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Orel

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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

Les sorties cinéma du 18 septembre

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Ni Chaînes Ni Maîtres
18 septembre 2024 | Drame, Historique
De Simon Moutaïrou
Avec Ibrahima Mbaye Tchie, Camille Cottin, Anna Thiandoum
Tout public avec avertissement
1759. Isle de France (actuelle île Maurice). ​Massamba et Mati, esclaves dans la plantation d’Eugène Larcenet, vivent dans la peur et le labeur. Lui rêve que sa fille soit affranchie, elle de quitter l’enfer vert de la canne à sucre. Une nuit, elle s’enfuit. Madame La Victoire, célèbre chasseuse d’esclaves, est engagée pour la traquer. Massamba n’a d’autre choix que de s’évader à son tour. Par cet acte, il devient un « marron », un fugitif qui rompt à jamais avec l’ordre colonial.

Speak No Evil

18 septembre 2024 | Epouvante-horreur
De James Watkins
Avec James McAvoy, Mackenzie Davis, Aisling Franciosi
Une famille américaine passe le week-end dans la propriété de rêve d’une charmante famille britannique rencontrée en vacances. Mais ce séjour qui s’annonçait idyllique se transforme rapidement en atroce cauchemar.

Les Barbares
18 septembre 2024 | Comédie
De Julie Delpy
Avec Julie Delpy, Sandrine Kiberlain, Laurent Lafitte
A Paimpont, l’harmonie règne : parmi les habitants, il y a Joëlle – l’institutrice donneuse de leçons, Anne – la propriétaire de la supérette portée sur l’apéro, Hervé – le plombier alsacien plus breton que les Bretons, ou encore Johnny – le garde-champêtre fan de… Johnny. Dans un grand élan de solidarité, ils acceptent avec enthousiasme de voter l’accueil de réfugiés ukrainiens. Sauf que les réfugiés qui débarquent ne sont pas ukrainiens… mais syriens ! Et certains, dans ce charmant petit village breton, ne voient pas l’arrivée de leurs nouveaux voisins d’un très bon œil. Alors, au bout du compte, c’est qui les barbares ?

Les Graines du figuier sauvage
18 septembre 2024 | Drame
De Mohammad Rasoulof
Avec Misagh Zare, Soheila Golestani, Mahsa Rostami
Titre original The Seed of the Sacred Fig
Iman vient d’être promu juge d’instruction au tribunal révolutionnaire de Téhéran quand un immense mouvement de protestations populaires commence à secouer le pays. Dépassé par l’ampleur des évènements, il se confronte à l’absurdité d’un système et à ses injustices mais décide de s’y conformer. A la maison, ses deux filles, Rezvan et Sana, étudiantes, soutiennent le mouvement avec virulence, tandis que sa femme, Najmeh, tente de ménager les deux camps. La paranoïa envahit Iman lorsque son arme de service disparait mystérieusement…

Ma vie Ma gueule
18 septembre 2024 | Comédie dramatique
De Sophie Fillières
Avec Agnès Jaoui, Angelina Woreth, Édouard Sulpice
Barberie Bichette, qu’on appelle à son grand dam Barbie, a peut-être été belle, peut-être été aimée, peut-être été une bonne mère pour ses enfants, une collègue fiable, une grande amoureuse, oui peut-être… Aujourd’hui, c’est noir, c’est violent, c’est absurde et ça la terrifie : elle a 55 ans (autant dire 60 et bientôt plus !). C’était fatal mais comment faire avec soi-même, avec la mort, avec la vie en somme…

Look Back
18 septembre 2024 | Animation, Drame
De Kiyotaka Oshiyama
Avec Yumi Kawai
Fujino, adolescente surdouée, a une confiance absolue en son talent de mangaka en herbe. Kyômoto, elle, se terre dans sa chambre et pratique sans relâche le même art. Deux jeunes filles d’une même ville de province, qu’une passion fervente pour le dessin va rapprocher et unir par un lien indéfectible…

Jour de colère
18 septembre 2024 | Fantastique, Thriller
De Jean-Luc Herbulot
Avec JoeyStarr, Asia Argento, Joaquim Fossi
Interdit – 12 ans
Frank est un tueur sur le déclin avec un contrat et un plan de fuite trahissant son employeur et s’échappant avec la femme qui l’aime …mais Frank va croiser le chemin de Virgil, un sociopathe décide de l’emmener au fond du gouffre …

Veni Vidi Vici
18 septembre 2024 | Comédie, Drame, Thriller
De Daniel Hoesl, Julia Niemann
Avec Olivia Goschler, Ursina Lardi, Johanna Orsini-Rosenberg
La famille Maynard mène une vie fastueuse et rêvée de milliardaires… en apparence. Le patriarche, Amon, a pour passion la chasse, mais ses proies favorites ne sont pas les animaux. Malgré des accusations de plus en plus nombreuses et précises, ce clan se pense totalement au-dessus des lois.

Rebel Ridge de Jeremy Saulnier [La critique du film]

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Date de sortie 24/11/2023
Durée 2h11
Titre original Rebel Ridge
Genre Policier
Avec Aaron Pierre, Emory Cohen, Don Johnson, Steve Zissis, Brannon Cross, Leslie Nipkow, Brecken Ellis, Al Vicente, Rhonda Johnson Dents, Caleb J. Thaggard, Tessa Leigh Mauer, Harlon Miller, Cody Bruno
Réalisé par Jeremy Saulnier
Produit par Netflix
Nationalité États-Unis
Musique

 

Synopsis

Un ex-Marine s’attaque à la corruption dans une petite ville des États-Unis quand la police saisit injustement le sac contenant l’argent prévu pour payer la caution de son cousin.

Cela faisait six ans, que nous étions sans nouvelles de Jeremy Saulnier réalisateur très apprécié, qui a décidé de se tourner vers Netflix pour ses films. Il y a six ans son dernier film, c’était sur Netflix déjà avec Aucun homme ni dieu, qui avait beaucoup divisé la critique. Il revient cette année avec la réalisation de Rebel Ridge, ou il dirige le très talentueux Aaron Pierre vu dans Le remplaçant aux côtés de Paul Mescal et Saoirse Ronan. Rebel Ridge est un thriller qui prend son temps, ou tout peut arriver. On y suit Terry Richmond, un homme qui doit payer la caution de son cousin mais il se retrouve arrêté par des policiers pas très honnêtes. Ces derniers s’emparent de son argent et le laissent partir, mais Terry ne compte pas en rester là. Rare sont les bons films, sur Netflix mais ça existe, et Rebel Ridge en fait partie et marque en plus un retour réussi pour Jeremy Saulnier. Un film sur un homme, qui veut récupérer ce qui lui appartient face aux pires ripoux qui existent.

