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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

Hit Man de Richard Linklater [La critique du film]

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Date de sortie 08/04/2024
Durée(01:55:00)
Titre original Hit Man
Genre Action, Comedie
Avec Glen Powell, Adria Arjona, Austin Amelio, Retta, Sanjay Rao, Molly Bernard, Evan Holtzman, Mike Markoff, Ritchie Montgomery, Kate Adair, Beth Bartley, Jordan Salloum, Anthony Michael Frederick
Réalisé par Richard Linklater
Produit par Richard Linklater
Nationalité États-Unis
Musique Graham Reynolds

 

Synopsis

Professeur de psycho et de philo, Gary Johnson vit seul avec ses deux chats dans un petit pavillon. Il mène une existence ordinaire si ce n’est qu’il arrondit ses fins de mois en effectuant des planques pour la police de la Nouvelle-Orléans. Un jour, il se trouve embarqué dans une vraie mission d’infiltration. Le voilà tueur à gages !

Hit Man marque le retour de Richard Linklater, après son film d’animation sur Netflix portant le titre Appolo 10 1/2. Le réalisateur est beaucoup connu, pour ses projets avec Ethan Hawke son comédien fétiche, qu’il avait dirigé dans la trilogie Before avec aussi Julie Delpy. En 2014 il avait signé Boyhood qui avait été bien accueilli, puis les années suivantes quelques longs-métrages moins connus avec pourtant des sorties en salles pour certains. Hit Man est une sortie VOD, ou il dirige Glen Powell la nouvelle belle gueule d’Hollywood, qui a brillé dans Twisters l’été dernier ou encore Tout Sauf toi. On le retrouve ici, dans une comédie où il joue un professeur, qui aussi aide la police en jouant un faux tueur à gages pour piéger des gens. C’est un jour qu’il rencontre sur Madison, dont il tombe rapidement sous le charme et où il entame une relation avec elle compliquant les choses. Hit Man est la comédie surprise de l’année, une romance qui s’en sort plutôt bien.

Gary Johnson est un professeur de psycho et phylo, qui captive plus ou moins ses élèves. Il vit seul et possède des chats, mais Gary travaille aussi pour la police pour donner un coup de main. Il fait des écoutes, jusqu’au jour où il doit remplacer un flic Jasper un flic un peu trop vif. En effet Gary doit jouer un faux tueur à gages, en changeant de costume et d’identité a chaque fois. Cela permet à la police d’arrêter ceux qui demandent ses services pour tuer quelqu’un. Gary acquis de l’expérience et se débrouille plutôt bien, puis un jour il tombe sur Madison une jolie jeune femme, qui souhaite faire tuer son mari, mais Gary tombe sous le charme de la jeune femme qu’il dissuade. Quand il la revoit plus tard, cette dernière lui annonce qu’elle a rompu avec son mari et qu’elle est bien plus heureuse. Cependant, la police a des soupçons sur la jeune femme car Gary n’a pas donné suite.

Madison et lui entament alors une relation, tandis que Gary continue à travailler pour la police et que Madison pense qu’il est un vrai tueur a gages. Au fil des jours les choses se compliquent, car l’ex petit ami de Madison a le projet de la faire tuer ainsi que Gary. Puis Jasper a de sérieux doutes sur Gary et Madison, et pense qu’il la protège, l’étau se resserre dangereusement sur le couple, et ce n’est qu’une question de temps. Tout peut arriver, dans le long-métrage de Richard Linklater, car étant une comédie l’intrigue autour reste maîtrisée. On y voit Gary qui endosse plusieurs identités en étant toujours un faux tueur à gages, tout ça permettant d’arrêter ceux qui demandent ses services. Hit Man est une comédie savoureuse, mais c’est une romance autour de Gary qui se fait appeler Ron, et c’est d’ailleurs comme ça que l’appelle Madison. La mise en scène de Richard Linklater est amusante, et ne tombe pas dans les clichés du genre.

Glen Powell et Richard Linklater sont à l’écriture du film, ou ils adaptent un article de Skip Hollandsworth, car cette histoire est inspirée partiellement d’une histoire vraie. Le film est proche de ses personnages, ou l’on découvre Gary un prof confiant, qui va perdre le contrôle des choses en tombant amoureux de cette femme. Les choses se compliqueront quand l’ex-mari de cette dernière fera appel a un tueur à gages pour la tuer. Le film ne tombe jamais dans la comédie lourde, le film est dans la légèreté. Le film montre aussi toutes ces personnes faisant appel a un tueur à gages, pour éliminer des proches ou bien des connaissances.

Ces personnes rendent le récit parfois comique, car certaines sont des caricatures parfaites de l’Américain. Gary et Madison pourront-ils continuer leur histoire d’amour ? Entre les mensonges de l’un ou de l’autre, rien n’est sûr surtout que Jasper s’approche doucement, mais sûrement de la vérité. Glen Powell est très investi dans le projet, car en plus d’être comédien et scénariste il est également l’un des producteurs. Adria Arjona vu cet été dans le très réussi Blink Twice, joue le rôle de Madison. Austin Amelio joue Jasper, le collègue de Gary. Richard Linklater fait son retour mais pas en salles, du moins pas en France et c’est dommage car il méritait tout de même le grand écran.

 

 

 

 

Les sorties cinéma du 25 septembre

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L’Heureuse élue
25 septembre 2024 | Comédie
De Frank Bellocq
Avec Camille Lellouche, Lionel Erdogan, Michèle Laroque
Pour soutirer de l’argent à ses parents, Benoît demande à une amie de se faire passer pour sa future femme lors d’un séjour en famille au Maroc. Mais lorsque cette dernière se désiste le jour du départ, il n’a pas d’autre choix que de proposer le rôle de sa fausse fiancée… à Fiona, son chauffeur Uber ! La jeune femme, au tempérament impulsif et sans filtre, détonne dans la famille bourgeoise de Benoît. Entre le franc parler et les gaffes à répétition de Fiona, Benoît va avoir du mal à convaincre ses parents qu’il a trouvé l’heureuse élue…

Megalopolis
25 septembre 2024 | Drame, Science Fiction
De Francis Ford Coppola
Avec Adam Driver, Giancarlo Esposito, Nathalie Emmanuel
Megalopolis est une épopée romaine dans une Amérique moderne imaginaire en pleine décadence. La ville de New Rome doit absolument changer, ce qui crée un conflit majeur entre César Catilina, artiste de génie ayant le pouvoir d’arrêter le temps, et le maire archi-conservateur Franklyn Cicero.

