Pays : États-Unis
Année : 1983
Casting : Dee Wallace, Danny Pintauro, Daniel Hugh Kelly, …
Genre : Horreur

La ressortie en Blu-Ray et DVD de Cujo permet de constater que l’adaptation de Stephen King n’a pas particulièrement bien vieilli.

Quand Donna et son fils Tad se retrouvent coincés dans une cour déserte, ils ne s’attendent pas à se faire attaquer par un Saint-Bernard enragé.

Cujo, à la manière de nombreuses histoires du King, est totalement inscrit dans le domaine de la pop culture. L’idée est compréhensible étant donné la transformation du labrador éponyme en bête féroce, s’inscrivant dans la longue liste des menaces animalières marquantes entre les Oiseaux d’Hitchcock et le requin des Dents de la mer. D’ailleurs, ce chien est le point fort du récit tant son maquillage impose une menace pesante sur le métrage.

Malheureusement, celui-ci peine à démarrer, la faute à un rythme assez irrégulier et une gestion du drame familial moyennement amené. Ainsi, toute la première partie s’avère peu captivante et assez grossière dans sa représentation d’une famille en crise. La volonté de créer l’irruption du fantastique dans le quotidien aurait pu être totalement réussie si l’intrigue se faisait moins irrégulière, tout en imposant un personnage principal féminin mieux amené dans son écriture. Les quelques autres points amenés en début auraient également pu susciter l’intérêt s’ils étaient mis au service du récit ou d’un regard analytique autre, ce qui ne semble être que peu le cas.

D’un autre côté, si le film risque d’être moyennement appréhendé malgré une recherche de tension une fois l’action lancée, cette édition s’avère plus que recommandable. D’un point de vue technique, le master haute définition ne faillit jamais et redonne une nouvelle jeunesse au film. Concernant son contenu, on ne peut également qu’être positif tant ce dernier s’avère hautement qualitatif. Il comprend ainsi un commentaire audio de Lee Gambin, véritable aficionado du film ainsi que les témoignages de Dee Wallace, du compositeur Charles Bernstein et de Teresa Ann Miller, fille de Karl Lewis Miller qui œuvra en tant que dresseur, le tout sans oublier un making-of de 43 minutes.

De quoi relever un film considéré comme culte mais que l’auteur de ces lignes eut du mal à pouvoir totalement appréhender, dû aux imperfections d’un film qui commence réellement une fois la menace en route. Bref, si Cujo le film peut ne pas plaire, Cujo le chien ne peut qu’être morbidement apprécié.


Article précédentLes sorties cinéma du 18 septembre
Article suivantÇa : Chapitre 2 de Andy Muschietti (Critique de la rédaction)
Amoureux du cinéma. À la recherche de films de qualités en tout genre,qu'importe la catégorie dans laquelle il faut le ranger. Le cinéma est selon moi un art qui peut changer notre vision du monde ou du moins nous faire voyager quelques heures. Fan notamment de JJ Abrams,Christopher Nolan, Edgar Wright,Fabrice Du Welz,Denis Villeneuve, Steven Spielberg,Alfred Hitchcock,Pascal Laugier, Brad Bird ,Guillermo Del Toro, Tim Burton,Quentin Tarantino et Alexandre Bustillo et julien Maury notamment.Écrit aussi pour les sites Church of nowhere et Le quotidien du cinéma. Je m'occupe également des Sinistres Purges où j'essaie d'aborder avec humour un film que je trouve personnellement mauvais tout en essayant de rester le plus objectif possible :)

LAISSER UNE RÉPONSE

Veuillez saisir votre commentaire !
Veuillez entrer votre nom ici