Terry est en vélo, il est suivi par une voiture de police qui le renverse volontairement. L’homme n’a que quelques égratignures, mais auprès des policiers, il est considéré comme responsable de l’accident. C’est fouillant dans son sac, qu’ils trouvent une somme d’argent importante destinée, a libéré la caution de son cousin, arrêté pour un délit mineur avant qu’il ne soit transféré dans la prison la plus proche. Avec cette somme, il compte s’acheter par la suite un 4×4, les policiers persuadé qu’il s’agit d’argent sale garde la somme et laisse partir Terry. Désormais il ne peut plus libérer son cousin, qui va être transféré dans une prison dans peu de temps. Terry se rend alors dans un tribunal, afin d’obtenir de l’aide pour récupérer son argent. C’est alors que Summer McBride une jeune femme, décide de lui venir en aide, bien qu’elle risque son job.

Plus tard Terry se rend au poste de la ville ou son argent se trouve, sur les lieux il y a le chef de la police Sandy Burne puis Steve Lann et Jessica Sims, le chef de la police ne compte pas lui rendre l’argent mais Terry ne compte pas en rester là ! Ce dernier prend alors en otage le chef et les deux agents présents, afin de récupérer son argent. En ayant réussi à quitter le poste de police, avec un plan qu’il a établi il se rend au tribunal mais il est rapidement neutralisé par les policiers. Le chef de la police lui annonce une mauvaise nouvelle, et fait un marché avec lui, en lui proposant de quitter la ville comme ça les policiers pourront poursuivre leurs petites combines. Mais la vie de Summer se retrouve menacée, par ces policiers et si Terry avait accepté le marché il décide de faire marche arrière pour en finir. Rebel Ridge est un film policier vraiment maîtrisé, ce qui manque vraiment dans le genre et Jeremy Saulnier sait ou il va, dans son récit. Sa mise en scène prend le temps, et elle est proche de ses personnages pour mieux les comprendre. Si Terry est celui qu’on suit, les personnages secondaires ne sont pas pour autant laisser pour compte, bien au contraire.

C’est Jeremy Saulnier qui au scénario, il est également chef monteur du film et producteur il est très investi dans son film. S’il s’intéresse au personnage de Terry, il reste discret sur le passé de ce dernier, on en apprendra sur lui comme les techniques de combat de ce dernier ou alors son passé de soldat lors de la guerre. Le traitement de Summer reste intéressant, celle qui apporte son aide à Terry. On apprend que c’est une mère, et qu’elle ne peut revoir sa fille à cause de son passé de toxico, qui lui a valu la perte de la garde de sa fille. Un passé dont les ripoux vont se servir, pour qu’elle s’éloigne de leurs affaires. Le film se penchera de prés sur ces policiers corrompus, qui font tout pour que rien ne soit découvert.

Ils sont prêts à tout, même au meurtre s’il le faut. Le long-métrage se déroule dans une petite ville d’Amérique, qui reste une représentation réaliste de l’Amérique d’aujourd’hui très adepte des armes à feu. Les policiers ripoux, retranscrits à l’écran sont plutôt bien représentés. Aaron Pierre joue Terry Richmond. AnnaSophia Robb interprète Summer. Emory Cohen joue Steve Lann, un des ripoux. Don Johnson est Sandy Burne le chef de la police. Egalement à l’affiche David Denman et Zsane Jhe. Rebel Ridge fait partie des rares productions Netflix, vraiment réussi et Jeremy Saulnier signe une réalisation maîtrisée plein de bonnes choses.

 

 

 

 

Uglies de McG [La critique du film]

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Date de sortie 13/09/2024
Durée(01:40)
Titre original Uglies
Genre Science-fiction, Thriller
Avec Joey King, Chase Stokes, Laverne Cox, Jillian Murray, Keith Powers, Brianne Tju, Luke Eisner …
Réalisé par McG
Produit par Netflix
Nationalité Etats-Unis
Musique Edward Shearmur

 

Synopsis

Dans une dystopie futuriste où règnent les normes de beauté, une ado en attente d’une chirurgie esthétique obligatoire embarque dans une aventure pour retrouver son amie disparue.

 

Vous pensiez en avoir fini, avec les films genre Divergente ou Hunger Games tirés de saga littéraire ? Eh bien non ! car cette année McG ose relancer ce genre qu’on pensait éteint. Il s’intéresse cette fois à Uglies, une autre saga littéraire de Scott Westerfeld, et c’est pour Netflix qui ne sont pas à ça prêts en livrant de mauvais films sur leur plate-forme. Joey King reste donc assez fidèle aux films produits par la plate-forme, car elle a déjà au moins quatre longs-métrages, si ce n’est plus disponible sur Netflix. Le concept d’Uglies est intéressant, on y reviendra hélas la recette est la même que les autres films du genre. Des personnages lissent et sans intérêt, et des effets spéciaux qui transpirent la CGI bref un film dont on se serait bien passé car il n’y a pas grand-chose à en retenir.

Dans un monde futuriste, afin de mettre fin aux guerres et conflit tout le monde doit être parfait physiquement. C’est donc a l’âge de seize ans, que les ados subissent une opération les rendant plus beaux et ainsi rejoindre la ville parfaite de l’autre côté. Pour Peris, le meilleur ami de Tally c’est le grand jour, tandis que elle doit encore patienter trois mois avant son opération. Quand Peris s’en va pour être transformé, Tally se retrouve seule et quand elle fait le mur pour rejoindre Peris sous le pont, ou ils s’étaient donné rendez-vous il n’y est pas. La jeune femme décide alors de s’aventurer illégalement dans la ville afin de voir Peris, elle met un masque qu’elle trouve pour ne pas être repéré. C’est dans une soirée qu’elle retrouve son ami, elle enlève son masque pour qu’il la reconnaisse, mais ce dernier a étrangement changé. Puis elle est repérée et fuit, lors de sa fuite elle rencontre Shay qui lui apporte son aide.