Emmanuelle
25 septembre 2024 | Drame, Erotique
De Audrey Diwan
Avec Noémie Merlant, Will Sharpe, Naomi Watts
Emmanuelle est en quête d’un plaisir perdu. Elle s’envole seule à Hong Kong, pour un voyage professionnel. Dans cette ville-monde sensuelle, elle multiplie les expériences et fait la rencontre de Kei, un homme qui ne cesse de lui échapper.

Mother Land
25 septembre 2024 | Epouvante-horreur, Thriller
De Alexandre Aja
Avec Halle Berry, Percy Daggs IV, Anthony B. Jenkins
Titre original Never Let Go
Interdit – 12 ans
Depuis la fin du monde, June protège ses fils Samuel et Nolan, en les confinant dans une maison isolée. Ils chassent et cherchent de quoi survivre dans la forêt voisine, constamment reliés à leur maison par une corde que leur mère leur demande de ne surtout « jamais lâcher. » Car, si l’on en croit June, la vieille cabane est le seul endroit où la famille est à l’abri du « Mal » qui règne sur la Terre. Mais un jour, la corde est rompue, et ils n’ont d’autre choix que de s’engager dans une lutte terrifiante pour leur propre survie…

Vivre, mourir, renaître
25 septembre 2024 | Drame
De Gaël Morel
Avec Lou Lampros, Victor Belmondo, Théo Christine
Emma aime Sammy qui aime Cyril qui l’aime aussi. Ce qui aurait pu être un marivaudage amoureux à la fin du siècle dernier va être dynamité par l’arrivée du sida. Alors qu’ils s’attendaient au pire, la destinée de chaque personnage va prendre un virage inattendu.

Viêt and Nam
25 septembre 2024 | Drame
De Minh Quý Trương
Avec Thanh Hai Pham, Duy Bao Dinh Dao, Viet Tung Le
Nam et Viêt s’aiment. Tous les deux travaillent à la mine de charbon, à 1000 mètres dans les profondeurs de la terre. Alors que Nam rêve d’une vie meilleure, un mystérieux chaman lui promet de retrouver la dépouille de son père, soldat disparu lors de la guerre du Vietnam. Avec sa mère, et l’aide de Viêt, il se lance dans cette quête, pour retrouver les fantômes du passé.

Week-end à Taipei
25 septembre 2024 | Action, Thriller
De George Huang
Avec Luke Evans, Gwei Lun Mei, Sung Kang
Titre original Weekend in Taipei
John Lawlor est un redoutable agent de la DEA pour qui le travail passe avant tout. De l’autre côté du globe, Joey Kwang vit sa vie pied au plancher. Au volant, il n’y a pas meilleur pilote qu’elle. Ils se sont rencontrés à Taipei. Leur histoire a été folle, brulante, passionnée. Mais de courte durée… Quinze ans plus tard, le destin les réunit de nouveau à Taipei. Les émotions enfouies refont surface. Dans un monde où le danger rôde à chaque coin de rue, seule la passion qui les avait unis autrefois pourra les sauver…

Riverboom
25 septembre 2024 | Comédie, Documentaire
De Claude Baechtold
Avec Claude Baechtold, Paolo Woods, Serge Michel
Un an après les attentats du 11 septembre, le photographe Claude Baechtold se laisse embarquer par deux reporters risque-tout dans un périple à travers l’Afghanistan en guerre. Avec sa caméra vidéo achetée sur place, il va capturer en images ce road trip…

Les Belles Créatures
25 septembre 2024 | Drame
De Gudmundur Arnar Gudmundsson
Avec Birgir Dagur Bjarkason, Áskell Einar Pálmason, Viktor Benóný Benediktsson
Titre original Berdreymi
Addi, un garçon élevé par une mère clairvoyante, décide de prendre sous son aile un enfant particulièrement violent dans sa bande de jeunes marginaux. Livrés à eux-mêmes, Addi commence à avoir une série de visions oniriques. Est-ce que ces apparitions vont pouvoir guider, lui et ses amis, vers la lumière ?

A vif ! de John Wells [La critique du film]

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Date de sortie 04/11/2015
Durée (01:40:00)
Titre original Burnt
Genre Drame
Avec Bradley Cooper, Sienna Miller, Lily James, Jamie Dornan, Alicia Vikander, Uma Thurman, Emma Thompson, Matthew Rhys, Daniel Brühl, Omar Sy, Sam Keeley, Chelsea Li, Riccardo Scamarcio, Christopher Heskey
Réalisé par John Wells
Nationalité États-Unis
Musique Rob Simonsen

 

Synopsis

Plus qu’un grand chef, Adam Jones est une rock star de la cuisine, couronnée par deux étoiles au guide Michelin. Grisé par le succès, arrogant et capricieux, l’enfant terrible de la scène gastronomique parisienne sombre dans l’alcool et la drogue. Quelques années plus tard, il a retrouvé la voie de la sobriété. Entouré de jeunes commis et chefs de parties, il relance un restaurant londonien, déterminé à obtenir le graal de la gastronomie : une troisième étoile. Hanté par les fantômes du passé, le chemin de la rédemption s’annonce plus âpre que prévu : il ne lui reste plus qu’une seule chance pour devenir une légende…

Le réalisateur John Wells c’est beaucoup de séries télé comme Urgences, dont il a réalisé quelques épisodes. On lui doit également la réalisation d’un bon nombre de la série Shameless dont il est le showrunner. Ce dernier a quand même fait quelques longs-métrages comme : Company Men ou Un été a Osage County. En 2015 il dirige Bradley Cooper en chef cuisinier dans A vif ! on peut même y voir Omar Sy. Le film raconte l’histoire d’un chef cuisinier qui revient dans le métier, après avoir sombré quelque temps dans l’alcool et la drogue. La vie lui donne une deuxième chance en reprenant un restaurant Londonien, mais ce retour ne sera pas sans difficulté. Bradley Cooper en chef cuisinier est convaincant, il est odieux et arrogant mais peut til changer ? A vif ! parle de grande cuisine, mais pas que car c’est le retour d’un grand cuisinier qui compte bien réussir.

