Aujourd’hui intéressons-nous, à deux versions de Godzilla celle de 1998 de Roland Emmerich et celle de 2014 de Gareth Edwards. Pourquoi ces deux versions ? Tout d’abord parce-que je n’ai vu que ces versions, mais je compte voir les films japonais les originaux parce que ce sont les bases tout de même. Je vous en parle, parce que ce sont aussi les deux versions les plus connues. Tandis que la version d’Emmerich se révèle être qu’un simple divertissement, l’autre propose quelque chose de plus sérieux en posant des vraies questions, sur par exemple le danger du nucléaire. Deux oeuvres portant le même titre, mais très éloigné sur le concept du monstre. Alors que Emmerich n’en fait qu’un monstre destructeur, Edwards en fait un défenseur de la race humaine en combattant deux Muto des créatures radioactive. L’approche d’Edwards est donc, bien plus fidèle à l’original et n’en fais pas qu’un simple divertissement. Pour vous j’ai décortiqué les deux films, dans une sorte de Versus les qualités de l’un et de l’autre et leurs défauts. Deux films, deux visions différentes et deux monstres différent. Même si ceci n’est que mon avis, et que chacun a son préféré vous devinerez d’après cet article lequel je préfère. Allons-y je vous parle monstre dans cet article.

 

ROLAND EMMERICH LE DESTRUCTEUR

Roland Emmerich aime tout détruire, il suffit de voir ses films pour s’en rendre compte. Il commence à détruire le monde avec Independence Day en 1996, où New York en prend pour son grade. Puis en 1998, avec Godzilla il détruit New York une fois de plus. Mais après ça, il détruira encore le monde avec Le jour d’après ou encore le nanar 2012, qui reste un de ses pires films. Son Godzilla 1998, fête déjà ses 20 ans en cette année 2018, qui se termine. Le film reste efficace, mais on croirait qu’Emmerich ne cherche qu’à détruire. Et si Godzilla n’était finalement qu’un prétexte, pour montrait de la destruction à grande échelle? Independence Day deux ans avant Godzilla, était aussi de la destruction, par des aliens ici nous avons le droit à un lézard radioactif. Emmerich reprend surtout le nom du monstre, sans s’intéresser à la création véritable du monstre. Même au niveau du design, de la créature qui est très loin, de l’original. Es-que ce Godzilla, n’est juste qu’un bon défouloir et rien de plus?

LE MONSTRE LEGENDAIRE VERSION EMMERICH

Le réalisateur imagine à sa façon le monstre, il ne défend pas les humains mais se contente de détruire New York. Les humains quant à eux ne cherchent pas plus loin, et cherchent à l’éliminer mais rien n’y fait. Le monstre est bien fichu, dans l’ensemble il s’agit d’un lézard géant. Le générique nous explique vaguement le pourquoi du comment. Il s’agit d’essais atomiques, qui font grandir un reptile, et ce dernier gigantesque détruit tout quand il est hors de l’eau. Le monstre rend toujours aussi bien, mais ne reste pas une icône comme l’original. Emmerich se démarque, et fait sa propre version. Dans le film, Godzilla se bat contre les humains, et les humains lui balancent ce qu’ils peuvent même des tirs de missiles. En gros Emmerich fait de Godzilla, un gros dinosaure, qui détruit tout et quand il détruit tout surtout c’est pour échapper aux tirs des humains. Car les plus gros des dégâts, ne sont pas provoqué que par le monstre, mais en majorité par les humains car ils ne sont pas foutus de tirer des missiles correctement et dégomment leur propre immeuble. Bon Godzilla est une cible mouvente, me direz-vous, le monstre ne se déplace, pas à grande vitesse, ils auraient pu réussir beaucoup plus de tirs. Au vu de l’ensemble du long-métrage, il semble qu’Emmerich ridiculise l’être humain.

LE FILM

Une tempête effroyable se dechaîne sur le Pacifique, engloutissant un pétrolier tandis qu’un immense éclair illumine le ciel au-dessus de la Polynésie française. Des empreintes géantes creusent un inquiétant sillon à travers des milliers de kilomètres de forêts et de plages au Panama. Les navires chavirent au large des côtes américaines et ces horribles phénomènes s’approchent de plus en plus près de New York. Le chercheur Nick Tatopoulos est arraché à ses recherches afin d’aider les Etats-Unis à traquer le monstre qui est à l’origine de ces désastres mystérieux. Voilà le synopsis, de la version de Roland Emmerich. Nick Tatopulos un scientifique est engagé, pour étudier le monstre. Godzilla est le résultat d’essai scientifique Français, qui ont entraîné la mutation d’un lézard, trente ans plus tard la bête est gigantesque est détruit tout. New-York sera donc le terrain de jeux, de la créature, des agents dela DGSE débarque rapidement ils font partie des services secrets Français, et s’intéresse de prêts a Tatopoulos.