Toutes les deux deviennent amies, elles ont commun la même date de naissance, mais Shay ne souhaite pas être transformée elle veut rejoindre le combat d’un certain David, qui mène un combat contre cette société. Quand Shay fuit l’entreprise qui retient les Uglies, l’entreprise demande a Tally de la ramener. Tally retrouve Shay, après un long périple et elle découvre que David et les autres sont loin d’être une menace et que c’est plutôt l’inverse. C’est dès le début que la CGI, nous crache en plein visage, en nous présentant cette ville futuriste qui est clairement dans l’exagération. On aurait voulu croire au projet, car McG n’a pas fait que des mauvaises choses, hélas ça ne fonctionne pas. Le concept est attirant c’est vrai, cependant, on en est toujours au même point avec ce genre de film, des personnages clichés qui en font des tonnes, avec les stéréotypes habituels de la grande méchante. Uglies pouvait être bon, mais ça ne l’est pas du tout.

La mise en scène d’Uglies est aussi plate, elle n’offre rien de nouveau dans le genre en reservant ni plus, ni moins la même soupe. De plus le visuel est tellement horrible, qu’on ne peut rien en tiré. Jacob Forman, Vanessa Taylor et Whit Anderson sont à l’écriture du long-métrage, et c’est peut-être bien là que le pire en ressort le développement des personnages est catastrophique, on n’en sait le minimum et le peu qu’on sait reste sans intérêt. Tally prend sans arrêt des décisions stupide, et ce n’est pas mieux pour les autres personnages. Le film ne prend aucun risque avec ses personnages, le même genre de personnage mal écrit qu’on retrouve dans certaines sagas du même genre.

 

Certaines sagas oui, car il y en des réussies même si elles se font rares. Hunger Games n’était pas un ratage total, à part le dernier opus et pour Divergente par contre il faut avoir le courage d’aller plus loin que le premier, courage que je n’ai pas eu. Joey King comédienne appréciable, ne l’est pas ici, son jeu reste plat et sans charisme. Chase Stokes joue Peris, Laverne Cox joue le Dr Cable (si vraiment ce n’est pas une blague). Keith Powers joue David, tandis que Brianne Tju interprète Shay. Ce n’est pourtant pas une surprise, que cela soit mauvais car Netflix est champion dans le palmarès des mauvais films.

 

 

 

 

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Dreamcatcher, l’attrape-rêves de Lawrence Kasdan [La critique du film]

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Date de sortie 16/04/2003
Durée (02:16:00)
Titre original Dreamcatcher
Genre Science-fiction, horreur, fantastique
Avec Morgan Freeman, Thomas Jane, Jason Lee, Damian Lewis, Timothy Olyphant, Tom Sizemore, Donnie Wahlberg, Mikey Holekamp, Reece Thompson, Giacomo Baessato, Joel Palmer, Andrew Robb, Rosemary Dunsmore …
Réalisé par Lawrence Kasdan
Produit par Warner Bros Pictures
Nationalité États-Unis
Musique James Newton Howard

 

 

Synopsis

Après avoir été longuement séparés, quatre amis d’enfance se retrouvent dans les forêts du Maine, au nord-est des Etats-unis. Dotés de pouvoirs télépathiques suite à un acte héroïque, ils sont surpris par un blizzard qui cache une mystérieuse force maléfique. Le quatuor doit alors empêcher le massacre de civils innocents et affronter un horrible danger qui menace la Terre.

Stephen King a souvent raconté des histoires d’amitié, avec des enfants comme dans ça par exemple, dans Dreamcatcher ce sont aussi des amis mais ils sont adultes mais des séquences nous montreront des passages de leur jeunesse. Des passages qui font penser à « ça » d’ailleurs. On peut aussi penser à Stand By Me de Rob Reiner, qui aussi était une histoire d’amitié. Dreamcatcher reste un très bon roman de Stephen King, qui fut adapté au cinéma peu après la sortie du livre. Un film de Lawrence Kazdan, a qui l’on doit les scénarios de L’empire contre-attaque, Le nouvel espoir et Le réveil de la force. Il a aussi à son actif quelques réalisations, pour Dreamcatcher le film fut plutôt mal reçu comme souvent pour les adaptations de King. Le film est pourtant loin d’être mauvais, car il a le mérite d’aborder des choses intéressantes comme cette amitié qui unit ces quatre hommes adultes qui vont devoir face a la plus grande menace de l’humanité.

Henry, Beaver, Jonesy et Pete sont des amis d’enfance qui sont toujours restés en contact. Ils ont tous un souvenir en commun celui de leur amitié avec Duddits un enfant pas comme les autres. Cet enfant leur a donné a chacun un don, celui d’entendre les pensées des autres. C’est ce don qui leur a permis de rester en contact, ces derniers vivent en ville et ont un métier et ils décident alors de se revoir dans une cabane, ou ils allaient souvent qui s’appelle « le trou dans le mur ». Accroché en hauteur de cette cabane, un attrape-rêves qui est le symbole de leur amitié avec Duddits. Les quatre amis ont la joie de se retrouver pour ce séjour, puis Jonesy et Beaver décident de partir chasser. Jonesy avec son fusil aperçoit un homme qui semble blesser et malade il lui vient en aide et le ramène a la cabane.Son estomac fait d’étranges bruits, et se met a roter et péter si souvent qu’il est gêné. De plus en plus mal l’homme va se mettre au lit, tandis que Henry et Pete qui rentre en direction du chalet, ont un accident avec la voiture a cause d’une femme assise au milieu de la route.

Celle-ci semble malade comme l’homme a la cabane, Pete et Henry n’ayant plus de voiture amènent la femme en sécurité dans un abri. Les choses dans la cabane prennent une mauvaise tournure, l’homme malade s’est réfugié dans les toilettes et ce dernier meurt après qu’une créature soit sortie de son anus. On pourrait croire que Dreamcatcher est une mauvaise comédie, mais ce n’est pas le cas du tout. Cependant Stephen King a voulu faire rire ces lecteurs, car c’est assez original et surtout osé. Le film reste pourtant convaincant, car il y a des bonnes idées dont on ne peut faire abstraction. Le film s’ouvrira avec la découverte de ses quatre hommes, sur leur lieu de travail puis Jonesy se fera renverser par une voiture. Ce même personnage qui six mois plus tard, sera habité par une créature extraterrestre.

