Date de sortie 7 juin 2019 sur Netflix (1h 54min)
De Grant Sputore
Avec Clara Rugaard, Hilary Swank, Rose Byrne, Luke Hawker…
Genres Science fiction, Thriller
Nationalité Australien
Musique Dan Luscombe et Antony Partos
Entre mère et fille
Synopsis
Afin d’éviter l’extinction des êtres humains, un robot « La Mère » a été désigné afin de les éduquer. Une femme va mettre en péril ce nouvel équilibre.
Grant Sputore, réalise son premier film disponible sur la plate-forme Netflix. Un réalisateur a suivre, car il livre un premier long-métrage plutôt réussi. Le film se situe sur terre, il n’y a quasiment plus d’humains après une catastrophe provoquée par on ne sait quoi. Mais au milieu de tout ça, il y a un centre de repopulation avec l’intérieur plus de 63 000 embryons, qui permettons de faire naître des nouveaux humains. Pour garder les lieux, une intelligence artificielle du nom de « Mother », elle choisit un embryon féminin et à sa naissance l’élève, mais en grandissant la jeune femme commence à se poser des questions. L’arrivée en ces lieux d’une femme, va bousculer la vie de la jeune femme et de cette IA, qui n’est pas si protectrice qu’elle n’y paraît. L’année dernière avec TAU et Zoé, cette année un autre film sur l’IA mais traité d’une manière différente avec la terre en mode post-apocalyptique en toile de fond. L’idée est intéressante afin d’éviter tout ce qui a déjà était fait, un réalisateur qui signe un film SF de manière honnête sans prendre les spectateurs pour des idiots.
Nous sommes dans le futur et l’humain n’est plus de ce monde, ou alors il n’en reste que très peu. Afin d’éviter l’extinction de la race humaine, il existe un centre de repopulation qui contient au moins 63 000 embryons qui permettront de repeupler la planète. Ce centre est gardé par « Mother » une intelligence artificielle, c’est elle qui éduque une petite fille, qui deviendra une jeune femme. Elle n’a pas le droit d’aller dehors, car l’air est contaminé. Mais quand une femme blessée, lui implore de la faire pénétrer dans le centre la jeune femme est hésitante mais finit par la faire entrer, et le cache a sa mère mais pas pour longtemps. La jeune femme apprend que l’air dehors est respirable, elle s’aperçoit qu’elle est victime de mensonges depuis le début. Ce qui s’est passé dehors, est une attaque de robots, qui ont décimé les humains et cette femme a était blessé par l’un d’eux avec une balle. Quand la mère découvre sa venue, elle est loin d’être ravi et la femme ne fait pas confiance à cette intelligence artificielle et refuse des soins de sa part. La jeune femme, de son côté a de moins en moins confiance en sa mère et la femme lui propose de fuir avec elle, tandis que sa mère et elle ont mis un autre embryon en vie quelques jours avant. Pour son premier film Grant Sputore, nous propose un huis clos efficace ou la mise en scène nous plonge dans une atmosphère qui fonctionne, nous rappelant certains grands films du genre. On constate avec intérêt l’évolution du personnage de la jeune fille, durant le récit. La question suivante se pose cependant: peut-on faire confiance aux personnes qu’on aime? Le film aborde cela très bien, mais il aborde aussi l’intelligence artificielle d’une manière différente et c’est intéressant.
Un scénario de Michael Lloyd Green, où Grant Sputore participe en tant qu’auteur. Il y a des inspirations, dans cette écriture on ne peut le nier cependant le récit trouve sa propre recette. Il ne copie en rien, mais s’inspire dans son ambiance. Une écriture qui nous plonge immédiatement dans un huis-clos, une relation mère/fille particulière, puisqu’elle est humaine et sa mère une intelligence artificielle. Cette dernière a pleine confiance en sa mère, mais découvrira que ça soi-disant mère lui a caché bien des choses. Il y a la venue de cette femme, qui va bousculer l’équilibre qui règne dans ce centre, l’écriture décrit une tension particulière qui fonctionne parfaitement. Le développement des personnages est intéressant, même si le personnage d’Hilary Swank reste un peu survolé, mais celui de la jeune femme est nettement plus intéressant. On pourra retenir que les personnages n’ont pas de prénom, Hilary Swank est la femme, Clara Rugaard est « fille ». C’est d’ailleurs la prestation à retenir Clara Rugaard, une fantastique jeune comédienne convaincante. La prestation d’Hilary Swank est aussi très bonne, a la voix de Mother il, s’agit de Rose Byrne qui instaure un certain malaise. I Am Mother, est un film où Grant Sputore maîtrise le tout, même si ce n’est pas parfait le film est honorable.
Bande annonce