 

Roland Emmerich semble pointer les Français du doigt dans son film, mais pourquoi donc?. Il se moque de notre pays oui,  mais en plus en nous caricaturant bêtement, avec de vieilles caricatures rien que les prénoms le prouvent. Le nom que porte Jean Reno c’est Philippe mais il y a également les noms composés de ses hommes : Jean-Luc, Jean-Claude, Jean-Pierre et Jean-Philippe. Des noms hypers caricaturaux, de notre belle France qu’Emmerich expose dans ce film. Car il est clair, que le réalisateur se moque de nous en caricaturant la chose si facilement. Le film se veut divertissant, mais se ridiculise de nombreuses fois où l’on se demande même si ce n’est pas volontaire (très probable). Il y a cette armée Américaine, représenté comme des nazes, ou on l’on a cette impression qu’Emmerich se moque également des Américains. Car rappelons que Roland Emmerich, n’est pas d’origine Américaine mais il est allemand, donc peut-il se permettre, de se moquer et caricaturer ces deux pays en majorité? En tout cas, il ne se gêne pas, pour le faire.

Roland Emmerich écrit même le scénario du film, avec son acolyte Dean Devlin ils ont tous les deux la même vision des choses. Les mêmes idées, c’est-à-dire la destruction. On ne va pas se le cacher, le scénario de Godzilla est loin d’être modèle d’exemple. Les personnages hyper-caricaturaux avec ces soldats totalement stupides qui avec leurs missiles détruisent la moitié de la ville plus que le lézard lui-même. Nick Tatopoulos le gentil chercheur, gentil mais un peu bête et naïf, Hank Azaria plutôt drôle et puis la journaliste ex de Nick qui on sait très bien lui fera encore un sale tour. Jean Reno le Français le plus cliché, mais bon là c’est pour intégrer de l’humour. Pour le récit, rien de bien folichon le lézard est gros, très gros a cause d’une bombe nucléaire et puis il débarque et casse tout. N’y voyais rien d’autre, qu’un gros divertissement car ce n’est que ça, et rien de plus.

 

GARETH  EDWARDS L’HOMME DE LA SITUATION

Après son premier film Monster, on ne pouvait avoir que confiance en Gareth Edwards. Godzilla sera le premier film, d’un nouvel univers étendu MonstersVerse, ou Kong viendra après. Dans quelques mois, on attend Godzilla: King of monsters que réalise Michael Dougherty (Krampus). Gareth Edwards prend donc les choses en main, et il reprend les bases du vrai Godzilla. Les bases c’est le monstre, le design puis les monstres contre lesquels il se bat. Le film débute, avec un accident nucléaire non provoqué par la centrale elle-même mais une menace bien plus grande. Gareth Edwards marquera, avec cette scène qui rappelle l’accident de Fukushima. Le réalisateur aborde, des thèmes fort comme celui du nucléaire un sujet d’actualité, et il le représente très bien. La bébête est impressionnante, elle est d’une telle puissance, et on s’en rend compte lors des combats avec le Muto. Gareth Edwards contrairement à Emmerich, livre une version différente de Godzilla, tout d’abord il respecte le design de la créature originale. Puis ne détruit pas, pour détruire ici c’est l’humain qui détruit en créant des monstres. L’homme est le responsable, de la destruction du monde dans lequel il vit. Une image que renvoi Gareth Edwards, assez proche de l’état actuel des choses sauf que nos monstres ne sont pas des Muto ou Godzilla. D’ailleurs c’est ce que montre, le réalisateur: les monstres ne sont pas ceux que l’on croient. Pour revenir le plus possible, a ce qu’est et comment est Godzilla il fallait que ce soit ce réalisateur.