Le film nous montre aussi Curtis, un colonel qui traque les aliens depuis vingt-cinq ans et qui n’a plus toute sa tête. Dreamcatcher est un film souvent maladroit, mais qui veut bien faire et on ne peut lui en vouloir. Dreamcatcher est un film qui mélange les genres également, difficile d’échapper a l’horreur car c’est Stephen King qui est l’auteur du roman. Lawrence Kasdan parvient a nous offrir quelques visions d’épouvante, mais il faut noter aussi que ce film est une adaptation assez difficile il suffit d’avoir lu le livre pour s’en rendre compte. Les séquences ou Jonesy est dans le stockage de son esprit, tandis que Mr Gris a pris le contrôle de son corps n’est pas forcément évident a retranscrire et on s’en rend bien compte.

Une grande partie du film s’intéresse a la partie militaire, ce qui nous ramène a parler de Curtis, vingt-cinq années a chasser les extraterrestres, ce qui l’a transformé devenant un homme mauvais prêt a tuer des êtres humains. Il tente d’emmener dans ses actes Owen, un militaire qui commence a faire ses preuves. Curtis est mauvais oui, et il dicte ses propres lois, et agit comme bon lui semble. Lawrence Kasdan est a l’écriture du scénario, ou il adapte fidèlement le roman de Stephen King, on remarque certaines difficultés dans cette adaptation ce qui passe dans le bouquin ne passe pas forcément dans le long-métrage.

Les créatures sortant de l’anus, dans le film peuvent rendre la chose ridicule alors que le livre cela semblait plus subtil. Cependant, il y a une jolie écriture, dans le traitement des personnages on perçoit mieux cette amitié dans les flash-back, quand ils ont fait la rencontre de Duddits. Les évènements qu’ils vivent étaient prévus depuis bien longtemps, Duddits le savait et le don qui leur a transmis était en quelque sorte pour s’y préparer. On remarquera qu’adulte ces quatre amis, ne sont pas forcément heureux comme Henry qui tente de se suicider. Pete tente des approches auprès d’une femme ce qui ne semble pas la séduire. Jonesy aura un accident de voiture, quant à Beaver il semble être paumé et tous pensent a Duddits et ce n’est pas pour rien.

Amis pour la vie.

 

Cet attrape-rêves est un symbole important, car il unit ces quatre amis et Duddits, mais le mal passera au travers. Dreamcatcher aborde a sa façon l’invasion extraterrestre et de manière originale, les effets-spéciaux restent d’ailleurs parfois impressionnants on le doit a l’Industrial Light et Magic tout de même. On aura également le droit a un clin d’oeil a ça, avec la ville de Derry. Thomas Jane joue Henry, il jouera en 2007 soit quatre ans plus tard dans The Mist une autre adaptation de Stephen King réalisé par Frank Darabont. Damian Lewis joue Jonesy, une sacrée performance ou il doit jongler avec deux personnalités celle de Jonesy et Mr Gris. Jason Lee est Beaver, Timothy Olyphant interprète Pete. Morgan Freeman joue Curtis, Tom Sizemore joue Owen quant à Donnie Walherg il joue Duddits. Dreamcatcher est de loin d’être, la pire adaptation de Stephen King, Lawrence Kasdan respecte les codes du genre et y parvient, même si ça reste parfois maladroit.

 

 

 

 

Call of Silence de Vardan Tozija [La critique du film]

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Date de sortie 14 septembre 2024 en Blu-ray et DVD
Durée 1h35
Réalisé par Vardan Tozija
Avec Sasko Kocev, Toni Mihajlovski, Kamka Tocinovski, Matej Sivakov, Aleksandar Nichovski …
Nationalité Croatie, Kosovo
Genre Horreur, Drame
Titre original M

 

Synopsis

Dans un futur proche, un virus a transformé la quasi-totalité de l’Humanité en Infectés sanguinaires. Parmi les survivants, Marko, sept ans, est protégé farouchement par son père, un homme cruel en apparence qui cache un lourd secret. Car le jeune garçon n’est pas un enfant comme les autres : il porte en lui un don unique. Alors que les Infectés se multiplient, la survie de Marko représente l’ultime chance pour sauver l’espèce humaine de l’extinction…

C’est ce mois-ci que sort Call of Silence, le film de Vardan Tozija réalisateur Macédonien qui en est à son deuxième long-métrage. Le film sort directement en Blu-ray et Dvd chez Condor distribution. Ce que l’on peut dire c’est que si le film traite du sujet des infectés dans un post-apocalyptique, ce qui a été déjà traité maintes fois, ici le réalisateur traite son sujet admirablement. Il y a une relation père/fils, une histoire d’amitié mais aussi la menace que représente l’homme face a ce nouveau monde. D’ailleurs on pourra noter que le réalisateur met du temps à mettre ces infectés en scène, si bien qu’on croit qu’ils n’existent pas. Le film ose des choses, dans ce monde où tout espoir semble vain, dans tout ça il y a malgré tout un aspect poétique dont on porte intérêt. Le film de Vardan Tozija est la sortie blu-ray à retenir ce mois de septembre.

Marko jeune garçon de sept ans vit avec son père dans une vieille maison, dans les bois. Son père est difficile avec son fils, afin de survivre dans ce monde en proie a des infectés assoiffé de sang. C’est un monde où il faut aussi se méfier de l’homme lui-même, car il est plus dangereux que les infectés. Les journées de Marko se résument à des balades dans les bois, mais son père désapprouve cela. C’est un jour qu’il découvre un camping-car, il entre à l’intérieur il trouve des jouets et apparaît alors un jeune garçon, il s’appelle Miko et ils deviennent amis. Tandis que Marko n’a que son père, Miko lui n’a que sa mère. Les deux jeunes garçons se retrouveront alors plus tard, à faire route ensemble errant dans un monde plein de dangers.

