Date de sortie 04/02/2015
Durée(01h41)
Titre original It Follows
Réalisé par David Robert Mitchell
Avec Maika Monroe , Lili Sepe , Olivia Luccardi , Daniel Zovatto , Keir Gilchrist , Jake Weary , Bailey Spry , Loren Bass , Ruby Harris , Debbie Williams (XV) , Ele Bardha , Leisa Pulido , Carollette Phillips , Ingrid Mortimer , Claire Sloma , Scott Norman , Joanna Bronson , D.J. Oliver , Charles Gertner , Kourtney Bell , Alexyss Spradlin , Mike Lanier , Don Hails , Linda Boston , Heather Fairbanks , Vincent Hogarth , Caitlin Burt , Christopher Hohman , Rich Vreeland
Genre Drame, Horreur
Nationalité États-Unis
Musique Disasterpeace
La peur aux trousses
Synopsis
Interdit aux moins de 12 ans
Après une expérience sexuelle apparemment anodine, Jay se retrouve confrontée à d’étranges visions et l’inextricable impression que quelqu’un, ou quelque chose, la suit. Abasourdis, Jay et ses amis doivent trouver une échappatoire à la menace qui semble les rattraper…
Le cinéaste David Robert Mitchell signe ici seulement son deuxième film, un film d’épouvante oui, mais … Un film d’épouvante bien différent de ce que l’on peut voir d’habitude, tout d’abord grâce à un cinéaste vraiment très bon. Ce fut en 2015 que David Robert Mitchell, se fit connaître avec It Follows, puis y eut plus tard Under the silver lake avec Andrew Garfield, un film ou le réalisateur prouve son génie, dans un film puzzle. En 2014, le film fut présenté à la semaine de la critique au Festival de Cannes, et la même année en compétition au Festival du cinéma américain de Deauville. Le film fait découvrir de jeunes comédiens talentueux à commencer par Maika Monroe ou encore Keir Gilchrist, It Follows parle de la sexualité chez les jeunes dans un format genre épouvante. Le cinéma de genre au Etats-Unis ce n’est pas souvent très original, mais le film de David Robert Mitchell sors des sentiers battus en proposant une œuvre ou la tension est omniprésente. Six ans plus tard, le film, est toujours aussi efficace et chaque nouveau visionnage est une découverte.
Le film débute avec une scène d’ouverture efficace, ou l’on voit une jeune femme qui fuit son domicile en courant elle semble observer quelqu’un qui la suit tandis que son père l’appel. Totalement paniqué, elle rentre à nouveau dans sa maison, pour en ressortir et s’empare d’un véhicule. On la voit sur la plage, au téléphone s’excusant auprès de son père ou ce qu’elle dit semble être des adieux. Puis plus tard, on la découvre complètement disloqué tué par on ne sais quoi, une scène choc qui nous montre a quoi nous attendre. Le film s’intéresse par la suite a une autre jeune femme Jay, elle vit avec sa sœur et sa mère souvent absente. Elle vient juste de rencontrer un garçon, qui lui plaît, ils vont au cinéma, mais il est assez étrange dans son comportement. Lors de leur second rencard, ils couchent ensemble dans le véhicule de ce dernier puis juste après le jeune homme surprend Jay et l’endors. Elle se réveille alors attaché a une chaise, dans un bâtiment abandonné le jeune homme Hugh lui apprend qui à lui refiler en couchant avec elle quelque chose de maléfique. Une entité qui va la suivre, et si cette dernière touche Jay elle meurt et elle suivra à nouveau Hugh. C’est alors que pénètre dans le bâtiment une personne nue qui avance vers elle et Hugh, cette présence peut prendre la forme de n’importe qui, même de personne qu’elle connaît. Jay et Hugh fuient le bâtiment, et il la dépose chez elle la mettant en garde une dernière fois. À partir de ce moment-là, Jay va vivre dans la peur et cette entité, va la suivre tandis que sa sœur et ses amis tente de l’aider, mais ne savent pas comment s’y prendre. Pour rester en vie, elle doit refiler cette chose en couchant avec quelqu’un, et encore faut-il que ce dernier reste en vie. It Follows dans le cinéma de genre, ces dernières années reste le plus inventif, David Robert Mitchell réussi très bien a imposer son style. Un rythme lent, mais qui instaure une ambiance qui fonctionne et la mise en scène est une des grande qualité du long-métrage, et cela se remarque dès les premières minutes du film. La scène d’ouverture possède une des séquences les plus intéressante, il suffit de voir comment le réalisateur montre cette jeune fille en proie à une quelque chose de terrifiant que nous ne voyons pas. Souvent, les peurs, les plus saisissantes sont celles, que nous ne voyons pas et le réalisateur nous le fait bien comprendre, à travers cette réalisation brillante.
Pour son film David Robert Mitchell a signé le scénario inspiré d’un rêve qu’il avait fait, et le résultat est très plaisant, car, pour une fois, le réalisateur a su peut-être ce que voulaient les spectateurs. Dans son scénario David Robert Mitchell, aborde la peur, en se focalisant sur cette jeune fille en proie à une peur, représenter par une entité, qui vient d’on ne sait où… toujours est-il qu’elle la suit. Cette dernière, c’est transmis comme une MST, que lui a refiler le jeune homme avec qui elle avait couché. Ce film aborde aussi bien une jeunesse, ou le sexe est une priorité quand il rencontre leur premier amour, le film représente cela comme ça. Quand Jay fait l’amour fait l’amour avec ce garçon, c’est sa première fois et dans cette relation sexuelle il n’y a aucun amour ce n’est rien qu’une première relation sexuelle. Ce qui pourra sauver la jeune fille c’est le véritable amour, celui qu’elle ne voyait pas forcément qui n’est autre que son ami d’enfance, dont elle était très proche, et que lui n’a jamais cessé d’aimer cette dernière. Abordé de cette manière, le film prend encore plus d’importance, car les thématiques très intéressantes sont abordées formant un film d’épouvante au final original dans un sujet peu aborder dans le cinéma d’horreur. Le gore n’a que très peu d’importance, dans le film du réalisateur, on voit très bien que ce n’est pas ce qui l’intéresse à première vue, on aura d’ailleurs qu’une unique scène vraiment gore lors de la scène d’ouverture du long-métrage. Maika Monroe débute vraiment sa carrière cinématographique avec ce film, une révélation où elle dévoile un talent évident. Keir Gilchrist est également a l’affiche, qui joue Paul l’ami d’enfance de Jay ami avec la sœur de Jay également. It Follows ou comment David Robert Mitchell, réussi a signé l’un des meilleurs films d’épouvante de ces dernières années.
Bande annonce
L’atmosphère de ce film est tellement déroutante que je comprends qu’on puisse ne pas être effrayant par ce film. Quant à moi ça a été ma plus grosse frayeur de cinéphile.
c’est la mise en scène qui reste hyper impressionante