 

DES MONSTRES VU A L’ECHELLE HUMAINE

Pour cette version 2014, le réalisateur Gareth Edwards revient au design original du monstre ce qui donne du crédit au film. On notera aussi, que le réalisateur film a l’échelle humaine, c’est-à-dire a la hauteur d’un humain pour plus d’immersion. Ce qui permet de voir la grandeur de Godzilla mais aussi des MUTO, les combats entre les deux monstres sont impressionnants. Quand Godzilla se relève, dans un nuage de poussière c’est un titan, et c’est le soulèvement d’un sauveur. Quelle est la place des monstres sur notre monde? La question, se pose, tout d’abord l’humain souhaite éliminer Godilla qu’il perçoit comme une menace. Les deux MUTO, le mâle et la femelle sont les deux vrais menaces sur notre monde. Le seul capable, de les mettre hors d’état de nuire est Godzilla. Ainsi les humains comprendront, que ce dernier est le sauveur du monde. Vus a l’échelle humaine, nous avons donc une meilleure vision des choses, qui se produise. Les combats de Godzilla contre les MUTO, leur chute au sol donnent une immersion grandiose. Certains n’auront pas aimé, le film du fait qu’on ne voit pas assez Godzilla, mais cela a pour but de donner un effet de surprise plus grandiose à sa première apparition. Pour ce qui est des MUTO, leur présence à l’écran est plus importante, on y suit leur parcours. Cette idée de mise en scène, est fabuleuse, qui fait prendre conscience que nous humains nous sommes finalement si petits face à des choses qui nous dépassent.

LE FILM ET LE RESTE

Le danger du nucléaire, est également mis en avant c’est d’ailleurs surtout ça qu’on retiendra et au début du film on verra que la mère de Ford qui est prise au piège et y laissera sa vie. Tout au long du film, les messages sur les dangers du nucléaire, sont présents comme les déchets du nucléaire stocker pas loin de Las-Vegas. Si le film-livre d’excellentes choses, il n’est pas exempt de défauts comme l’écriture de ses personnages. Car même si dans l’ensemble du récit il y a un très bon traitement ce n’est pas le cas du développement des personnages. En effet on retiendra le personnage de Bryan Cranston bien trop vite expédié, alors qu’il aurait mérité bien mieux comme traitement. Le personnage de Ford, qu’incarne Aaron Taylor-Johnson, manque également de développement et reste très cliché sur son rôle. Le personnage de Ken Watanabe quant à lui, et beaucoup mieux écrit même si c’est loin d’être parfait. On ne verra que très peu, la femme de Ford seulement quelque passage lui seront consacrés, mais en même temps est-ce que son personnage a vraiment de l’importance? La mise en scène brille aussi, dans la photographie du film que signe Seamus McGarvey. Gareth Edwards joue, avec les ombres, les lumières qui semble venir d’un autre monde. Il y a cette épaisse fumée, ou le monstre est caché tapis dans l’ombre prête à surgir. Dans cette version de Godzilla, il y a une certaine émotion à laquelle on ne peut rester insensible on n’aura plus de compassion sur Godzilla que sur les humains. La scène du saut en parachute restera une scène mémorable du film, et marquera les esprits car elle possède quelque chose de puissant. La vision du personnage et sa forte respiration, sous son masque, donne aussi du réalisme à cette scène jusqu’à l’atterrissage et juste après l’apparition de Godzilla. Dans cette version 2014, l’homme se pense au-dessus de tout, sauf qu’il ne l’est pas. Le film brille énormément sur ses aspects techniques, et sur ses nombreuses thématiques abordés avec intelligence.

Un casting qui n’est pas mauvais, mais dont les personnages sont mal écrits. Aaron Taylor-Johnson tient le rôle principal, Bryan Cranston joue le père de Ford, Juliette Binoche sera quant à elle encore plus vite expédiée dans le rôle de la mère de Ford. On retrouve aussi Elizabeth Olsen, dans le rôle d’Elle Brody la femme de Ford. Des scénaristes, à qui on reconnaît pour beaucoup la qualité de l’écriture David.S.Goyer, Max Borenstein, Dave Callaham on retiendra surtout Drew Pearce réalisateur d’Hôtel Artemis et Frank Darabont. Les meilleures idées doivent venir de Frank Darabont et Drew Pearce ou encore David.S.Goyer. Tout n’est pas brillant, mais le film regorge d’idées scénaristiques fabuleuse.

Pointera l’année prochaine le prochain film Godzilla, avec en titre King of Monsters. Un tout nouveau casting, hormis Ken Watanabe et Sally Hawkins qui font leur retour. Dans cette suite, Godzilla combattra trois monstres dont King Ghidorah qui sera le plus redoutable car c’est un monstre à trois têtes. Espérons que ce dernier, disposera d’une meilleure écriture, sur les personnages mais côté spectacle il n’y a pas de soucis à se faire. Ce dossier touche à sa fin, j’espère qu’il vous aura plu. Et vous, quel est le Godzilla que vous préférez?


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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

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