Ils vont alors rencontrer parmi ces infectés des hommes, avec de mauvaises intentions prêts à tout même tuer des enfants s’il le faut. Call of Silence dispose d’une direction artistique remarquable, surtout dans les séquences dans la grande ville, ou la représentation post-apocalyptique est réussie. La mise en scène de Vardan Tozija nous montera tout d’abord, Marko et son père un homme dur avec un lourd secret. Par la suite on verra Marko et Miko errant dans ce monde, ou le film est proche de leur amitié. La dernière partie du film, donne un sentiment de désespoir mais Marko est différent et il est probablement l’espoir …

A l’écriture Darijan Pejovski et Vardan Tozija, ils y abordent cette amitié entre Marko et Miko, qui feront route ensemble. Durant ce périple ils tomberont sur des hommes dangereux, dont un homme qui désire qu’il n’y ait plus d’enfants sur terre. C’est à travers cet homme, et son groupe ainsi que d’autres hommes plus tard qu’on voit ce qu’est le réel danger bien plus que les infectés. Dans les films de ce genre, ce sont bien souvent les hommes les plus dangereux. Marko est un enfant exceptionnel, en quoi on ne sait pas trop, mais il porte une marque sur son poignet, avec la première lettre de son prénom. Les scénaristes ne s’attardent pas sur ça, et c’est bien dommage car on sait que Marko est exceptionnel mais en quoi ? On verra à la fin du film, en partie ce qu’il a de spécial. C’est aussi concernant son père, les scénaristes s’intéressent peu à son développement, tout est expédié le concernant même sur son soi-disant secret. C’est au final Marko et Miko qui reste les plus intéressants, dans le traitement et heureusement car c’est eux que nous suivons principalement. L’évolution de Marko reste intéressante, car il devra devenir fort face à ce monde, puis Miko est un soutien dans ce qu’il reste du monde. Le jeune Matej Sivakov joue Marko, Aleksandar Nichovski interprète Miko. Sasko Kocev joue le père de Marko, un homme dur pour de bonnes raisons. Call of Silence est une proposition intéressante, ou le visuel apporte beaucoup on regrettera juste que certains éléments manquent de développement ce qui fait défaut au long-métrage.

 

 

 

 

Détails du blu-ray

Rapport de forme ‏ : ‎ 2.35:1
Classé ‏ : ‎ Tous publics
Réalisateur ‏ : ‎ Vardan Tozija
Format ‏ : ‎ Cinémascope, Couleur
Durée ‏ : ‎ 1 heure et 39 minutes
Date de sortie ‏ : ‎ 12 septembre 2024
Acteurs ‏ : ‎ Sasko Kocev, Toni Mihajlovski, Kamka Tocinovski, Matej Sivakov, Aleksandar Nichovski
Sous-titres : ‏ : ‎ Français
Langue ‏ : ‎ Français (DTS-HD 5.1)
Studio ‏ : ‎ Condor Entertainment
ASIN ‏ : ‎ B0D7Q89QB2
Pays d’origine ‏ : ‎ France
Nombre de disques ‏ : ‎ 1

Les sorties cinéma du 11 septembre

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Kaizen – 1 an pour gravir l’Everest
13 septembre 2024 | Documentaire
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Avec Inoxtag
Devenir alpiniste et gravir l’Everest en 1 an jour pour jour ? C’est le rêve de Inoxtag, un jeune Youtuber de 21 ans ne pratiquant pas de sport. En le suivant pendant 1 an, nous découvrirons dans ce documentaire tout son changement de vie pour atteindre ce rêve.

Beetlejuice Beetlejuice
11 septembre 2024 | Comédie, Fantastique, Epouvante-horreur
De Tim Burton
Avec Michael Keaton, Winona Ryder, Jenna Ortega
Après une terrible tragédie, la famille Deetz revient à Winter River. Toujours hantée par le souvenir de Beetlejuice, Lydia voit sa vie bouleversée lorsque sa fille Astrid, adolescente rebelle, ouvre accidentellement un portail vers l’Au-delà. Alors que le chaos plane sur les deux mondes, ce n’est qu’une question de temps avant que quelqu’un ne prononce le nom de Beetlejuice trois fois et que ce démon farceur ne revienne semer la pagaille…

Le Fil
11 septembre 2024 | Drame
De Daniel Auteuil
Avec Grégory Gadebois, Daniel Auteuil, Sidse Babett Knudsen
Depuis qu’il a fait innocenter un meurtrier récidiviste, Maître Jean Monier ne prend plus de dossiers criminels. La rencontre avec Nicolas Milik, père de famille accusé du meurtre de sa femme, le touche et fait vaciller ses certitudes. Convaincu de l’innocence de son client, il est prêt à tout pour lui faire gagner son procès aux assises, retrouvant ainsi le sens de sa vocation.

Le Procès du chien
11 septembre 2024 | Comédie
De Laetitia Dosch
Avec Laetitia Dosch, François Damiens, Pierre Deladonchamps
Avril, avocate abonnée aux causes perdues, s’est fait une promesse : sa prochaine affaire, elle la gagne ! Mais lorsque Dariuch, client aussi désespéré que sa cause, lui demande de défendre son fidèle compagnon Cosmos, les convictions d’Avril reprennent le dessus. Commence alors un procès aussi inattendu qu’agité : le procès du chien.

Langue étrangère
11 septembre 2024 | Comédie, Comédie dramatique, Drame
De Claire Burger
Avec Josefa Heinsius, Lilith Grasmug, Nina Hoss
Fanny a 17 ans et elle se cherche encore. Timide et sensible, elle peine à se faire des amis de son âge. Lorsqu’elle part en Allemagne pour un séjour linguistique, elle rencontre sa correspondante Lena, une adolescente qui rêve de s’engager politiquement. Fanny est troublée. Pour plaire à Lena, elle est prête à tout.

Kill
11 septembre 2024 | Action
De Nikhil Nagesh Bhat
Avec Laksh Lalwani, Raghav Juyal, Tanya Maniktala
Dans un train pour New Delhi, une bande de voleurs prend en otage les passagers, sans savoir qu’un homme bien plus redoutable qu’eux est à bord. Quand ils s’en prennent à la femme qu’il aime, Amrit, membre des forces spéciales, répond par une vengeance sans merci.

