Date de sortie 22 octobre 1997 (2h 09min)
De Steven Spielberg
Avec Jeff Goldblum, Richard Attenborough, Pete Postlethwaite, Julianne Moore, Vince Vaughn…
Genres Aventure, Fantastique
Nationalité Américain
Musique John Williams
Le monde est perdu
Synopsis
Quatre ans après le terrible fiasco de son Jurassic Park, le milliardaire John Hammond rappelle le Dr Ian Malcolm pour l’informer de son nouveau projet. Sur une île déserte, voisine du parc, vivent en liberté des centaines de dinosaures de toutes tailles et de toutes espèces. Ce sont des descendants des animaux clônes en laboratoire. D’abord réticent, Ian se décide à rejoindre le docteur quand il apprend que sa fiancée fait partie de l’expédition scientifique. Il ignore qu’une autre expédition qui n’a pas les mêmes buts est également en route.
Steven Spielberg, ne pouvait en rester là, avec la saga Jurassic Park ainsi en 1997 il adapte la suite écrite par Michael Crichton encore. Très différent cette fois-ci, fini le parc à Dinosaures mais une île sauvage peuplée de dinosaures de toute race. Le réalisateur ne fera pas mieux, que le précédent mais réalise un film tout de même un très bon film dans l’ensemble. Quatre ans après le premier film, on retrouvera seulement Ian Malcolm et Hammond dans ce second volet deux des rescapés du parc. Au lieu de nous resservir la même soupe, Steven Spielberg aussi grâce à Michael Crichton livre une toute nouvelle histoire. Le film se déroule sur une île voisine à côté de celle du parc. Une île où Hammond faisait naître les animaux, en grande majorité, c’était une réserve naturelle. Maintenant cette réserve, est un monde perdu qui ne tarde pas à être, envahi par l’homme qui ne cesse de vouloir prendre ce qui ne lui vient pas de droit. Le charme en moins, mais de la nouveauté et de très bonnes choses réside dans ce second volet.
Ian Malcolm rend visite à John Hammond, ce dernier se retrouve empêtré dans une affaire judiciaire qui l’oppose à son neveu Peter Ludlow. Cependant le milliardaire, décide d’organiser une expédition sur Isla Sorna, une île voisine d’Isla Nublar. Il a déjà envoyé là-bas, Sarah Harding la petite amie d’Ian et ce dernier n’était pas au courant. Ian décide de partir sur les lieux, pour aller la chercher avec l’équipe d’expédition. Dans l’équipe il y a Nick Van Owen et Éddie Carr, ils se rendent là-bas en bateau avec leur équipement. Ce qu’ignore Ian, c’est que sa fille s’est glissé, dans le grand camping-car afin de partir avec lui. Après avoir retrouvé Sarah, il rentre au campement c’est là, qu’Ian et les autres se rendent compte que Kelly la fille d’Ian est ici. Puis des hélicoptères arrivent sur l’île, avec InGen écrit dessus, au début l’équipe pense que Hammond a formé une autre équipe. Il s’agit en réalité de Peter Ludlow, le neveu d’Hammond qui a racheté InGen et qui a organisé une expédition sur l’île. Une expédition visant à capturer, un maximum de dinosaures pour les transférer, dans la ville de San-Diego où Ludlow compte ouvrir un nouveau Jurassic Park. Se vantant d’être plus ambitieux et doué que son oncle, Peter Ludlow deviendra pareil que son oncle. On est loin du film parfait avec Le monde perdu, il y réside des défauts qu’on ne peut ignorer mais a de nombreuses qualités aussi. On notera que le film se penche avec intérêt sur la maltraitance animale, mais aussi sur les hommes qui prennent place sur un monde n’est pas le leur en pensant qu’ils ont tous les droits. On pourra aussi retenir des scènes vraiment impressionnantes, la scène de caravane attaquée par deux T-Rex un mâle et une femelle très en colère car leur petit a été emmené dans la caravane pour être soigné. La caravane suspendue dans le vide, est aussi impressionnante. On retiendra celle, des vélociraptors et leur l’attaque dans les hautes herbes. Les deux expéditions vont se retrouver, à faire équipe où les tensions se font ressentir. Il est clair qu’avec ce nouveau volet, Steven Spielberg veut surfer sur le succès du premier qui avait remporté des oscars rappelons-le. Le spectacle est bien présent, mais réside quelques lacunes surtout dans l’écriture des personnages. On pourra aussi retenir quand même, la scène du T-Rex à San-Diego. Le film possède une mise en scène pas sans défaut, mais qui offre son lot de scènes spectaculaire.
Le monde perdu: Jurassic Park, c’est dans son écriture que le film, a des problèmes principalement sur le traitement des personnages, en particulier sur Ian Malcolm, qui si vous, vous souvenez était assez excentrique dans le premier volet et bien ici sa personnalité est totalement différente beaucoup trop même. Petit détail aussi, mais qui reste quand même sans réponse, dans le premier film il dit qu’il a deux enfants et là on découvre qu’il n’en a qu’une. De plus elle n’a pas la même couleur de peau que lui, ce qui veut dire qu’il est divorcé ou qu’il a adopté. Ce sont certes des petits détails, mais où rien n’est développé davantage et c’est dommage. Une fois de plus David Koepp s’attèle au scénario comme le précédent, en adaptant l’oeuvre de Michael Crichton. Ce que l’on regrettera c’est que la scène à San-Diego soit trop courte, mais sinon David Koepp nous propose une écriture ambitieuse. Une histoire qui propose de nouvelle race de dinos, avec deux T-Rex pour le prix d’un, mais aussi des vélociraptors et pleins d’autres bébêtes. Donc pas de parc, mais une réserve naturelle, où les hommes sont face à la nature. La maltraitance envers les animaux, pour leur capture, est très bien retranscrite. Un deuxième volet, très critiqué, à sa sortie pour diverses raisons où pourtant Spielberg ne livre pas la même soupe. Les quelques erreurs sont là! Oui mais le film s’en sort sors très bien, en matière de réalisation parce qu’aussi Spielberg maîtrise. On retrouvera au casting Jeff Goldblum, qui retrouve son rôle d’Ian Malcolm, mais aussi Richard Attenborough qui reprend son rôle de John Hammond. Mais aussi également à l’affiche Julianne Moore et Vince Vaughn. Pas la meilleure réalisation de Steven Spielberg, mais un divertissement plus qu’acceptable car il propose des choses intéressantes, et offre un lot de scènes divertissantes. Un film sous-estimé, qui a plus de qualité que de défauts ça c’est certain.
Bande annonce