poster maxRésumé du film

Le monde a été dévasté par des affrontements nucléaires suite à une crise pétrolière mondiale. L’eau et l’essence se font rares. L’homme est devenu comme une bête enragée sans aucun état d’âme. Plus de lois, plus d’espoir. Dans ce désert, Max est celui qui fuit autant les vivants que les morts. Dans ce nouveau monde peuplé de clans de cannibales, de sectes et de gangs de motards, Max est réduit à l’unique instinct : la survie. L’un de ses clans, dirigé par un chef de guerre tyrannique portant le nom d’Immortan Joe, le fait prisonnier et emmené dans sa citadelle pour fournir en sang ses soldats malades. Il se retrouvera ensuite muselé et attaché à Nux pour le fournir en sang, un des jeunes hommes « appelé War Boys » d’ Immortan Joe qui espère atteindre le Valhalla « le paradis des valeureux guerriers dans la mythologie Nordique » en ayant une mort héroïque . Au meme instant, l’impératrice Furiosa, une des lieutenants de Joe, se détourne de sa mission pour foncer en plein désert à bord d’un camion citerne. Immortan Joe découvre pourquoi Furiosa c’est enfuie et, enragé, se lance avec ses hommes à sa poursuite. Max, qui est attaché au capot de la voiture de Nux se retrouve alors impliqué dans cette gigantesque course poursuite en plein désert.

affichInfos sur le film

Réalisé par George Miller

Avec Tom Hardy, Charlize Theron, Nicholas Hoult, Zoe Kravitz

Genre: Action, Science fiction

Nationalité: Américain, Australien

Durée du film : 2 heures environ

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.

titreMax Rockatansky est enfin de retour

Il nous aura fallut attendre vingt cinq ans pour voir renaitre l’un des icones du monde du cinéma. Il ne porte plus les traits de Mel Gibson mais cette fois de l’acteur Tom Hardy « qui a déjà bien fait ses preuves dans le cinéma ». Toujours la même fureur, toujours la même folie, toujours la même attitude. Notre personnage a changé d’apparence mais sa personnalité, son essence, elle, est toujours intacte. Cette année est l’année du retour des icones cinématographiques qui ont bousculé le monde du cinéma au début des années 80. Après le retour de Mad Max, s’en suivra le retour de Jurassic park, Terminator et le très attendu Star wars. Les nostalgiques attendent tout ses films de pieds ferme. Mad Max est l’un des films que j’attendais le moins. Sans doute parce que pour moi, Mel Gibson EST Mad Max tout comme Sylvester Stallone EST Rocky. Difficile de s’imaginer le héros que l’on connait tous changé d’interprète. Et pourtant, Tom Hardy arrive à se réapproprier le rôle tenu par Mel Gibson sans pour autant le salir. L’énergie est toujours présente, Hardy réussi à faire aussi bien que Gibson tout en lui apportant plus d’énergie. Max est bestial, macho, pas très causant, grognon mais au grand cœur. Après une succession de bandes annonces avant la sortie du film, je commençais à me dire que j’allais le voir en entier sans même sortir de chez moi. 2minutes 30 par bandes annonces voir 6 si on voulait voir les clips vidéos. A notre époque, l’être humain est devenu impatient et veut avoir tout tout de suite. A l’heure où internet est en plein expansion, où de nombreuses photos, vidéos et informations sur les films pointent leur nez sur tous les réseaux, difficile d’avoir des surprises en allant voir les futures sorties au cinéma. Il a fallut donc que je me coupe quelque temps de tout ses réseaux avant d’allé voir le film. Et cela aura été pour le moins bénéfique en allant voir le film au cinéma sans avoir la moindre information sur cette grosse sortie. Mettons donc notre tentation de coté et faisant comme avant, quand internet n’existait pas.

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La résurrection d’un héros mythique

Je pense m’être pris la plus grosse claque cinématographique. Sans voix, en plein émerveillement devant l’écran tel un enfant qui découvre ce qu’est le cinéma. Je n’ai pas découvert sur grand écran les 3 Mad Max, je n’ai pas découvert non plus Terminator ni même Star Wars. Je n’ose imaginer ceux qui ont découvert ses derniers. Mais pour ma part Mad Max Fury Road c’est: UNE FURIE! George Miller réinvente le cinéma d’Action, science fiction. Qui a dit que Marvel était en train de tuer le cinéma avec ses nombreux films de super héros?