Dahomey
11 septembre 2024 | Documentaire
De Mati Diop
Avec Gildas Adannou, Habib Ahandessi, Joséa Guedje
Novembre 2021, vingt-six trésors royaux du Dahomey s’apprêtent à quitter Paris pour être rapatriés vers leur terre d’origine, devenue le Bénin. Avec plusieurs milliers d’autres, ces œuvres furent pillées lors de l’invasion des troupes coloniales françaises en 1892. Mais comment vivre le retour de ces ancêtres dans un pays qui a dû se construire et composer avec leur absence ? Tandis que l’âme des œuvres se libère, le débat fait rage parmi les étudiants de l’université d’Abomey Calavi.

Silex and the City, le film
11 septembre 2024 | Animation, Comédie
De Jul (I), Jean-Paul Guigue
Avec Guillaume Gallienne, Clément Sibony, Frédéric Pierrot
Dans une préhistoire condamnée à ne jamais évoluer, un père et sa fille en conflit vont bouleverser la routine de l’Âge de pierre. Après un aller-retour dans le futur, ils ramènent accidentellement l’équivalent d’une clé coudée Ikéa qui va enfin déclencher l’Évolution, pour le meilleur et surtout pour le pire.

Les Chiens à l’Opéra
11 septembre 2024 | Animation
De Vasiliy Rovenskiy
Au début du 20e siècle, au Metropolitan Opera, un chien des rues nommé Samson trouve refuge dans le théâtre et y rencontre Margot, la chienne d’Anastasia, la danseuse étoile. Lorsque le précieux diadème d’Anastasia disparaît avant une représentation cruciale, Samson et Margot doivent retrouver le voleur et sauver le spectacle.

Sunshine de Danny Boyle [La critique du film]

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Sortie 11 avril 2007
Durée 1h 40min
Genre Science fiction, Thriller
De Danny Boyle
Avec Chris Evans, Cillian Murphy, Rose Byrne
Nationalités Britannique, Américain
Musique John Murphy

Danny Boyle dans l’espace

Synopsis

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
En cette année 2057, le soleil se meurt, entraînant dans son déclin l’extinction de l’espèce humaine. Le vaisseau spatial ICARUS II avec à son bord un équipage de 7 hommes et femmes dirigé par le Capitaine Kaneda est le dernier espoir de l’humanité. Leur mission : faire exploser un engin nucléaire à la surface du soleil pour relancer l’activité solaire.
Mais à l’approche du soleil, privés de tout contact radio avec la Terre, les astronautes perçoivent un signal de détresse en provenance d’ICARUS I, disparu sept ans auparavant.
Un terrible accident les contraint à modifier leur trajectoire. Ils doivent désormais lutter pour rester en vie, ne pas sombrer dans la folie, mais avant tout pour mener à bien leur mission essentielle pour l’avenir de l’humanité.

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Le réalisateur Britannique Danny Boyle réalisateur de Trainspotting,28 jours plus tard ,la plage ,slumdog millionnaire, 127 heures,trance et j’en passe signe en 2007 Sunshine ,son premier film de science-fiction. Jamais déçu par ce réalisateur, Sunshine est un film de science-fiction qui sort un peu du lot des autres, dans sa mise en scène et sa narration. Pas un chef-d’oeuvre du genre mais pas loin, le réalisateur Britannique livre un film surprenant en tout point, en tenant le spectateur en haleine tout le long.

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Attention Spoilers

L’activité du soleil étant réduite sur terre, l’être humain risque de mourir.Un équipage de 7 hommes et femmes ont la mission de faire exploser une bombe à la surface du soleil pour relancer l’activité solaire. Hélas ça ne se passe pas comme prévu, à savoir que sept années auparavant, le vaisseau ICARUS I avait disparu ,échouant ainsi dans la mission et ICARUS II est donc là pour les envoyer à leur tour. Une mise en scène de génie, qui tient en haleine; vient la scène où il retrouve ICARUS I après avoir capté un signal de détresse. La scène est parsemée d’images subliminales concernant l’ancien équipage, c’est intéressant et visible dés l’ouverture du vaisseau. Je ne vous cache pas que durant le film ,il y aura des morts, et que quand il sont censé n’être que 4 dans le vaisseau et qu’un invité s’est introduit dans le vaisseau …on ne rigole plus. Alors non pas des petits hommes verts, comme de nombreux films du genre, non, ici un survivant de ICARUS I complétement « cramé » ,que la folie a emporté et qui veut assasssiner l’équipage pour faire échouer la mission. Bon, on ne va pas tout dire non plus, car je spoile ,mais vous avez été avertis hein? mais c’est ainsi plus facile pour moi de parler de ces scènes du film. Et donc la scène ou ICARUS annonce qu’il y a un cinquième passager, c’est juste incroyable:les frissons augmentent, avec tout ce qui a pu se passer avant ça ne peut pas être pire …si ! et ils vont en faire les frais. Danny Boyle joue avec les nerfs, quand ce fou jouant à cache-cache avec l’équipage qui se réduit. On notera aussi le design des scaphandres, du jamais vu et c’est très original. Boyle dans sa mise en scène joue beaucoup avec l’ambiance du vaisseau, avec des grand plans très réussis et des effets-spéciaux où il gère assurément. Il n’en fait pas des tonnes, sans tomber dans les clichés du genre, pas de petites amourettes inutiles, le film se concentre essentiellement sur son sujet, en nous offrant ce que nous voulons. Le film nous livre un final des plus beaux, entre happy end et non happy end ,à vous de voir.

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Le scénario est de Alex Garland réalisateur et scénariste de Ex-Machina,sorti cette année ,qui est un petit bijou cinématographique.Sa patte de scénariste une fois de plus fait des miracles, en livrant une écriture de génie, entre thriller et science-fiction. On notera aussi à la production la présence de Andrew Macdonald réalisateur de Black Sea dernièrement, l’équipe habituelle de Danny Boyle au service d’un film riche en idées et visuellement bluffant. Le casting est certainement est une des choses aussi , les plus importantes du film, où on y retrouve Cillian Murphy que Danny Boyle avait dirigé déjà dans 28 jours plus tard en 2002, on y voit aussi Chris Evans qui plus tard sera le Captain América. Cliff Curtis, Benedict Wong complètent aussi ce casting incluant deux comédiennes : Rose Byrne et Michelle Yeoh .Tous livrent de très bonnes prestations. La musique de John Murphy est tout bonnement excellente, et qui colle parfaitement à l’ambiance du film .Le thème principal est très agréable à l’écoute et on ne se lasse pas de l’écouter. Si vous voulez vous faire la filmographie de Danny Boyle, ce film est à voir au plus vite.