Adam Jones est un grand cuisinier, qui avant travailler dans un restaurant étoilé en France, mais un jour, c’est terminé pour lui et il a disparu. Adam tomba dans l’engrenage de la drogue et l’alcool, désormais il vit à Londres et écaille des huîtres. Un jour un vieil ami Tony, lui demande de reprendre son restaurant qu’il tenait avec son père. Si Tony a demandé à Adam de reprendre son restaurant, c’est car ce dernier a des sentiments pour lui, même s’il sait qu’il n’aura rien en retour. Adam décide alors de chercher ses cuisiniers, il retrouve son ancien collègue Michel avec qui il travaillait en France. Puis il essaie d’embaucher Helene, qui travaille dans un autre restaurant de la ville, celle-ci refuse de quitter son poste. Cependant, le passé d’Adam refait surface, car il doit de l’argent à hommes qui deviennent de plus en plus violent. Il finit par réussir à embaucher Helene dans son restaurant, et l’entente entre les deux n’est pas au beau fixe.

Les premiers jours au restaurant ne connaissent pas le succès, et Adam est désagréable avec ses cuisiniers. Peu à peu le succès commencent à se faire ressentir, attisant la jalousie de Reece un concurrent. Dans le monde de la cuisine gastronomique, rien n’est gagné mais Adam veut à tout prix réussir car c’est le meilleur. Ce fut plutôt une excellente surprise, ce A Vif ! John Wells maîtrise sa mise en scène, au sein de la cuisine d »Adam ou règne stress et engueulade. Adam est arrogant et capricieux et ses employés font les frais de son caractère difficile, cependant, il se rapproche d’Helene avec qui pourtant l’entente entre eux deux n’était pas évident. A vif ! est l’histoire de la rédemption d’un homme, mais aussi une aventure humaine, pas tous les jours évidentes.

On doit le scénario à Steven Knight, qui a déjà fait ses preuves au cinéma en réalisant Locke et Serenity par exemple. Le scénariste assure dans le traitement du personnage d’Adam, ancien chef étoilé dans un restaurant en France. Dans ce retour au métier Adam cherche à obtenir, la troisième étoile du guide Michelin. Steven Knight y écrit un personnage désagréable il est arrogant et capricieux, du moins dans la première partie du long-métrage. C’est un personnage qui évolue de manière intéressante, et on le remarque dans la deuxième partie. C’est aussi un personnage fragilisé par le passé, et des personnes lui en veulent encore comme Michel et le fera savoir. Il est intéressant de voir, tous ces cuisiniers se donner du mal, pour réaliser tous ces plats. Helene aussi est un personnage intéressant, qui déteste Adam au début mais qui va découvrir qu’il peut être un autre homme.

Si le film parle de grande cuisine il aborde aussi la rédemption, ou le dépassement de soi et ça le personnage d’Adam le représente très bien. Bradley Cooper s’en sort très bien, dans le rôle d’Adam Jones un ancien chef étoilé. Omar Sy s’en tire aussi très bien, en ancien collègue d’Adam. Sienna Miller est Helene, qui seconde Adam. Alicia Vikander est l’ancienne petite amie d’Adam, qui était la fille du chef du restaurant ou il travaillait dans le passé. Daniel Bruhl joue Tony, qui propose a Adam le restaurant. Emma Thompson est le Dr Rosshilde, qui surveille Adam pour qu’il ne replonge pas dans la drogue. A vif ! est au final, bien plus qu’un simple film sur la cuisine, c’est un film sur un homme qui veut devenir quelqu’un de bien.

 

 

 

 

 

Boy Kills World de Moritz Mehr [La critique du film]

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ate de sortie 08/04/2024
Durée(01:51:00)
Titre original Boy Kills World
Genre Horreur, Action
Avec Bill Skarsgård, Jessica Rothe, Michelle Dockery, Brett Gelman, Isaiah Mustafa, Yayan Ruhian, Andrew Koji, Famke Janssen, Sharlto Copley, Nicholas Crovetti, Cameron Crovetti, Inge Beckmann, Jane de Wet, Shane John Kruger, Martin Munro, Kevin Otto, Frances Sholto-Douglas
Réalisé par Moritz Mohr
Produit par Sam Raimi
Nationalité États-Unis
Musique Ludvig Forssell

 

 

Synopsis

Boy est un sourd-muet à l’imagination débordante. Lorsque sa famille est assassinée, il s’échappe dans la jungle et est entraîné par un mystérieux chaman à réprimer son imagination enfantine et à devenir putôt un instrument de la mort.

Le film est la petite sortie inattendu, de la rentrée ou ceux qui n’ont pas apprécié Bill Skarsgard dans The Crow, l’apprécieront peut-être plus ici. A la réalisation de cette petite pépite Moritz Mehr, inconnu car il s’agit de son premier vrai long-métrage. On ne vous cachera pas qu’il ne fait pas dans la dentelle, car le film est une vraie boucherie où Bill Skarsgard s’en donne à coeur joie. Le film est assez barré, et c’est un véritable plaisir. Le film se déroule on ne sait trop ou, mais une femme détient le pouvoir sur un peuple soumis qu’elle élimine au moindre faux pas lors d’un show télévisé. Boy a grandi auprès de Shaman, qui va lui apprendre l’art du combat, afin que celui-ci puisse venger la mort de sa petite soeur, qu’à éliminer cette femme cruelle. Boy Kills World est clairement un revenge movie, un film inspiré, osé qui gicle.