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warm boys

Préparez-vous à Max de spectacle sensationnel

Après avoir découvert le logo de la Warner customisé pour l’occasion dans les couleurs du film, le bruit des moteurs de véhicules gronde, des cris résonnent, l’écran commence alors à s’animer. S’en suit un excellent monologue de Max nous comptant son histoire mais aussi celle de la Terre, plongée dans un univers apocalyptique où l’eau se fait rare et où la folie a gagnée l’être humain. Notre héros apparait de dos à coté de son véhicule que tous les fans de la trilogie connaissent : l’Interceptor « une ancienne voiture de police avec un moteur modifié », devant lui : un désert immense. Pas un bruit mais nous entendons comme des interférences sonores « via une radio de la police faisant état des évènements passés » et visuelles que ne sont là que pour nous montrer que Max a l’esprit tourmenté, dévasté par son passé. Sa fille, qu’il n’a pas pu sauver dans le premier Mad Max lui apparait comme un flash. Son visage se change en squelette. Il est en pleine hallucination. Nous devrons attendre quelque temps pour voir notre héros en action car quelques secondes après, il est capturé par les hommes d’Immortan Joe, un ancien militaire régnant sur cette Terre dévastée et vivant dans une citée où il tient la population à sa merci. Tom Hardy, qui se réapproprie le rôle de Max « tenu jusqu’alors par Mel Gibson » subit une sorte de « bizutage » par le réalisateur George Miller. Rasé les cheveux de force, tatoué, scarifié, perfusé pour n’en être réduit qu’à être une poche de sang « pour en fournir aux soldats malades » et muselé, notre pauvre héros en prend plein la figure. Il sera par la suite emmené de force à un convoi tenu par l’Impératrice Furiosa, une des partisanes d’Immortan Joe qui pilote un camion militaire. Furiosa trahit Immortan Joe en s’enfuyant avec un bien très important pour le tyran. S’en suit alors une longue traque délirante où Joe envoi ses hommes pour traquer les rebelles.

furiosa
Look Steampunk pour nos personnages
immortan joe
Le nouveau grand méchant du cinéma d’action/ Science fiction
explosion
« Max ne porte plus les traits de Mel Gibson mais cette fois de l’acteur Tom Hardy . Toujours la même fureur, toujours la même folie, toujours la même attitude. Notre personnage a changé d’apparence mais sa personnalité, son essence, elle, est toujours intacte. »
Nux
Nicolas Hoult « Pour un garcon, X men le commencement » livre une excellente prestation en interprétant Nux, un Warm Boy espérant atteindre le paradis des guerriers en mourant héroïquement.

Une réinvention du cinéma d’action

Certaines mauvaises langues osaient dire que Mad Max fury road était comparable à Fast and furious 7. Une pure folie. Ce serait comme comparer Transformers à Terminator. Il y a des éléments similaires mais l’histoire, les personnages et l’ambiance ne sont pas la même. Mad Max le ringardise malgré le fait que Fast and furious était une pure réussite. Oui, il y a encore des cinéastes qui ont l’esprit bouillonnant de grandes inventivités. George Miller est de retour au scénario et à la réalisation. Pas de reboot, pas de réinvention de nos 3 premiers films. Avec ce film que l’on pourrait placer juste après Mad Max Au-delà du dôme de tonnerre, le cinéaste réinvente le cinéma d’action que l’on pensait mort depuis pas mal de temps. Dans Mad Max fury road, l’esprit de ces prédécesseurs datant des années 80 est intact. Un coté rétro tout en étant moderne. Des costumes variés et très réussis, des personnages tous différents les uns des autres. Tellement imaginatif que l’on a l’impression d’assisté à un Star wars punk sur Terre. La manière « limitée » de parler des Warm boys est tordante. L’âme des films est toujours là pour notre grand plaisir. Pas d’effets spéciaux en veux tu en voilas « ils ont juste été utilisés pour une séquence ». Tout est authentique avec des cascades impliquant des véhicules d’une très grande diversité « un camion combiné à une grue, un dragster avec deux Cadillacs empilées dessus et encore d’autres que je vous laisse découvrir ». Toutes les voitures fabriquées pour le film ont vraiment roulées mais roulaient doucement pendant le tournage vu que les scènes d’action ont été tournées sans effets spéciaux. De vrais cascadeurs. Et non plus de vulgaires doublures numériques. Quand on voit le nombre incroyables de ses véhicules à l’écran, inutile de vous laisser imaginer le travail que cela a été. Une véritable course poursuite effrénée de 2 heures en plein désert et sans pratiquement aucun temps mort vous sera montrée. Du pur road movie avec beaucoup de violence sans choquer pour autant. Ce qui choque ce serait plutôt l’euphorie des personnages. Que dire aussi du grand méchant du film : Immortal Joe « sorte de Dark Vador version steampunk », charismatique au possible, malade physiquement, vouant un culte à la mort et obsédé par la naissance de futurs guerriers pour se joindre à lui. Les fans auront peut être reconnu l’acteur Hugh Keays-Byrne qui interprète le personnage et qui jouait aussi un autre méchant dans le premier Mad Max : Toecutter. Difficile de s’imaginer que les deux personnages sont interprétés par le même acteur. Des représentations de cranes, vous allez en voir beaucoup.