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La Mouche de David Cronenberg [La critique du film]

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Date de sortie 21 janvier 1987 (1h 36min)
De David Cronenberg
Avec Jeff Goldblum, Geena Davis, John Getz, Leslie Carlson, George Chuvalo, Joy Boushel, Michael Copeman …
Genres Epouvante-horreur, Science fiction, Fantastique
Nationalités Américain, Britannique, Canadien
Musique: Howard Shore

L’homme insecte est un monstre

Synopsis

Seth Brundle est un jeune biologiste très doué. Après avoir fait ses premières armes dans une brillante équipe, il se décide à travailler seul. Il met au point une invention qui doit révolutionner le monde : la « téléportation », qui consiste à transporter la matière à travers l’espace. Les essais sur un babouin sont peu convaincants et après des fuites dans la presse, il décide de se téléporter lui-même. Seulement il ne s’aperçoit pas qu’une mouche fait partie du voyage.

 

La Mouche de David Cronenberg est le remake d’un film d’horreur sorti en 1958, une réalisation de Kurt Numann avec David Hedison, adaptée de l’oeuvre de George Langelaan. En 1986, David Cronenberg réalise le remake de ce film avec en tête d’affiche Jeff Goldblum, qui débute ici sa carrière de comédien. C’est un film culte du réalisateur, un film du genre qu’on peut vraiment nommer dans la catégorie « horreur ». David Cronenberg, ce n’est pas n’importe qui quand même ! Même si maintenant ses films sont moins marquants, ils restent intéressants dans leurs contextes. La Mouche reste cependant un film majeur dans sa carrière de réalisateur. David Cronenberg est un réalisateur qui touche a tous les genres, La Mouche a 31 ans cette années et les effets-spéciaux sont encore hyper-réalistes. David Cronenberg livre une oeuvre horrifique dérangeante. Il ne faut pas retenir de cette oeuvre, que son côté horrifique car il bien plus bien plus qu’un simple film d’horreur.

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En 1986 sortait La Mouche, de David Cronenberg, film d’épouvante sur un homme biologiste qui après un incident se transforme lentement en mouche. Ce film est certes un remake, mais il marqua à sa façon son histoire dans le cinéma de genre. Ici, nous avons le personnage de Seth Brundle, un biologiste travaillant avec une brillante équipe, qui décide de travailler seul pour mettre au point une invention qui pourrait être une grande avancée. Cette invention pourrait révolutionner le monde de la téléportation. Ses premiers essais s’effectuent sur un primate, mais hélas l’expérience échoue. Après de nouveaux calculs, il décide d’être cobaye de sa propre machine. Lors du transfert de la téléportation, une mouche est entrée dans le téléporteur et il fusionne avec l’insecte.

A la sortie de l’appareil, il semble tout à fait normal même si sa force est un peu décuplée. Mais au fil des jours, il change : il est plus agressif et change physiquement. Il découvre plus tard que lors de son expérience, il est entré en une mutation avec une mouche et qu’il se transforme, lui-même en mouche. Plus les jours passent, plus il devient une abomination. Sa petite-amie essaie de l’aider, mais ne peut pas vraiment quelque chose pour lui. L’évolution de la transformation de l’homme en monstre est très bien retranscrite à l’écran. L’évolution lente nous permet bien de voir la transformation de Seth jusqu’à devenir méconnaissable. La mise en scène de David Cronenberg décrit un homme avec un avenir tout tracé qui devient quelque chose d’abominable. Ce sont les dernières minutes du film qui seront les plus épouvantable, où l’homme fait place au monstre : ici, Seth n’est plus… C’est une chose prête a tuer. Le film de Cronenberg recèle de scènes marquantes. Le film ne se concentre pas seulement sur la transformation physique, mais aussi mentale de Seth Brundle, car en effet il devient de plus en plus agressif, ce qui effraie son entourage.

Le film séduit par son climat, où l’on sait que le réalisateur nous réserve de l’horreur : on se demande jusqu’où ira la transformation de Seth. On sait aussi que Seth est condamné, et qu’il n’y a pas de retour en arrière possible. Seth Brundle était un homme tout ce qu’il y avait de plus normal, mais le film nous montre ce que la science peut faire, bien que la téléportation ne soit pas vraiment une invention à laquelle l’homme s’intéresse. Cette oeuvre de fiction de David Cronenberg met aussi en scène la relation entre Seth et Veronica, une relation assez étrange où la jeune femme court un danger en poursuivant sa relation avec lui. Ce film n’est pas a classer directement dans la case, épouvante/horrifique, car il possède aussi un côté thriller. Le film a beau avoir plus de 30 ans, il reste une référence, et reste marquant pour de nombreuses scènes.

Revenons désormais sur l’adaptation, et d’où vient le film de Cronenberg… Tout d’abord, La Mouche noire est une nouvelle de George Langelaan, adaptée en film en 1958 par Kurt Numann. Le film était bien différent de celui de Cronenberg : la machine de téléportation était bien dans le récit, sauf que l’homme avait une tête de mouche à la sortie de l’engin, et la mouche avait une tête d’humain. Histoire d’avoir un récit moins ‘kitch’, le réalisateur David Cronenberg réécrit à sa façon, le récit pour sa version un brin plus horrifique. Au scénario, il n’est pas seul, il est accompagné de Charles Edward Pogue et George Langelaan (auteur du livre).

L’oeuvre de Cronenberg est plutôt marquante, et le récit captivant car en effet les détails de la transformation de Brundle sont parfaitement retranscrits. Les personnages sont différents de l’oeuvre de 1958, puisque dans la version de Cronenberg, le protagoniste principal est Seth Brundle. Un personnage extrêmement bien écrit, on le découvre comme un homme parfaitement normal évoluant à l’état de monstre ressemblant de près à une mouche. La transformation finale est d’ailleurs époustouflante, et horrible : il crache une sorte de liquide blanc acide. La vision du film de Cronenberg est un brin plus réaliste, même s’il s’agit d’une pure fiction. Un film qui aura fait connaître Jeff Goldblum, ou encore Geena Davis, pour un film qui reste une référence du genre. En 1989 Chris Wallas réalisa la suite avec Eric Stoltz dans le rôle principal (il joue Martin Brundle, fils de Seth, qui sera victime de l’invention de son père). Pas mauvais, mais moins bien que son prédécesseur, car ce n’est pas Cronenberg à la réalisation et ça se voit. Un film qui aura marqué les années 80, où Cronenberg avec sa réalisation bien à lui aura donné une autre dimension au genre horreur/épouvante.

