin pour utiliser le tapis roulant quand j’ai vu la scène c’est relativement con mais j’en ai souri. Je crois que c’est tout malheureusement. Le film a malheureusement déja gagné plus de 3 millions d’entrée dans le même ADN que les profs 2 de très mauvais gout et une suite est déja en préparation que dire de plus que ce cinéma français c’est sans moi.

.


Article précédentMerlin l’enchanteur, de Wolfgang Reitherman
Article suivantHitman: Agent 47
Une passion depuis tout petit, qui a grandi avec les films de De Funès et Bourvil que ma grand-mère me faisait découvrir. J’ai toujours aimé cet univers... Leonardo Dicaprio ou Tom Hanks ont contribué à me faire rêver année après année. J’ai écrit au lycée un court-métrage dans le cadre de l'option "audio-visuel", puis on s’est attelé à le réaliser. Je suis passé par la caméra - devant ou derrière, du casque-son à la perche. Toutes les étapes étaient plaisantes à faire et cela a confirmé que je voulais continuer dans cet univers car c’est le mien tout simplement, c’est la ou je me sens bien. Le futur je ne le vois que dans le cinéma. J’ai toujours voulu être acteur, quand je vois un film, il y a toujours un rôle ou je me dis : "tiens, j’aurais aimé être ce personnage !" Ce sont bizarrement rarement les 1er rôles que je trouve les plus intéressants. J’ai écris un scénario pour un jour, si je perce, pouvoir le réaliser... après avoir passé quelques années à apprendre avant bien évidement ! J'ai tourné dans un court métrage du réalisateur Florian Hessique qui avait pour titre "je ne dirai plus jamais je t'aime" dont la photo est d'ailleurs tirée. J'ai figuré dans la web série"Germains germaines" dont les réalisateurs sont maintenant des amis... Et je suis preneur de tous projets ! Le cinéma, il n’y a pas une journée sans que j’en parle ; ça fait tout simplement partie de moi ! une citation de Marin Scorcese m'aide à avancer chaque jour "Je faisais mon chemin mais le cinéma était une obsession".

LAISSER UNE RÉPONSE

Veuillez saisir votre commentaire !
Veuillez entrer votre nom ici