« Parmi de nombreux véhicules se dresse un camion où est perché sur la calandre un guitariste Métalleux du futur. A l’arrière, des percussionnistes. Ce qui transforme notre course poursuite en fanfare guerrière. »

Parce qu’il faut bien de la musique pour adoucir cette folie

En plus de ce prendre une claque visuelle on se prend aussi une claque auditive. Longtemps que je n’avais pas entendu une bande son aussi diversifié et aussi intense que celle-ci. Le thème principal des trois premiers films est de retour « sans aucune retouche ». Dans Mad Max fury road, la musique joue un rôle très important dans le film. Il y a toute une chorégraphie entre les séquences et la musique. Tout se joue au tempo. Tout le film se passe lors d’un convoi qui se transforme en course poursuite. Dans ce convoi, où l’on voit de nombreux véhicules se dresse un camion où est perché sur la calandre un guitariste Métalleux du futur. A l’arrière, des percussionnistes. Ce qui transforme notre course poursuite en fanfare guerrière. Au menu : du rock’n’roll bien jouissif qui peut à tout moment se transformer en opéra punk. La musique devient alors visuelle. Une musique guerrière qui existait déjà dans les premiers Mad Max. Mais ca ne sera pas tout puisque l’on pourra ensuite entendre d’autres musiques plus héroïque, d’autres plus dramatiques, d’autres dynamiques. Nous passons par diverses genre musicaux »excepté le rap » ce qui permet de ne pas tomber dans la redites. Le tout reste dans l’esprit et l’ambiance du film. Résultat : un vrai plaisir pour les oreilles. Imaginez une seconde assister au tournage d’un film accompagné par un orchestre ? Quand on pense que pus de 200 instruments ont été nécessaire à la création de la bande son, on peut dire que le compositeur Tom Holkenborg « à qui l’on doit les musique des films Divergente, Man of steel, 300 » n’a pas fait les choses à moitié. Comment ne pas avoir la chair de poule en entendant le Requiem de Verdi « Dies Iraes » en assistant en même temps à une scène d’action puissante ?

