Au commencement était Howard le canard…

 

 

 

Réalisation : Willard Huyck

Scénario : Willard Huyck, Gloria Katz.

Casting : Lea Thompson, Jeffrey Jones, Tim Robbins, Ed Gale, Chip Zien….

Durée : 111 minutes

Budget : 30 millions de dollars (22,6 millions d’euros)

Synopsis : Howard T. Duck est un canard humanoïde qui vit sur une planète peuplée de canards comme lui. Mais un jour, alors qu’il se prélasse sur son fauteuil, il se retrouve aspiré dans l’espace et atterrit sur la planète Terre. Il est recueilli par une rockeuse, Beverly, qui le présente à un de ses amis : le jeune laborantin Phil Blumburtt. Après avoir fait son enquête, Phil découvre ce qui a fait venir Howard de sa planète jusqu’à la Terre: un laboratoire d’astrophysique, « Dynatechnics », a créé un nouveau canon spectroscope à laser et l’a essayé mais le rayon émis par le canon a touché le salon de Howard sur sa planète ce qui l’a transporté sur Terre. Lors d’un autre essai qui tourne mal aussi, les savants font venir sur Terre un monstre venu d’une planète encore plus lointaine : Nexus de Sominus. Le monstre entre dans le corps d’un savant, le dr. Jenning, pour se cacher et commence à répandre la terreur sur son passage. Beverly ayant été prise en otage par le monstre, Howard et Phil s’unissent pour l’éliminer.

 

Pourtant Auréolé de ses immense succès que sont la première Trilogie Star Wars et les deux premiers Indiana Jones, George Lucas fut lourdement endetté (il venait de dépenser 50 millions de dollars pour la construction du Skywalker Ranch) et comptait bien renfloué ses caisses en produisant un gros film familial a 30 millions de dollars de budget (ouais, il avait faim George) . C’est alors qu’il décide d’adapter Howard le canard, un personnage improbable issu d’une série de comics de la maison d’édition Marvel et inventé par Steve Gerber. Lucas confie le projet a de proches collaborateurs, Willard Huyck et Gloria Katz qui avait coécrit le scénario de American Graffiti avec lui ainsi que Indiana Jones et le Temple Maudit. C’est ainsi que le couple se lance dans un tournage pour le moins compliqué, hésitant entre un film « Live » ou un film d’animation, Universal bouscula un peu les choses pour une sortie en période estivale. le tournage devient très vite un enfer : les robots et les marionnettes d’Howard ne marchent pas, les proportions ne sont pas les bonnes, des scènes fut retourner, 3 personnes se sont succédé sous le costume du canard, la voie du canard fut rajouter en Post production, de gros problèmes d’écriture, les gestations des effets spéciaux ect…. Bref un sacré calvaire !

Lors de sa sorti en salle en 1986, le film rencontra un bide monumental, faisant de lui l’un des plus gros échec commerciaux de l’histoire, un échec tellement énorme que George Lucas fut contraint de vendre la partie animation de son studios d’effets spéciaux ILM a Steve Jobs (studios qui deviendra par la suite Pixar). L’échec colossal du film est surtout du au fait qu’il avait pas su trouvé son public, le comics étant lui aussi méconnu en son temps. Il fut ensuite relégué au rang de « Navets » inintéressant et condamnés a l’oublie…. Mais ce n’est pas la fin, loin de la, car avec le temps le film devint un artefact inestimable pour tout les Geeks et cinéphiles de la planète !!!!!!

Car malgré sa réputation d’échec commercial, Howard The Duck, une nouvelle race de Héros à, au fil du temps, reconnu comme un des plus gros nanard de l’histoire du cinéma… Mais pour moi, c’est bien plus que ça. Car si j’ai écrit toute ses lignes c’est pas juste pour flatté mon égaux croyant vous apprendre quelque chose sur la conception du projet ou même sa réputation (d’autres l’on fait avant moi), mais juste pour déclaré ma flamme pour un film qui est le catalyseur pour mon amour du cinéma bis et plus précisément la pop culture !

Si on veut faire preuve d’objectivité, Howard the Duck… Une nouvelle race de héros, n’est pas un bon film, si le délire passe très bien durant la première partie et se tient debout, la deuxième partie elle part carrément dans tout les sens jusqu’à l’overdose et la gestion du rythme donne extrêmement mal au crâne tant c’est un bordel sans nom. Et pourtant j’aime ce film comme un fou. J’adore le monologue en voix off improbable sur le cosmos, j’adore ce monde alternative au notre peuplé de canard même si cela dure 5 minutes, j’adore voir Howard et Beverly (sublime Lea Tompson) se prêté à un jeu de séduction (oui oui), j’adore voir Tim Robbins qui cabotine jusqu’à l’excès, j’adore voir l’excellent Jeffrey Jones être complètement largué au milieu de ce foutoir et surtout… J’adore Howard, j’adore le voir juré comme un charettier, boire de la bière, lire un magazine Playboy en version canard (forcément), le voir bossé dans une maison de plaisir, le voir joué de la guitare électrique mais surtout le voir botter des derrières et affronter un monstre improbable venu d’une autre dimension (réaliser en stop-motion) et le tout accompagné de la musique de John Barry (connu pour avoir composé la BO de nombreux opus de la saga James Bond). Je suis conscient que tout ceci ne sont en rien des arguments et que mon affection pour ce film est purement et simplement personnel, mais au fond, on à tous un film comme Howard the Duck dans notre armoire à DVD/Blu-ray qui à une place spécial dans notre cœur. Puis faut se dire que sans ce bon vieux canard, on aurait peut-être jamais pu voir les films d’animation Pixar brillé sur grand écran, du coup merci beaucoup Howard pour tout ce tu à apporter malgré toi !

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