Date de sortie : 18 novembre 1990 (3h 12min)
Réalisateur : Tommy Wallace
Acteurs principaux : Tim Curry, Annette O’Toole, Dennis Christopher, Richard Masur
Genre : Épouvante
Nationalité : Américain
Compositeur : Richard Bellis
Adapté du roman éponyme de Stephen King par Tommy Lee Wallace (Halloween 3, Vampire vous avez dit Vampire ?), Ça – Il Est Revenu fait partie de ces téléfilms cultes ayant marqué toute une génération pour sa créature provoquant l’effroi, le clown Grippe-Sou joliment interprété par Tim Curry (Oliver Twist, Legend, Cluedo). Diffusé en deux parties en 1990 puis trois ans plus tard sur M6, il raconte les mésaventures d’enfants victimes d’hallucinations provoquées par la créature des égouts afin de les attirer vers elle et de les dévorer. Le casting est assez sympathique et comporte notamment Annette O’Toole (Superman III, Smallville), Dennis Christopher (le superbe serial killer de Fondu au Noir), Richard Masur (The Thing, My Girl), John Ritter (Ben Healy dans Junior le Terrible 1 et 2) et Seth Green (Scott Denfer dans la trilogie Austin Powers).
Assez vieillot pour son époque voire ringardisé par la qualité d’adaptation de 2017, ce premier jet vaut quand même le coup pour le charme qu’il dégage et sa mise en scène réussie avec les nombreux flash-backs montrant l’enfance des protagonistes, que l’on voit aussi devenus adultes dès la première partie. Si la crédibilité de la grande peur que ressent le groupe d’adultes quand ils apprennent que le monstre est de retour peut laisser à désirer, la relation entre eux reste réussie et les apparitions de Pennywise sont assez variées et font leur petit effet avec son visage en plein écran et ses dents qui se plaisent à sortir de sa mâchoire.
Sa voix joviale et décalée offre un cachet certain, le doublage de Jacques Ciron (Alfred Pennyworth dans de nombreuses adaptations de Batman, le Chapelier Fou dans Alice au Pays des Merveilles) étant reconnaissable à des kilomètres. L’expression de la peur est assez correcte entre le suicide qui survient et les giclements de sang qui perdurent tout au long du scénario. L’action n’est pas vraiment valorisée et le rendu final de la créature est franchement laid, sans parler du simple coup de pschitt qui suffit défigurer son visage, mais cette adaptation de Ça reste terriblement culte pour la génération de coulrophobes qu’elle aura engendrée !