Format : Blu Ray
Genre : horreur
Edition : Rimini
Date de sortie : de 84 à 95
Origine : États Unis
D’apres une nouvelle de Stephen King
Distribution : Linda Hamilton, Daniel Cerny, Terrence Knox…

À l’approche d’Halloween, les excellentes éditions Rimini ont eu la bonne idée de rééditer, le 16 Octobre 2025, pour la première fois en Blu Ray, les trois premiers volets des Démons du Maïs, films d’horreur culte fleurant bon les années 80.

L’édition est plutôt jolie, mais un peu chiche.  Chaque volet à sa propre boîte, le tout dans un coffret cartonné. À cela s’ajoute un livret de 52 pages, bourré d’anecdotes et vraiment intéressant, mais qui aurait gagné à moins ressembler à un prospectus… Et c’est tout… Niveau bonus, l’amateur restera sur sa faim. Par contre, l’image et le son sont vraiment qualitatifs et permettent de revoir les films dans les meilleures conditions possibles.

Et les films, parlons-en !

Comme je l’ai dit, Les démons du Maïs constituent une saga culte, débutée en 1984 et qui se poursuit encore maintenant, le dernier film datant de 2020, et montant le compteur à 11 films, ce qui, mine de rien, en fait l’une des plus grandes sagas horrifiques.

Mais la qualité vaut elle la quantité ? Franchement non ! Et ça ne va pas en s’arrangeant !

Heureusement, les trois premiers films proposés dans cette édition conservent des qualités avant que celles-ci ne fondent comme neige au soleil.

 

À la base, Les démons du maïs est l’adaptation d’une nouvelle de notre maître à tous, le génial Stephen King. Parue dans le recueil Danse macabre sous le titre Les enfants du maïs, elle nous raconte comment un couple arrivent dans une petite ville perdue et se retrouvent confrontés aux enfants, ayant tués tous les adultes et vouant un culte à une entité vivant dans les champs de maïs.

Et le premier film reprend assez fidèlement cette histoire, rajoutant des personnages notamment Isaac et Malachi, les leaders de la secte et un frère protégeant sa jeune sœur médium. Il change aussi la fin, la rendant plus optimiste que dans la nouvelle. Ceci étant, ça reste une adaptation très fidèle. Le couple est interprété par Peter Horton et Linda Hamilton.

Le film a vieilli, notamment au niveau des effets spéciaux, très moches, et déjà datés en 84. Et les réactions des personnages sont très intrigantes (dans le sens où ils cumulent conneries sur conneries et qu’ils ne semblent pas affectés plus de deux minutes montre en main). Nonobstant, le film se suit quand même sans déplaisir, au contraire. L’intrigue est prenante et révèle des moments de flippe vraiment efficace. Le jeu d’acteur est inégal mais globalement correct et la musique est vraiment bonne.

Dans l’ensemble, ça reste un film vraiment sympa et tout à fait recommandable pour une soirée horreur.

Les démons du maïs 2 Le sacrifice final, continue sur cette bonne lancée. On y suit un journaliste qui neuf ans après, les événements du premier film, retourne dans la ville du massacre, avec son fils pour enquêter. Mais les enfants survivants (oui, après neuf ans) se regroupent autour d’un nouveau gourou et reprennent les meurtres d’adultes.

Si on oublie l’aberration totale du scénario et de son pitch de départ (d’où il y a encore des enfants ? À quel moment tu vas enquêter dans une ville fantôme avec ton gosse ?) bah, force est d’admettre que le film est plutôt sympa et bien troussé. Le film se suit bien, offre des moments encore une fois assez flippant et se trouve être au final assez original. Bref, on n’est pas sur du chef d’œuvre, mais ça reste fun.

Ça se gâte déjà plus avec Les démons du maïs 3 Les moissons de la terreur. Deux frères, Eli et Joshua, sont placés dans une famille d’accueil à Chicago après le meurtre de leur père. Sauf que le père a été tué par Eli. Qui décide de remonter la secte à Chicago. Où c’est bien connu, les champs de maïs pullulent… C’est jamais une bonne idée de délocaliser l’action surtout quand la menace est liée à un lieu… Du coup le film, bien que pas désagréable, se regarde avec un œil sur la montre, tant la tension en prend un coup.  Pas une horreur mais pas passionnant non plus, c’est clairement le plus faible de cette fournée.

 

En résumé, on se retrouve là avec des films inégaux, mais restants plaisants à voir et peuvent constituer une bonne découverte pour Halloween.


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