Quand il était jeune Boy assista sous ses yeux, à la mort de sa petite soeur exécutée par Hilda Van Der Koy, une femme a la tête d’une ville où le peuple est soumis. Les soi-disant traîtres sont neutralisés et exécutés lors d’un grand show télévisé, que présente son frère. Boy après avoir fui rencontre Shaman, un homme avec qui il va grandir et qui va lui apprendre a se battre. Des années de préparation afin que ce dernier puisse venger la mort de sa petite soeur, et ce jour arrive bientôt. Un jour Boy est Shaman sortent de la jungle où ils vivent, ils assistent à la neutralisation de plusieurs habitants et ceux qui veulent se révolter sont éliminés. Une confrontation éclate alors, et ceux qui étaient sélectionnés sont tués ainsi pas de candidat pour la soirée ce qui pourrait mettre en colère Hilda. Boy décide alors d’agir et monte dans le coffre d’une voiture. Quand il arrive sur les lieux des Van Der Koy, une violente confrontation débute c’est là qu’il fait la rencontre de Basho, qui va être un fidèle allié.

Tout ça n’est que le début, avant la véritable boucherie qui mettra peut-être fin au règne d’Hilda. Boy Kills World est un film bourré d’humour et d’action, sortie de nulle part il livre un univers particulier. La mise en scène reste assez originale, et les scènes de combat sont d’une efficacité redoutable où l’on assiste à des séquences, qui sont une boucherie où l’exagération est bien présente. Cette exagération des séquences gores, sont là pour appuyer le ton humoristique du film car Boy Kills World est aussi quelque part une comédie, et le personnage de Bill Skarsgard est bien là pour nous monter son personnage parfois très drôle, aux nombreuses blessures pourtant.

Le film de Moritz Mehr, n’est pas qu’un simple revenge movie car il prend le temps de développer son personnage. Boy est le nom de cet homme, qui n’a jamais réussi à faire le deuil de sa soeur dont il était proche. Durant le récit, elle lui apparaît comme un fantôme auprès de Boy, pour le soutenir et apporter son aide. Ce combat qu’il mène est pour elle, et sa détermination pour exécuter Hilda ne la jamais quittée. Malgré ses blessures Boy, est un personnage drôle même s’il est muet et la narration de son personnage la voix dans sa tête, rend des séquences très drôles. On retiendra aussi dans ce film le pouvoir que détient Hilda, dans une ville sous haute dictature, qui n’est pas sans rappeler certains pays.

Un faux pas conduit un résident a être exécuté à la télé, ou le peuple assiste à des massacres en direct. On y voit donc, avec tout ça l’étendue de cette dictature. Le twist du long-métrage reste intéressant et promet de belles surprises, mais je n’en dirais pas davantage à ce sujet. Bill Skarsgard semble s’amuser, dans le rôle de Boy où le comédien est également producteur du film. Jessica Rothe joue June 27, une sorte de soldat qui travaille pour Hilda. Michelle Dockery est Mélanie Van Der Koy. Également à l’affiche Brett Geleman, Shartlo Copley quant à Famke Janssen elle joue Hilda. Puis Yayan Ruhian joue le Shaman. Utilisant des effets visuels parfois amusant, Moritz Mehr dans l’ensemble s’amuse comme un fou avec ses personnages. Une adaptation de l’oeuvre du réalisateur lui-même et Arend Remmers, ou Arend Remmers est au scénario avec Tyler Burton Smith. Une écriture maîtrisée, une réalisation soignée bref un régal !

 

 

 

Les sorties cinéma du 18 septembre

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Ni Chaînes Ni Maîtres
18 septembre 2024 | Drame, Historique
De Simon Moutaïrou
Avec Ibrahima Mbaye Tchie, Camille Cottin, Anna Thiandoum
Tout public avec avertissement
1759. Isle de France (actuelle île Maurice). Massamba et Mati, esclaves dans la plantation d’Eugène Larcenet, vivent dans la peur et le labeur. Lui rêve que sa fille soit affranchie, elle de quitter l’enfer vert de la canne à sucre. Une nuit, elle s’enfuit. Madame La Victoire, célèbre chasseuse d’esclaves, est engagée pour la traquer. Massamba n’a d’autre choix que de s’évader à son tour. Par cet acte, il devient un « marron », un fugitif qui rompt à jamais avec l’ordre colonial.

Speak No Evil

18 septembre 2024 | Epouvante-horreur
De James Watkins
Avec James McAvoy, Mackenzie Davis, Aisling Franciosi
Une famille américaine passe le week-end dans la propriété de rêve d’une charmante famille britannique rencontrée en vacances. Mais ce séjour qui s’annonçait idyllique se transforme rapidement en atroce cauchemar.

Les Barbares
18 septembre 2024 | Comédie
De Julie Delpy
Avec Julie Delpy, Sandrine Kiberlain, Laurent Lafitte
A Paimpont, l’harmonie règne : parmi les habitants, il y a Joëlle – l’institutrice donneuse de leçons, Anne – la propriétaire de la supérette portée sur l’apéro, Hervé – le plombier alsacien plus breton que les Bretons, ou encore Johnny – le garde-champêtre fan de… Johnny. Dans un grand élan de solidarité, ils acceptent avec enthousiasme de voter l’accueil de réfugiés ukrainiens. Sauf que les réfugiés qui débarquent ne sont pas ukrainiens… mais syriens ! Et certains, dans ce charmant petit village breton, ne voient pas l’arrivée de leurs nouveaux voisins d’un très bon œil. Alors, au bout du compte, c’est qui les barbares ?

Les Graines du figuier sauvage
18 septembre 2024 | Drame
De Mohammad Rasoulof
Avec Misagh Zare, Soheila Golestani, Mahsa Rostami
Titre original The Seed of the Sacred Fig
Iman vient d’être promu juge d’instruction au tribunal révolutionnaire de Téhéran quand un immense mouvement de protestations populaires commence à secouer le pays. Dépassé par l’ampleur des évènements, il se confronte à l’absurdité d’un système et à ses injustices mais décide de s’y conformer. A la maison, ses deux filles, Rezvan et Sana, étudiantes, soutiennent le mouvement avec virulence, tandis que sa femme, Najmeh, tente de ménager les deux camps. La paranoïa envahit Iman lorsque son arme de service disparait mystérieusement…

Ma vie Ma gueule
18 septembre 2024 | Comédie dramatique
De Sophie Fillières
Avec Agnès Jaoui, Angelina Woreth, Édouard Sulpice
Barberie Bichette, qu’on appelle à son grand dam Barbie, a peut-être été belle, peut-être été aimée, peut-être été une bonne mère pour ses enfants, une collègue fiable, une grande amoureuse, oui peut-être… Aujourd’hui, c’est noir, c’est violent, c’est absurde et ça la terrifie : elle a 55 ans (autant dire 60 et bientôt plus !). C’était fatal mais comment faire avec soi-même, avec la mort, avec la vie en somme…

