124820Bloqués dans les couloirs du temps, Godefroy de Montmirail et son fidèle serviteur Jacquouille sont projetés dans une époque de profonds bouleversements politiques et sociaux : la Révolution Française… Plus précisément, la Terreur, période de grands dangers pendant laquelle les descendants de Jacquouille La Fripouille, révolutionnaires convaincus, confisquent le château et tous les biens des descendants de Godefroy de Montmirail, aristocrates arrogants en fuite dont la vie ne tient qu’à un fil. De: Jean Marie Poiré Avec: Christian Clavier, Jean Reno, Ary Abbitan, Franck Dubocs, Marie Anne Chazel, Karine Viard.. Genre: comédie Durée:1h50

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C’était de base un film casse gueule rien qu’à l’origine faire aussi bien ou mieux que les visiteur I et II s’apparentait à un véritable challenge et aux vues des bandes annonces horribles que l’on a pu nous proposer et d’un casting qui franchement ne m’emballait pas et me faisait surtout très peur on assiste là évidement à un épisode qui peine à exister. Dans cet univers déjà bien ancré, et ou les deux premiers sont devenus des classiques, des références du cinéma français de par leurs dialogues et leur humour. Déja à ce niveau là le film en est totalement différent. Comment ne pas sauter de joie en entendant dès l’introduction du film la musique d’Era qui aura toujours accompagné les aventures de nos serviteurs maudits. Une jubilation qui malheureusement ne durera pas sur la durée c’est une évidence et c’est bien dommage. Rien à voir avec l’échec de la suite des 3 frères qui n’était plus du tout dans le même ton, se voulait plus grave et trop espacé dans son temps pour vraiment convaincre le public du tout premier. Ici l’ambiance et le ton est égalable, seulement on nous ressert toutes les blagues des anciens, toutes les répliques cultes que l’on sait marcheront avec le public, on ne se mouille pas. Il en vient une lassitude car on comprend que le film ne nous apportera au final rien de plus.

548343-000_dv1486934Christian Clavier est peut être celui qui prend le plus de plaisir à faire cette suite cela se ressent tout de suite mais mon dieu dans cette suite Jean Reno y est transparent.. Ce qui pouvait nous connecter avec ce film, ces films à l’époque c’est qu’ils arrivaient à notre époque amenant tous les côtés décalés du film ce n’est plus tellement le cas avec celui ci ce qui lui en enlève automatiquement de son charme.Le nombre d’acteurs secondaires n’aident clairement pas non plus le film au lieu de se concentrer sur nos deux compères on se disperse pour nous raconter comment les nobles étaient traqués c’est certes sympa à voir mais sans plus. Jean Marie Poiré qui a réalisé les précédents films et de retour et les défauts que l’on peut trouver à ce film seront les mêmes que ceux que j’ai trouvé pour les précédents à peu de choses près. Déja sa réalisation en elle même est véritablement pas de grande qualité, sa photographie n’a jamais été belle, plus que banale voir même très laide pour le coup..Ses coupages sont bordéliques, mais le pire chez lui pour ce film c’est qu’aucun des lieux qu’il aborde ne prenne vie, c’est inexpressif sans vie. Un réalisateur mettra toujours le décor en valeur afin de lui amener de la puissance, du grandiose pour des grands paysages par exemple de la crainte pour le genre horreur avec soit une maison sinistre ou un bois hanté. Un réalisateur qui manie divinement bien l’esthétique pour son dernier par exemple qui m’a éblouie par sa beauté serait Crimson Peak de Guillermo Del Toro avec l’esthétique et les décors on peut faire passer bien des messages.

Jean-Marie-Poire-sur-le-tournageAvec Jean Marie Poiré ce n’est clairement pas une obligation et c’est regrettable. En revanche là ou il domine c’est sur l’humour il écrit généralement les scénarios seuls et il sait quand le décalage va se faire ce que cela doit procurer au spectateur. Pour ce dernier il a également été co écrit par Christian Clavier, le résultat: on sourit on ne rit pas. Le film ne deviendra pas culte et va je le crains surement se vautrer au box office c’est à prédire bien malheureusement. Pourtant la fin est bien trouvé le contexte est très drôle malgré que la fin ne vienne que trop tard j’aurai coupé le film bien plus tôt car on a la une sensation au final d’inachevée, rien que pour le contexte ou nos compères se retrouveraient je voudrai que le prochain film existe, en imaginant tout ce que cela pourrait donner ça ne peut que faire rire, mais pas au gage de la qualité et même si ce film est n’est pas mauvais car je m’attendais à bien pire il n’est clairement pas au niveau des attentes bien en de ça. Voyez par vous mêmes. On se réjouit de retrouver ce duo tant aimé c’est peut être là le plus important.

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Une passion depuis tout petit, qui a grandi avec les films de De Funès et Bourvil que ma grand-mère me faisait découvrir. J’ai toujours aimé cet univers... Leonardo Dicaprio ou Tom Hanks ont contribué à me faire rêver année après année. J’ai écrit au lycée un court-métrage dans le cadre de l'option "audio-visuel", puis on s’est attelé à le réaliser. Je suis passé par la caméra - devant ou derrière, du casque-son à la perche. Toutes les étapes étaient plaisantes à faire et cela a confirmé que je voulais continuer dans cet univers car c’est le mien tout simplement, c’est la ou je me sens bien. Le futur je ne le vois que dans le cinéma. J’ai toujours voulu être acteur, quand je vois un film, il y a toujours un rôle ou je me dis : "tiens, j’aurais aimé être ce personnage !" Ce sont bizarrement rarement les 1er rôles que je trouve les plus intéressants. J’ai écris un scénario pour un jour, si je perce, pouvoir le réaliser... après avoir passé quelques années à apprendre avant bien évidement ! J'ai tourné dans un court métrage du réalisateur Florian Hessique qui avait pour titre "je ne dirai plus jamais je t'aime" dont la photo est d'ailleurs tirée. J'ai figuré dans la web série"Germains germaines" dont les réalisateurs sont maintenant des amis... Et je suis preneur de tous projets ! Le cinéma, il n’y a pas une journée sans que j’en parle ; ça fait tout simplement partie de moi ! une citation de Marin Scorcese m'aide à avancer chaque jour "Je faisais mon chemin mais le cinéma était une obsession".

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