Date de sortie 04/08/2021 Au cinéma
Titre original The Forever Purge
Réalisé par Everardo Gout
Avec Josh Lucas , Ana de la Reguera , Tenoch Huerta , Will Patton , Leven Rambin , Cassidy Freeman…
Genre Horreur, Thriller
Nationalité États-Unis
Musique The Newton Brothers
La purge continue …
Synopsis
Adela et son mari Juan habitent au Texas, où Juan travaille dans le ranch de la très aisée famille Tucker. Juan gagne l’estime du patriarche Caleb Tucker, ce qui déclenche la jalousie de Dylan son fils. La matinée suivant le déchainement nocturne de violence annuelle, un groupe masqué attaque la famille Tucker, dont la femme de Dylan, et sa sœur, forçant les deux familles à s’unir et organiser une riposte alors que le pays entier sombre dans la spirale du chaos et que les États-Unis se désagrègent petit à petit autour d’eux.
La saga The Purge n’est pas prête de s’arrêter nous en sommes déjà a cinq films, dont une série de deux saisons. Si le film se vend bien, c’est que Jason Blum est à la production de la franchise puis c’est aussi le concept, même si ce dernier est mal exploité depuis le début. James DeMonaco est celui qui a créé la franchise, il a réalisé les trois premiers films, après ça pour lui ce n’était pas suffisant, mais il a passé la caméra un quelqu’un d’autre pour raconter les origines de la purge. On croyait la purge terminée avec le troisième film, mais comme ça fonctionne bien pourquoi s’en privé. Ce qui a toujours été le problème avec cette franchise, c’est que même si le concept est bon il a toujours était mal exploité, même si ça reste intéressant d’une certaine manière, c’est dommage de n’en rester qu’à ça alors qu’il y avait matière à faire. On ne va pas remuer le couteau dans la plaie, car cela a été déjà dit, toujours, est-il qu’un nouvel épisode revient cette année avec un nouveau réalisateur.
C’est le réalisateur mexicain, Everardo Gout qui se colle a la réalisation et la plupart du casting est de nationalité mexicaine. Le réalisateur signe son deuxième long-métrage, après un premier connu surtout au Mexique juste après ce premier film, il participe à la réalisation de quelques séries comme : Luke Cage, Mars, Banshee ou encore Snowpiercer. Il n’a pas signé beaucoup de films, mais avec ce nouvel opus d’American Nightmare, il sait plutôt ce qu’il fait. L’ambiance est différente car à la différence des autres films de la franchise tout se passe en plein jour, car une fois l’heure ou est censé se finir la purge d’autre veulent continuer sans jamais s’arrêter. Nous avons peut-être avec ce cinquième volet l’un des plus aboutis de la franchise, car cette fois-ci la purge a prit des proportions inattendues plongeant le pays dans le chaos. Ce nouvel opus American Nightmare est une plongée, dans une Amérique dans toute son horreur comme les autres épisodes, mais en pire.
Adela et Juan ont quitté le Mexique et vivent maintenant aux Etats-Unis dans le Texas, elle travaille dans une usine quant à lui, il travaille au ranch des Tucker. Juan gagne l’estime du patriarche de cette famille très bien aisée, et Dylan le fils est jaloux. Cependant, sa femme est enceinte et il est préoccupait par l’approche de la nouvelle purge annuelle. Quand cette dernière approche Adela et Juan se protège, avec d’autres personnes, tandis que Dylan et sa famille se cloîtrent chez eux. Il y aura eu beaucoup de morts, mais Dylan et sa famille ont survécu ainsi qu’Adela et Juan. Mais quelque chose ne va pas, apparemment la purge continue lorsque qu’un groupe attaque la famille Tucker. Adela, elle tombe dans un piège, mais elle est sauvée par Darius. Quant a Dylan après avoir été secouru par Juan et T.T, ils fuient tous avec le camion. Ils apprennent plus tard qu’ils n’ont que quelques heures, pour rejoindre la frontière du Mexique, car ces derniers on décider d’ouvrir les frontières afin d’aider ceux qui veulent échapper a la purge.
Entre road-movie et film post-apocalyptique Américan Nightmare 5, ne donnait clairement pas envie avec sa bande-annonce et pourtant, ce n’est pas mauvais du tout. Ce n’est pas toujours très bon, car la photographie et quelques fois franchement pas terribles. Le réalisateur maîtrise beaucoup de choses, comme un plan-séquence vraiment réussi il est court, mais réussi à convaincre que ce réalisateur n’est pas un manche. C’est un plan-séquence certes court, mais immersif, car on suit les protagonistes principaux, au sein d’une guerre en pleine rue. Comme dit un peu plus haut, la plupart des scènes se déroule en plein jour, quelques-unes se déroulent de nuit surtout dans la dernière partie du film. Everardo Gout gère assez sa mise en scène, car beaucoup de choses se passent, on y voit clairement le chaos qui règne aux Etats-Unis, des plans large nous montre l’étendue de ce que le pays est devenue un pays en guerre provoqué par les dirigeants. Même l’armée n’est pas assez puissante, face à tout ça.
James DeMonaco garde un œil sur la franchise, car il est à l’écriture du scénario au côté du réalisateur Everardo Gout le réalisateur des trois premiers films a bien fait évoluer son récit. Tout d’abord, l’intrigue se déroule dans une grande partie du pays, et le film lorgne entre road-movie et post apocalyptique. L’Amérique est en feu, et la violence est à son paroxysme. Les personnages sont peu développés, pour laisser place à l’évolution de ce pays loin d’être un rêve. Tout ça a bien évidemment un impact sur les personnages, c’est bien pour ça qu’on n’y porte un peu d’intérêt tout de même. On peut y voir une critique sur le pays, ou l’écriture le pointe encore plus du doigt qu’avant. L’immigration est abordée, comme ces purgeurs qui veulent se débarrasser de tous les immigrés en prenant les choses en main. Le film aborde également le racisme, auquel sont confronté certains personnages. Rien qu’avec ce nouvel opus, on voit qu’il y a de l’évolution au niveau de l’écriture, et ce n’est pas parfait loin de là. Mais il y a clairement des efforts, depuis les autres films de la franchise. Ana de la Reguera joue Adela et Tenoch Huerta interprète Juan, ce sont d’ailleurs les deux personnages les plus intéressants. On n’y voit également Will Patton, mais peu a l’écran. Puis Josh Lucas interprète Dylan Tucker, ou sa prestation reste moyenne. Sans être un grand film American Nightmare 5 : sans limites, reste une agréable surprise, toujours sous-exploité, mais intéressant sur de nombreux aspects.
Bande annonce