Date de sortie : 26 mai 2021 (Italie, Corée du Sud, …), 23 juin 2021 (France)
Réalisateur : Craig Gillepsie
Acteurs principaux : Emma Stone, Emma Thompson, Paul Walter Hauser, Mark Strong
Genre : Comédie « dramatique »
Nationalité : Américain
Compositeur : Nicholas Britell
Troisième film live sur la franchise des 101 Dalmatiens, Cruella fait office de préquel racontant le passé de la célèbre antagoniste à la fourrure noire et blanche. Des années après Glenn Close et quelques temps suite à l’interprétation de Victoria Smurfit dans la série Once Upon a Time, c’est la talentueuse Emma Stone (The Amazing Spider-Man, Birdman, La La Land) qui incarne la future Cruella d’Enfer, sous l’objectif de Craig Gillepsie (Moi, Tonya). Le film se déroule à Londres, en plein mouvement punk rock des années 1970, tandis que la jeune Estella vit de ses escroqueries avec ses acolytes Jasper et Horace, ce dernier étant joué par Paul Walter Hauser (Moi Tonya, BlacKkKlansman, Le Cas Richard Jewel).
Rêvant de devenir créatrice de mode, elle s’arrange pour attirer l’attention de la baronne Von Hellman, interprétée par Emma Thompson (Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban, Men in Black 3, Dans l’Ombre de Mary), dont le style vestimentaire particulier n’a d’égal que le snobisme. Multipliant les apparitions toutes aussi surfaites les unes que les autres dont Estella va rapidement s’inspirer, elle est secondée par son valet John, sous les traits de Mark Strong (Kingsman Services Secrets, Shazam, 1917). D’autres personnages connus des 101 Dalmatiens sont également présents dans des rôles qu’on ne leur connaissait pas : Anita est ici une journaliste qui aide Cruella à se faire connaître tandis que Roger fait office d’avocat de la baronne.
Pourvu d’une direction artistique et musicale très marquée, le film vaut fortement pour ses décors et ses costumes faisant ressortir plusieurs couleurs clinquantes, notamment mis en valeur lorsque la tenue de Cruella apparaît sous les flammes. Pour compléter les compositions de Nicholas Britell, plusieurs chansons viennent renforcer l’identité du film, comme « Call Me Cruella » du groupe de rock Florence and the Machine. S’il fait office de préquel cohérent, le scénario demeure néanmoins surfait à plus d’un titre, la méchanceté des dalmatiens et les révélations sur Estella étant d’une inspiration discutable. Restent toutefois quelques clins d’œil sympathiques comme la composition de Roger « Cruelle Diablesse » au piano ainsi que la livraison de Pongo et Perdita lors de l’épilogue, qui font directement le lien les 101 Dalmatiens.