Look Back
18 septembre 2024 | Animation, Drame
De Kiyotaka Oshiyama
Avec Yumi Kawai
Fujino, adolescente surdouée, a une confiance absolue en son talent de mangaka en herbe. Kyômoto, elle, se terre dans sa chambre et pratique sans relâche le même art. Deux jeunes filles d’une même ville de province, qu’une passion fervente pour le dessin va rapprocher et unir par un lien indéfectible…

Jour de colère
18 septembre 2024 | Fantastique, Thriller
De Jean-Luc Herbulot
Avec JoeyStarr, Asia Argento, Joaquim Fossi
Interdit – 12 ans
Frank est un tueur sur le déclin avec un contrat et un plan de fuite trahissant son employeur et s’échappant avec la femme qui l’aime …mais Frank va croiser le chemin de Virgil, un sociopathe décide de l’emmener au fond du gouffre …

Veni Vidi Vici
18 septembre 2024 | Comédie, Drame, Thriller
De Daniel Hoesl, Julia Niemann
Avec Olivia Goschler, Ursina Lardi, Johanna Orsini-Rosenberg
La famille Maynard mène une vie fastueuse et rêvée de milliardaires… en apparence. Le patriarche, Amon, a pour passion la chasse, mais ses proies favorites ne sont pas les animaux. Malgré des accusations de plus en plus nombreuses et précises, ce clan se pense totalement au-dessus des lois.

Rebel Ridge de Jeremy Saulnier [La critique du film]

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Date de sortie 24/11/2023
Durée 2h11
Titre original Rebel Ridge
Genre Policier
Avec Aaron Pierre, Emory Cohen, Don Johnson, Steve Zissis, Brannon Cross, Leslie Nipkow, Brecken Ellis, Al Vicente, Rhonda Johnson Dents, Caleb J. Thaggard, Tessa Leigh Mauer, Harlon Miller, Cody Bruno
Réalisé par Jeremy Saulnier
Produit par Netflix
Nationalité États-Unis
Musique

 

Synopsis

Un ex-Marine s’attaque à la corruption dans une petite ville des États-Unis quand la police saisit injustement le sac contenant l’argent prévu pour payer la caution de son cousin.

Cela faisait six ans, que nous étions sans nouvelles de Jeremy Saulnier réalisateur très apprécié, qui a décidé de se tourner vers Netflix pour ses films. Il y a six ans son dernier film, c’était sur Netflix déjà avec Aucun homme ni dieu, qui avait beaucoup divisé la critique. Il revient cette année avec la réalisation de Rebel Ridge, ou il dirige le très talentueux Aaron Pierre vu dans Le remplaçant aux côtés de Paul Mescal et Saoirse Ronan. Rebel Ridge est un thriller qui prend son temps, ou tout peut arriver. On y suit Terry Richmond, un homme qui doit payer la caution de son cousin mais il se retrouve arrêté par des policiers pas très honnêtes. Ces derniers s’emparent de son argent et le laissent partir, mais Terry ne compte pas en rester là. Rare sont les bons films, sur Netflix mais ça existe, et Rebel Ridge en fait partie et marque en plus un retour réussi pour Jeremy Saulnier. Un film sur un homme, qui veut récupérer ce qui lui appartient face aux pires ripoux qui existent.

Terry est en vélo, il est suivi par une voiture de police qui le renverse volontairement. L’homme n’a que quelques égratignures, mais auprès des policiers, il est considéré comme responsable de l’accident. C’est fouillant dans son sac, qu’ils trouvent une somme d’argent importante destinée, a libéré la caution de son cousin, arrêté pour un délit mineur avant qu’il ne soit transféré dans la prison la plus proche. Avec cette somme, il compte s’acheter par la suite un 4×4, les policiers persuadé qu’il s’agit d’argent sale garde la somme et laisse partir Terry. Désormais il ne peut plus libérer son cousin, qui va être transféré dans une prison dans peu de temps. Terry se rend alors dans un tribunal, afin d’obtenir de l’aide pour récupérer son argent. C’est alors que Summer McBride une jeune femme, décide de lui venir en aide, bien qu’elle risque son job.

Plus tard Terry se rend au poste de la ville ou son argent se trouve, sur les lieux il y a le chef de la police Sandy Burne puis Steve Lann et Jessica Sims, le chef de la police ne compte pas lui rendre l’argent mais Terry ne compte pas en rester là ! Ce dernier prend alors en otage le chef et les deux agents présents, afin de récupérer son argent. En ayant réussi à quitter le poste de police, avec un plan qu’il a établi il se rend au tribunal mais il est rapidement neutralisé par les policiers. Le chef de la police lui annonce une mauvaise nouvelle, et fait un marché avec lui, en lui proposant de quitter la ville comme ça les policiers pourront poursuivre leurs petites combines. Mais la vie de Summer se retrouve menacée, par ces policiers et si Terry avait accepté le marché il décide de faire marche arrière pour en finir. Rebel Ridge est un film policier vraiment maîtrisé, ce qui manque vraiment dans le genre et Jeremy Saulnier sait ou il va, dans son récit. Sa mise en scène prend le temps, et elle est proche de ses personnages pour mieux les comprendre. Si Terry est celui qu’on suit, les personnages secondaires ne sont pas pour autant laisser pour compte, bien au contraire.

C’est Jeremy Saulnier qui au scénario, il est également chef monteur du film et producteur il est très investi dans son film. S’il s’intéresse au personnage de Terry, il reste discret sur le passé de ce dernier, on en apprendra sur lui comme les techniques de combat de ce dernier ou alors son passé de soldat lors de la guerre. Le traitement de Summer reste intéressant, celle qui apporte son aide à Terry. On apprend que c’est une mère, et qu’elle ne peut revoir sa fille à cause de son passé de toxico, qui lui a valu la perte de la garde de sa fille. Un passé dont les ripoux vont se servir, pour qu’elle s’éloigne de leurs affaires. Le film se penchera de prés sur ces policiers corrompus, qui font tout pour que rien ne soit découvert.