  

Relecture: David

 

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Trance de Danny Boyle [La critique du film]

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Date de sortie 8 mai 2013 (1h 41min)
De Danny Boyle
Avec James McAvoy, Vincent Cassel, Rosario Dawson, Danny Sapani, Tuppence Middleton, Lee Nicholas Harris, Ben Cura …
Genre Thriller
Nationalité Britannique
Musique : Rick Smith

 

Un Mind-Fuck movie de Danny Boyle

Synopsis

Commissaire-priseur expert dans les œuvres d’art, Simon se fait le complice du gang de Franck pour voler un tableau d’une valeur de plusieurs millions de dollars. Dans le feu de l’action, Simon reçoit un violent coup sur la tête. À son réveil, il n’a plus aucun souvenir de l’endroit où il a caché le tableau. Ni les menaces ni la torture ne lui feront retrouver la mémoire. Franck engage alors une spécialiste de l’hypnose pour tenter de découvrir la réponse dans les méandres de l’esprit de Simon…

Danny Boyle se lance dans un thriller mind-fuck cette fois. Un film qui retourne le cerveau, et c’est ce qu’on peut dire de ce film. Ce qui est bien avec Danny Boyle, c’est que c’est un réalisateur qui touche absolument à tous les genres : Slumdog Millionaire, 127 heures, La plage, Trainspotting… La filmographie est assez longue. Dans cette dernière, le réalisateur aborde tous les sujets. La plupart de ses films se déroule en Angleterre, son pays d’origine. On a remarqué dans ses nombreux films que ses intrigues se déroulent à Londres 28 jours plus tard, en mode post-apocalyptique et Trainspotting met en scène des junkies qui se baladent dans les rues londoniennes. Dernièrement il a retrouvé Robert Carlyle, un de ses acteurs fétiche pour le film Trainspotting 2, où le réalisateur avec ce film renoue avec une certaine nostalgie de ses premiers amours cinématographiques. Trance est loin de tout ça, il reste assez complexe mais c’est un thriller où Danny Boyle, une fois de plus, surprend.

Simon est commissaire-priseur, c’est un expert, et il s’y connaît très bien en matière de sécurité relative aux œuvres d’art. Ce job est une couverture idéale pour pouvoir braquer sans être soupçonné car il fait équipe avec Franck pour dérober une pièce inestimable. Le plan est bien huilé, mais Simon, trop pris par son job, attaque Franck quand ce dernier est prêt à s’enfuir et il donne un violent coup sur la tête de Simon qui s’écroule au sol. Franck, tout content, pense avoir l’oeuvre entre ses mains il n’en est rien. Quand il ouvre ce qui protège l’œuvre, il n’y a que le cadre. Simon se retrouve amnésique, n’ayant aucun souvenir de ce qui s’est passé avant. Frank lui n’a rien oublié, il enlève Simon avec ses hommes et le torture pour lui demander où est le tableau, mais ce dernier, amnésique, ne peut rien dire. Il ne reste qu’une solution : « l’hypnose ».

Franck oblige Simon à choisir quelqu’un qui pratique ce genre. Elizabeth va donc faire de l’hypnose sur Simon, elle découvrira au fur et à mesure, qu’il est en danger, et qu’elle est prête à apporter son aide. Simon va alors découvrir, que tout ce qu’il a vécu avant va beaucoup plus loin et que le réel danger est peut-être lui. Il est rare de voir Danny Boyle a la réalisation d’un thriller, mais que c’est jouissif! En effet le réalisateur embrouille parfaitement le spectateur, un mind-fuck movie habilement maîtrisé et très efficace. Quelques fois on s’y perd mais on ne perd pas le fil. Une mise en scène qui nous immerge parfaitement dans cette ambiance étrange, un puzzle dont le spectateur ne doit pas en perdre une seule miette. Danny Boyle prend le temps dans sa réalisation et fait en sorte de ne pas trop nous embrouiller, mais ce n’est pas forcément évident. Difficile de comprendre ce qui ce passe, dans la tête de Simon. Est-il fou ? Le film est surprenant et tellement bien construit que sur la fin on nous rappelle des détails qu’on pensait sans importance mais qui font finalement tout l’intérêt de l’intrigue. Boyle assure son long métrage et livre un thriller survitaminé avec un casting de dingue.

Au scénario du film, c’est Joe Ahearn et John Hodge qui livrent une écriture habilement maîtrisé. Le récit est un véritable puzzle où toutes les pièces mélangées finissent par se rassembler pour devenir de plus en plus clair. Les scénaristes parviennent parfaitement à embrouiller les spectateurs en nous apportant plein d’éléments qui nous poussent à nous remettre en question tout au long du film.


C’est aussi grâce à l’écriture des personnages que le film gagne en qualité. En effet, ils sont tous très bien développés et, au fur et à mesure, plein de choses nous sont révélées, surtout sur le personnage de Simon, le personnage de Franck est également très intéressant. Une des seules présences féminines sera Elizabeth, un personnage très bien construit qui, au final du film, nous étonne vraiment. Le film dispose d’une sorte de Twist et nous fait rapidement comprendre le pourquoi du comment. Le casting s’offre un James McAvoy absolument bluffant, un Vincent Cassel qui s’en sort très bien une fois de plus. Rosario Dawson est aussi très doué et livre une excellente prestation. A la musique, on retrouve Rick Smith, leader du groupe électo British (Underworld). Il compose des titres nerveux et certains qui sont plus calmes, une excellente OST dans son ensemble.
Danny Boyle offre une réalisation dans un nouveau registre et s’illustre très bien dans le domaine du thriller, et livre des séquences marquantes du cinéma britannique.

Relecture : Maxime

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