Date de sortie 22 novembre 2006 (1h 59min)
De Joon-Ho Bong
Avec Song Kang-Ho, Hie-bong Byeon, Hae-il Park, Doona Bae, Ko Asung, Kim Roi-ha, Pil-Sung Yim…
Genres Fantastique, Action
Nationalité Sud-Coréen
Musique Byung-Woo-Lee
Un monstre a Séoul
Synopsis
A Séoul, Park Hee-bong tient un petit snack au bord de la rivière Han où il vit avec les siens. Il y a son fils aîné, l’immature Gang-du, sa fille Nam-joo, une championne malchanceuse de tir à l’arc, et Nam-il, son fils cadet éternellement au chômage. Tous idolâtrent la petite Hyun-seo, la fille unique de Gang-du.
Un jour, un monstre géant et inconnu jusqu’à présent, surgit des profondeurs de la rivière. Quand la créature atteint les berges, elle se met à piétiner et attaquer la foule sauvagement, détruisant tout sur son passage.
Le snack démoli, Gang-du tente de s’enfuir avec sa fille, mais il la perd dans la foule paniquée. Quand il l’aperçoit enfin, Hyun-seo est en train de se faire enlever par le monstre qui disparaît, en emportant la fillette au fond de la rivière.
La famille Park décide alors de partir en croisade contre le monstre, pour retrouver Hyun-seo…
Avant Okja le film Netflix, sortie cette année Joon-ho Bong réalise en 2006 le film The Host un film de monstre très bien réalisé qui prouve une fois de plus que les films Coréen peuvent aussi bien faire que les Américains dans le genre. Sept long-métrage a son actif, ou il met en scène un père de famille un peu paumé et irresponsable qui part à la recherche de sa fille, enlevé par un monstre. Le film ne se contente pas, de nous livrer un simple film de monstre, car il aborde des thèmes intelligemment, et c’est avec intérêt que nous suivons une famille prête a tout pour retrouver la petite fille disparue. Joon-Ho Bong est un des meilleurs réalisateur Coréen et ce dernier, la prouver encore une fois avec Okja cette année. Avec The Host maîtrise t’il le film du genre?
Jeter du formol dans un lac ne fais pas forcément de bonnes choses, surtout quand cela créer un monstre. Car c’est à ce moment que tout débute, un homme demande à son collègue de balancer tout les restes de formol dans l’évier où tout se déversera par la suite dans un lac. Ce geste entraînera la création d’un monstre, et qui aura des conséquences des années plus tard. Gan-du tiens un petit snack, un jour un monstre surgit de la rivière et atteint la berge, et attaque tout le monde sur son passage. Gang-du et sa fille tente de fuir, mais le monstre enlève la filette et l’entraîne dans le fond de la rivière. Gang-du et sa famille, la pense morte. Pourtant celle-ci est vivante, dans les bas-fonds de la rivière, où le monstre a entraîné d’autres victimes certains sont morts d’autre non. La jeune fille, tentera de fuir, mais ce n’est pas chose facile la créature séme toujours la terreur en ville, quand son père apprend qu’elle est en vie lui et sa famille, s’en vont combattre la créature bravant les interdits. Les autorités font croire qu’un virus décime la ville, mais Gang-du apprendra qu’il n’en est rien et qu’on lui cache des choses. Voici un film de monstre traité avec intelligence, qui n’en fais pas des tonnes en faisant passer des messages. Les passages avec le monstre, passent mal à certains moments notamment quand ce dernier est sur la berge a attaqué les habitants, mais cela reste impressionnant quand même. Pour ce qui est de la mort de la petite fille, du moins quand le père et sa famille la pense morte le deuil est traité d’une étrange façon, quand ces derniers se roulent au sol en hurlant. On pourrait presque trouver cela comique, tellement que c’est exagéré mais peut-être est-ce fait exprès après tout. Le film livre à sa façon, un message écologique, comme ici la pollution peut faire beaucoup de mal, ici l’idée est la création d’un monstre. Un film Coréen efficace, qui prouve que le réalisateur Joon-Ho-Bong maîtrise très bien le genre. La mise en scène propose vraiment, des thèmes intéressants et bien abordé, et on s’attache a ces personnages particulièrement à ce père maladroit et fainéant prêt à tout pour sauver sa fille. Avec The Host, Joon-Ho Bong donne un nouveau souffle aux films de monstres.
C’est dans son écriture fabuleuse que le film tient aussi toute sa force. Joon-Ho Bong est à l’écriture, il est accompagné de Won-Jun Ha et Chul-Hyun Baek. Une écriture qui fait passer, discrètement un message écologique, et puis le deuil traité d’une façon assez étrange. Tout est maîtrisé, mais au niveau des personnages on retiendra un traitement intéressant. Le père est celui qui est d’ailleurs le mieux écrit, un peu normal, ont le découvrent au début du film comme un fainéant, qui dort en travaillant. Puis quand sa fille est enlevée, par le monstre ont le voit évoluer et devenir quelqu’un de plus responsable. Même si sa famille, le tiens responsable il est prêt à tout pour la récupérer. Joon-Ho Bong prend quelques risques dans sa réalisation, ce qui est assez rare dans les productions américaines. The Host, n’est pas qu’une simple histoire de monstre, c’est aussi une histoire de famille poignante et un film Coréen monstrueux.
Bande annonce