Ils sont prêts à tout, même au meurtre s’il le faut. Le long-métrage se déroule dans une petite ville d’Amérique, qui reste une représentation réaliste de l’Amérique d’aujourd’hui très adepte des armes à feu. Les policiers ripoux, retranscrits à l’écran sont plutôt bien représentés. Aaron Pierre joue Terry Richmond. AnnaSophia Robb interprète Summer. Emory Cohen joue Steve Lann, un des ripoux. Don Johnson est Sandy Burne le chef de la police. Egalement à l’affiche David Denman et Zsane Jhe. Rebel Ridge fait partie des rares productions Netflix, vraiment réussi et Jeremy Saulnier signe une réalisation maîtrisée plein de bonnes choses.

 

 

 

 

Uglies de McG [La critique du film]

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Date de sortie 13/09/2024
Durée(01:40)
Titre original Uglies
Genre Science-fiction, Thriller
Avec Joey King, Chase Stokes, Laverne Cox, Jillian Murray, Keith Powers, Brianne Tju, Luke Eisner …
Réalisé par McG
Produit par Netflix
Nationalité Etats-Unis
Musique Edward Shearmur

 

Synopsis

Dans une dystopie futuriste où règnent les normes de beauté, une ado en attente d’une chirurgie esthétique obligatoire embarque dans une aventure pour retrouver son amie disparue.

 

Vous pensiez en avoir fini, avec les films genre Divergente ou Hunger Games tirés de saga littéraire ? Eh bien non ! car cette année McG ose relancer ce genre qu’on pensait éteint. Il s’intéresse cette fois à Uglies, une autre saga littéraire de Scott Westerfeld, et c’est pour Netflix qui ne sont pas à ça prêts en livrant de mauvais films sur leur plate-forme. Joey King reste donc assez fidèle aux films produits par la plate-forme, car elle a déjà au moins quatre longs-métrages, si ce n’est plus disponible sur Netflix. Le concept d’Uglies est intéressant, on y reviendra hélas la recette est la même que les autres films du genre. Des personnages lissent et sans intérêt, et des effets spéciaux qui transpirent la CGI bref un film dont on se serait bien passé car il n’y a pas grand-chose à en retenir.

Dans un monde futuriste, afin de mettre fin aux guerres et conflit tout le monde doit être parfait physiquement. C’est donc a l’âge de seize ans, que les ados subissent une opération les rendant plus beaux et ainsi rejoindre la ville parfaite de l’autre côté. Pour Peris, le meilleur ami de Tally c’est le grand jour, tandis que elle doit encore patienter trois mois avant son opération. Quand Peris s’en va pour être transformé, Tally se retrouve seule et quand elle fait le mur pour rejoindre Peris sous le pont, ou ils s’étaient donné rendez-vous il n’y est pas. La jeune femme décide alors de s’aventurer illégalement dans la ville afin de voir Peris, elle met un masque qu’elle trouve pour ne pas être repéré. C’est dans une soirée qu’elle retrouve son ami, elle enlève son masque pour qu’il la reconnaisse, mais ce dernier a étrangement changé. Puis elle est repérée et fuit, lors de sa fuite elle rencontre Shay qui lui apporte son aide.

Toutes les deux deviennent amies, elles ont commun la même date de naissance, mais Shay ne souhaite pas être transformée elle veut rejoindre le combat d’un certain David, qui mène un combat contre cette société. Quand Shay fuit l’entreprise qui retient les Uglies, l’entreprise demande a Tally de la ramener. Tally retrouve Shay, après un long périple et elle découvre que David et les autres sont loin d’être une menace et que c’est plutôt l’inverse. C’est dès le début que la CGI, nous crache en plein visage, en nous présentant cette ville futuriste qui est clairement dans l’exagération. On aurait voulu croire au projet, car McG n’a pas fait que des mauvaises choses, hélas ça ne fonctionne pas. Le concept est attirant c’est vrai, cependant, on en est toujours au même point avec ce genre de film, des personnages clichés qui en font des tonnes, avec les stéréotypes habituels de la grande méchante. Uglies pouvait être bon, mais ça ne l’est pas du tout.

La mise en scène d’Uglies est aussi plate, elle n’offre rien de nouveau dans le genre en reservant ni plus, ni moins la même soupe. De plus le visuel est tellement horrible, qu’on ne peut rien en tiré. Jacob Forman, Vanessa Taylor et Whit Anderson sont à l’écriture du long-métrage, et c’est peut-être bien là que le pire en ressort le développement des personnages est catastrophique, on n’en sait le minimum et le peu qu’on sait reste sans intérêt. Tally prend sans arrêt des décisions stupide, et ce n’est pas mieux pour les autres personnages. Le film ne prend aucun risque avec ses personnages, le même genre de personnage mal écrit qu’on retrouve dans certaines sagas du même genre.

 

Certaines sagas oui, car il y en des réussies même si elles se font rares. Hunger Games n’était pas un ratage total, à part le dernier opus et pour Divergente par contre il faut avoir le courage d’aller plus loin que le premier, courage que je n’ai pas eu. Joey King comédienne appréciable, ne l’est pas ici, son jeu reste plat et sans charisme. Chase Stokes joue Peris, Laverne Cox joue le Dr Cable (si vraiment ce n’est pas une blague). Keith Powers joue David, tandis que Brianne Tju interprète Shay. Ce n’est pourtant pas une surprise, que cela soit mauvais car Netflix est champion dans le palmarès des mauvais films.

 

 

 

 

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Dreamcatcher, l’attrape-rêves de Lawrence Kasdan [La critique du film]

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Date de sortie 16/04/2003
Durée (02:16:00)
Titre original Dreamcatcher
Genre Science-fiction, horreur, fantastique
Avec Morgan Freeman, Thomas Jane, Jason Lee, Damian Lewis, Timothy Olyphant, Tom Sizemore, Donnie Wahlberg, Mikey Holekamp, Reece Thompson, Giacomo Baessato, Joel Palmer, Andrew Robb, Rosemary Dunsmore …
Réalisé par Lawrence Kasdan
Produit par Warner Bros Pictures
Nationalité États-Unis
Musique James Newton Howard

 

 

Synopsis

Après avoir été longuement séparés, quatre amis d’enfance se retrouvent dans les forêts du Maine, au nord-est des Etats-unis. Dotés de pouvoirs télépathiques suite à un acte héroïque, ils sont surpris par un blizzard qui cache une mystérieuse force maléfique. Le quatuor doit alors empêcher le massacre de civils innocents et affronter un horrible danger qui menace la Terre.

