En Pleine Tempête de Wolfgang Petersen avec : George Clooney, Mark Wahlberg, Diane Lane, John C. Reilly, William Fichtner, Karen Allen, Mary Elizabeth Mastrantonio, John Hawkes …
Quand la mer prend l’homme
Synopsis
Gloucester fut pendant près de quatre siècles le premier port d’Amérique. Mais l’âge d’or est révolu et les temps difficiles obligent les marins à s’aventurer dans des zones depressionnaires à haut risque. Aussi, après une saison décevante, Billy Tyne, capitaine de l' »Andrea Gail », décide-t-il de tenter sa chance dans la zone du cap Flemish. Mais les éléments semblent s’acharner contre lui et son équipage: une terrible tempête se soulève.
Réalisateur de Air Force One, L’histoire sans fin, Troie ou encore le remake de Poseidon en 2005, en 2000 Wolfgang Petersen sort le film » En pleine tempête « tiré d’une histoire vraie. Pour apprécier pleinement le film, il conseillé de le visionner en blu-ray car en effet le rendu est plus qu’acceptable. Wolfgang Petersen adapte une histoire vraie survenue en 1991, où des marins ont été confrontés à une terrible tempête. On peut dire que le réalisateur s’en sort plutôt bien ,en nous livrant à l’écran un grand spectacle. Le film dispose également d’un fantastique casting, dont je reparlerai plus tard dans cet article. Wolfgang Petersen maîtrise sa réalisation, et arrive à nous tenir en haleine tout le long du film.
Il n’est pas toujours évident d’adapter des histoires vraies, de plus ,celle-ci est adapté du livre de Sebastian Junger .Porter cette histoire à l’écran est ce qu’il fallait pour Wolfgang Petersen. Le film débute avec Billy Tyne, Capitaine du bateau l’Andréa Gail, il revient de la mer avec ses hommes ,une pêche qui n’a pas été un franc succès, il décide donc de repartir avec ses hommes, leur promettant une pêche avec plus de chance. Pour avoir plus de succès, il s’aventure au plus loin, même si la pêche est plutôt bonne , les malchances s’enchaînent,la mer se déchaîne alors qu’ils sont au cap Flemish, endroit très risqué pour les marins. Ils sont alors pris dans une tempête impressionnante, et le retour chez soi est quasi impossible. Un peu plus loin, deux femmes et un homme sont pris dans la tempête, dans un petit bateau. Les secours viennent à leur aide après leur appel de détresse. L’Andrea Gail ,quant à lui perd le contact, après que l’antenne de celui-ci ce soit envolée dans la tempête. La tempête provoque des vagues impressionnantes, qui secouent les marins, et abîment le bateau un peu plus. Leurs proches sont fous d’inquiétude, car sur la côte la tempête est aussi violente donc en mer c’est encore pire. Wolfgang Petersen signe une mise en scène spectaculaire, et nous en met plein les yeux, on ignore si les marins vont s’en sortir, tout est maîtrisé .Petersen offre des plans magnifiques de la tempête. Les effets spéciaux sont saisissants, c’est assez réaliste ,on y croirait presque. On est de tout coeur avec ces marins, qui, coûte que coûte affrontent la mer et risquent leur vie pour ça.
Le scénariste William Wittliff, adapte l’oeuvre de Sebastian Juger, qui dans son livre relate le sort qu’a connu l’équipage de L’andréa Gail. Une écriture qui semble respecter le drame de 1991, les personnages sont tout aussi bien écrits et arrivent à être attachants. Pour porter cette tragique histoire à l’écran, George Clooney dans le rôle du Capitaine Billy Tyne, Mark Whalberg joue Bobby Shaftford. Egalement à l’équipage du bateau John.C.Reilly, William Fichtner, John Hawkes et Allen Payne. On y retrouve aussi Karen Allen (Indy Girl 1 et 4) , Cherry Jones et Bob Gunton en détresse sur un bateau. On peut voir Diane Lane dans le rôle de la femme de Bobby. Tous livrent des prestations bluffantes, et tiennent leurs rôles à merveille. Seule Diane Lane semble surjouer, son rôle de femme de marin et en devient limite agaçante. A la musique on a la chance d’avoir le regretté James Horner composant des scores très agréables, pour ce film spectaculaire. Pour conclure En pleine tempête, est un film du genre, qui réussit à captiver et éblouit par sa mise en scène et ses effets spéciaux.
Bande annonce