fightUne grosse claque qui enterre bon nombres de films de ces dernières années

La folie nous gagne nous aussi. Nous qui attendions avec excitation ce film et qui assistons là à un vent de renouveau dans le cinéma d’action/Science fiction. Nul besoin d’avoir vu les trois premiers films puisque ce nouvel opus nous fait un bref récapitulatif de l’histoire. Malgré son coté décalé, ses personnages aux tendances masochistes, le look steampunk et son humour noir, le film s’avère plus sérieux et dramatique dans la dernière demi heure de film. A travers se monde apocalyptique et ayant fait sombré la plupart des survivants dans la folie se cache une intrigue pleine d’espoir. Max n’est pas vraiment le personnage principal du film, il passe plus au second plan sans pour autant être effacé du film « un long acheminement sera fait avec son rôle de héros soit retrouvé ». Le véritable héros du film est une femme : l’impératrice Furiosa « interprétée par Charlize Théron ». Nous tombons donc dans un film féministe poignant qui nous plonge dans la tragique histoire de cette femme. Malgré son regard bouleversé se cache une femme forte « elle rappelle le personnage de Ripley dans Alien 3 » en quête de rédemption. Crane rasé, teint maladif, l’actrice est bouleversante et demeure le pilier de notre film. Dans ce film où la femme ne sert que de poule pondeuse pour l’homme, se dresse donc Furiosa. Ce qui fait la puissance de ce film c’est aussi la véritable leçon de cinéma que nous donne George Miller. Il parvient à nous faire passer d’une émotion à une autre. Nous pouvons passer ainsi d’une séquence d’action à une scène émouvante. Très peu de réalisateurs arrivent à faire ca. Miller lui, l’a fait ! Très peu de minutes de répits, pas de scènes cultes puisque absolument TOUT est culte. Une sorte d’opéra punk aux couleurs vives et un ciel bleu, un croisement entre bandes dessinées et jeux videos. Nous plongeons dans un univers sombre, hystérique, cruel, bestial, mais qui petit à petit va s’humaniser. Il y a un vrai message écologique mais aussi un message d’espoir dans ce film. Le désespoir présent en début de film laisse place à l’espoir. Nous mettons aussi de coté la folie et tombons dans quelque chose de bien plus censé qu’on ne le pensait. On allie science fiction et action à l’émotion, le film, tellement spectaculaire, tellement inédit qu’il vous en fera décrocher votre mâchoire si vous osez tenter l’aventure.


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Jérémie Ziza (Rédacteur le coin des critiques ciné) Salut à tous, moi c’est Jérémie. Ayant terminé récemment mes études de littérature, je suis actuellement en recherche d’emploi. Je vais innover moi aussi : je suis passionné par le cinéma. Et cette passion, je l’a doit aussi à mon père qui m’a fait découvrir beaucoup de petits bijoux à l’âge d’à peine 7 ans. J’ai commencé par les films avec Arnold Schwarzenegger , Jackie Chan, Sylvester Stallone et puis ca c’est étendu en allant en direction des films du genre fantastique et de science fiction. Tout y est passé : E.T, Jurassic Park, Indiana Jones et aussi mais surtout Star Wars. Les années ont passées, j’ai étendu mon registre en regardant des films de tout genre « films indépendant, comédie, horreur, romance, thriller, biopic, animation » . Tout y est passé. On peut dire que j’ai des gouts diverses et variés, du moment que ca m’émeut. Quand je suis face à un film où les personnages sont attachants, où l’histoire est bien travaillée et aussi mais surtout que la musique me fait vibrer, le film a déjà gagné mon cœur. Du Coté des réalisateurs que j’aime le plus, je citerais déjà trois réalisateurs qui ont enchantés mon enfance : Steven Spielberg, James Cameron et George Lucas. Coté Français, Luc Besson a lui aussi réussi à me faire ressentir des tonnes d’émotions, que ce soit avec « Léon ou bien Le cinquième élément » . Du coté des mes acteurs préférés, j’en ai beaucoup mais celui qui est plus ou moins la pièce maitresse de ma pyramide des acteurs que j’affectionne, c’est Arnold Schwarzenegger. J’ai grandi avec ses films, je continue encore à les regarder même si en toute objectivité et en ayant l’œil critique, certains ne volent pas haut du coté scénario. Pour les autres, je suis un très grand fan de Sylvester Stallone, Jackie Chan, Tom Cruise, Jean Reno, Mel Gibson, Harrison Ford, Johnny Depp, Jim Carrey, Ben Stiller, Robert Downey Jr et bien d’autres. Du coté actrice, j’ai un très grand penchant pour Sandra Bullock, Charlize Theron, Nathalie Portman, Shailene Woodley, Keira Knightley, Ellen Page. Pour terminer j’ai aussi des films que j’appelle « mes films de chevets et dont je ne pourrai jamais me séparer » : Terminator 2, Les Indiana Jones, Les Star Wars, la trilogie de Retour vers le futur, Gremlins, Edward aux mains d’argent, Forrest Gump, Dark Knight « j’ai oublié de vous dire, j’adore les films de super héros », The Crow, Hook, la saga des Rocky. Je préfère m’arrêter là, on y passerait la journée. En attendant de peut être un jour devenir critique de films, je me joins à l’équipe de Le Coin des Critiques Ciné et en vous donnant une analyse des films que j’ai pu voir, mais aussi mon témoignage, mon ressentit et en parsemant tout cela de photos. Salut à tous et n’oubliez pas d’aller au ciné !

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