Stephen King a souvent raconté des histoires d’amitié, avec des enfants comme dans ça par exemple, dans Dreamcatcher ce sont aussi des amis mais ils sont adultes mais des séquences nous montreront des passages de leur jeunesse. Des passages qui font penser à « ça » d’ailleurs. On peut aussi penser à Stand By Me de Rob Reiner, qui aussi était une histoire d’amitié. Dreamcatcher reste un très bon roman de Stephen King, qui fut adapté au cinéma peu après la sortie du livre. Un film de Lawrence Kazdan, a qui l’on doit les scénarios de L’empire contre-attaque, Le nouvel espoir et Le réveil de la force. Il a aussi à son actif quelques réalisations, pour Dreamcatcher le film fut plutôt mal reçu comme souvent pour les adaptations de King. Le film est pourtant loin d’être mauvais, car il a le mérite d’aborder des choses intéressantes comme cette amitié qui unit ces quatre hommes adultes qui vont devoir face a la plus grande menace de l’humanité.

Henry, Beaver, Jonesy et Pete sont des amis d’enfance qui sont toujours restés en contact. Ils ont tous un souvenir en commun celui de leur amitié avec Duddits un enfant pas comme les autres. Cet enfant leur a donné a chacun un don, celui d’entendre les pensées des autres. C’est ce don qui leur a permis de rester en contact, ces derniers vivent en ville et ont un métier et ils décident alors de se revoir dans une cabane, ou ils allaient souvent qui s’appelle « le trou dans le mur ». Accroché en hauteur de cette cabane, un attrape-rêves qui est le symbole de leur amitié avec Duddits. Les quatre amis ont la joie de se retrouver pour ce séjour, puis Jonesy et Beaver décident de partir chasser. Jonesy avec son fusil aperçoit un homme qui semble blesser et malade il lui vient en aide et le ramène a la cabane.Son estomac fait d’étranges bruits, et se met a roter et péter si souvent qu’il est gêné. De plus en plus mal l’homme va se mettre au lit, tandis que Henry et Pete qui rentre en direction du chalet, ont un accident avec la voiture a cause d’une femme assise au milieu de la route.

Celle-ci semble malade comme l’homme a la cabane, Pete et Henry n’ayant plus de voiture amènent la femme en sécurité dans un abri. Les choses dans la cabane prennent une mauvaise tournure, l’homme malade s’est réfugié dans les toilettes et ce dernier meurt après qu’une créature soit sortie de son anus. On pourrait croire que Dreamcatcher est une mauvaise comédie, mais ce n’est pas le cas du tout. Cependant Stephen King a voulu faire rire ces lecteurs, car c’est assez original et surtout osé. Le film reste pourtant convaincant, car il y a des bonnes idées dont on ne peut faire abstraction. Le film s’ouvrira avec la découverte de ses quatre hommes, sur leur lieu de travail puis Jonesy se fera renverser par une voiture. Ce même personnage qui six mois plus tard, sera habité par une créature extraterrestre.

Le film nous montre aussi Curtis, un colonel qui traque les aliens depuis vingt-cinq ans et qui n’a plus toute sa tête. Dreamcatcher est un film souvent maladroit, mais qui veut bien faire et on ne peut lui en vouloir. Dreamcatcher est un film qui mélange les genres également, difficile d’échapper a l’horreur car c’est Stephen King qui est l’auteur du roman. Lawrence Kasdan parvient a nous offrir quelques visions d’épouvante, mais il faut noter aussi que ce film est une adaptation assez difficile il suffit d’avoir lu le livre pour s’en rendre compte. Les séquences ou Jonesy est dans le stockage de son esprit, tandis que Mr Gris a pris le contrôle de son corps n’est pas forcément évident a retranscrire et on s’en rend bien compte.

Une grande partie du film s’intéresse a la partie militaire, ce qui nous ramène a parler de Curtis, vingt-cinq années a chasser les extraterrestres, ce qui l’a transformé devenant un homme mauvais prêt a tuer des êtres humains. Il tente d’emmener dans ses actes Owen, un militaire qui commence a faire ses preuves. Curtis est mauvais oui, et il dicte ses propres lois, et agit comme bon lui semble. Lawrence Kasdan est a l’écriture du scénario, ou il adapte fidèlement le roman de Stephen King, on remarque certaines difficultés dans cette adaptation ce qui passe dans le bouquin ne passe pas forcément dans le long-métrage.

Les créatures sortant de l’anus, dans le film peuvent rendre la chose ridicule alors que le livre cela semblait plus subtil. Cependant, il y a une jolie écriture, dans le traitement des personnages on perçoit mieux cette amitié dans les flash-back, quand ils ont fait la rencontre de Duddits. Les évènements qu’ils vivent étaient prévus depuis bien longtemps, Duddits le savait et le don qui leur a transmis était en quelque sorte pour s’y préparer. On remarquera qu’adulte ces quatre amis, ne sont pas forcément heureux comme Henry qui tente de se suicider. Pete tente des approches auprès d’une femme ce qui ne semble pas la séduire. Jonesy aura un accident de voiture, quant à Beaver il semble être paumé et tous pensent a Duddits et ce n’est pas pour rien.

Amis pour la vie.

 

Cet attrape-rêves est un symbole important, car il unit ces quatre amis et Duddits, mais le mal passera au travers. Dreamcatcher aborde a sa façon l’invasion extraterrestre et de manière originale, les effets-spéciaux restent d’ailleurs parfois impressionnants on le doit a l’Industrial Light et Magic tout de même. On aura également le droit a un clin d’oeil a ça, avec la ville de Derry. Thomas Jane joue Henry, il jouera en 2007 soit quatre ans plus tard dans The Mist une autre adaptation de Stephen King réalisé par Frank Darabont. Damian Lewis joue Jonesy, une sacrée performance ou il doit jongler avec deux personnalités celle de Jonesy et Mr Gris. Jason Lee est Beaver, Timothy Olyphant interprète Pete. Morgan Freeman joue Curtis, Tom Sizemore joue Owen quant à Donnie Walherg il joue Duddits. Dreamcatcher est de loin d’être, la pire adaptation de Stephen King, Lawrence Kasdan respecte les codes du genre et y parvient, même si ça reste parfois maladroit.

 

 

 

 

Call of Silence de Vardan Tozija [La critique du film]

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Date de sortie 14 septembre 2024 en Blu-ray et DVD
Durée 1h35
Réalisé par Vardan Tozija
Avec Sasko Kocev, Toni Mihajlovski, Kamka Tocinovski, Matej Sivakov, Aleksandar Nichovski …
Nationalité Croatie, Kosovo
Genre Horreur, Drame
Titre original M

 

Synopsis

Dans un futur proche, un virus a transformé la quasi-totalité de l’Humanité en Infectés sanguinaires. Parmi les survivants, Marko, sept ans, est protégé farouchement par son père, un homme cruel en apparence qui cache un lourd secret. Car le jeune garçon n’est pas un enfant comme les autres : il porte en lui un don unique. Alors que les Infectés se multiplient, la survie de Marko représente l’ultime chance pour sauver l’espèce humaine de l’extinction…

C’est ce mois-ci que sort Call of Silence, le film de Vardan Tozija réalisateur Macédonien qui en est à son deuxième long-métrage. Le film sort directement en Blu-ray et Dvd chez Condor distribution. Ce que l’on peut dire c’est que si le film traite du sujet des infectés dans un post-apocalyptique, ce qui a été déjà traité maintes fois, ici le réalisateur traite son sujet admirablement. Il y a une relation père/fils, une histoire d’amitié mais aussi la menace que représente l’homme face a ce nouveau monde. D’ailleurs on pourra noter que le réalisateur met du temps à mettre ces infectés en scène, si bien qu’on croit qu’ils n’existent pas. Le film ose des choses, dans ce monde où tout espoir semble vain, dans tout ça il y a malgré tout un aspect poétique dont on porte intérêt. Le film de Vardan Tozija est la sortie blu-ray à retenir ce mois de septembre.

Marko jeune garçon de sept ans vit avec son père dans une vieille maison, dans les bois. Son père est difficile avec son fils, afin de survivre dans ce monde en proie a des infectés assoiffé de sang. C’est un monde où il faut aussi se méfier de l’homme lui-même, car il est plus dangereux que les infectés. Les journées de Marko se résument à des balades dans les bois, mais son père désapprouve cela. C’est un jour qu’il découvre un camping-car, il entre à l’intérieur il trouve des jouets et apparaît alors un jeune garçon, il s’appelle Miko et ils deviennent amis. Tandis que Marko n’a que son père, Miko lui n’a que sa mère. Les deux jeunes garçons se retrouveront alors plus tard, à faire route ensemble errant dans un monde plein de dangers.

Ils vont alors rencontrer parmi ces infectés des hommes, avec de mauvaises intentions prêts à tout même tuer des enfants s’il le faut. Call of Silence dispose d’une direction artistique remarquable, surtout dans les séquences dans la grande ville, ou la représentation post-apocalyptique est réussie. La mise en scène de Vardan Tozija nous montera tout d’abord, Marko et son père un homme dur avec un lourd secret. Par la suite on verra Marko et Miko errant dans ce monde, ou le film est proche de leur amitié. La dernière partie du film, donne un sentiment de désespoir mais Marko est différent et il est probablement l’espoir …

A l’écriture Darijan Pejovski et Vardan Tozija, ils y abordent cette amitié entre Marko et Miko, qui feront route ensemble. Durant ce périple ils tomberont sur des hommes dangereux, dont un homme qui désire qu’il n’y ait plus d’enfants sur terre. C’est à travers cet homme, et son groupe ainsi que d’autres hommes plus tard qu’on voit ce qu’est le réel danger bien plus que les infectés. Dans les films de ce genre, ce sont bien souvent les hommes les plus dangereux. Marko est un enfant exceptionnel, en quoi on ne sait pas trop, mais il porte une marque sur son poignet, avec la première lettre de son prénom. Les scénaristes ne s’attardent pas sur ça, et c’est bien dommage car on sait que Marko est exceptionnel mais en quoi ? On verra à la fin du film, en partie ce qu’il a de spécial. C’est aussi concernant son père, les scénaristes s’intéressent peu à son développement, tout est expédié le concernant même sur son soi-disant secret. C’est au final Marko et Miko qui reste les plus intéressants, dans le traitement et heureusement car c’est eux que nous suivons principalement. L’évolution de Marko reste intéressante, car il devra devenir fort face à ce monde, puis Miko est un soutien dans ce qu’il reste du monde. Le jeune Matej Sivakov joue Marko, Aleksandar Nichovski interprète Miko. Sasko Kocev joue le père de Marko, un homme dur pour de bonnes raisons. Call of Silence est une proposition intéressante, ou le visuel apporte beaucoup on regrettera juste que certains éléments manquent de développement ce qui fait défaut au long-métrage.

 

 

 

 

Détails du blu-ray

Rapport de forme ‏ : ‎ 2.35:1
Classé ‏ : ‎ Tous publics
Réalisateur ‏ : ‎ Vardan Tozija
Format ‏ : ‎ Cinémascope, Couleur
Durée ‏ : ‎ 1 heure et 39 minutes
Date de sortie ‏ : ‎ 12 septembre 2024
Acteurs ‏ : ‎ Sasko Kocev, Toni Mihajlovski, Kamka Tocinovski, Matej Sivakov, Aleksandar Nichovski
Sous-titres : ‏ : ‎ Français
Langue ‏ : ‎ Français (DTS-HD 5.1)
Studio ‏ : ‎ Condor Entertainment
ASIN ‏ : ‎ B0D7Q89QB2
Pays d’origine ‏ : ‎ France
Nombre de disques ‏ : ‎ 1