Date de sortie
10/09/2021 Sur Netflix (01h46)
Titre original Kate
Réalisé par Cedric Nicolas-Troyan
Avec Mary Elizabeth Winstead , Miku Martineau , Woody Harrelson , Tadanobu Asano , Michiel Huisman , Jun Kunimura , Miyavi , Amelia Crouch , Ava Caryofyllis , Kayuza Tanabe
Genre Action, Thriller
Nationalité États-Unis
Musique Nathan Barr
Quand Mary Elizabeth Winstead joue les Jon Wick, mais c’est moins bien
Synopsis
Après avoir été irrémédiablement empoisonnée, une redoutable agent a moins de 24 heures pour se venger de ses ennemis – et noue, par la même occasion, une relation inattendue avec la fille de l’une de ses anciennes victimes.
Les John Wick au féminin, sont à la mode surtout depuis Atomic Blonde, après tout pourquoi pas. Cet été Bloody Milkshake sortait au cinéma, et franchement, ce n’était pas mauvais. Depuis peu sur Netflix cette fois-ci, c’est Kate avec Mary Elizabeth Winstead, qu’on ne se lasse pas de voir. Dans Kate, elle tient le rôle principal, devant la caméra du réalisateur français Cédric Nicolas-Troyan, qui juste avant avait réalisé : le chasseur et la reine des glaces. Kate n’est que son deuxième long-métrage, pour une sortie sur Netflix. Rien de bien original, car ce n’est plus ni plus, ni moins qu’une histoire de vengeance. Le point fort du film, restera la photographie, qui donne un ton plus fun et puis quelques scènes de baston qui s’en sortent bien. Que vaut dans l’ensemble, le film de Cedric Nicolas-Troyan ?
Kate est une tueuse à gage, elle a été élevée depuis son plus jeune âge par Varrick, quand les parents de cette dernière sont morts. Varrick fut comme une sorte de père, pour Kate, il a enseigné à la jeune femme a tué, et à devenir l’une des meilleures tueuses à gage. Jamais elle n’a raté une cible, ce qui prouve qu’elle est la meilleure. Un jour, elle a pour mission, d’assassiné un des membres d’une puissante triade. Elle assassine l’homme sous les yeux, de sa propre fille, puis Kate culpabilise. Alors qu’elle fait part à Varrick de son souhait d’arrêter, pour vivre une vie normale, elle doit finir la mission en atteignant encore quelques cibles. Après une soirée a l’hôtel, avec un homme qui est en relation avec l’une de ses cibles, elle se rend sur le toit pour exécuter la cible suivante. C’est alors que Kate se sent mal, et pour la première fois elle rate sa cible qui s’enfuit. En essayant de le rattraper en voiture, elle-même est poursuivie par la police, puis elle est victime d’un accident et transporter à l’hôpital. À son réveil, le médecin lui annonce une bien mauvaise nouvelle, car il ne lui reste que peu de temps à vivre. La jeune femme a été empoisonnée par une substance radioactive, et lui ne reste quelques heures à vivre seulement. Son but est désormais de se venger, en trouvant tout ceux impliqué dans sa future mort, pour remonter au chef Kijima celui qui a ordonné qu’on la tue. Elle embarque avec elle Ani, la nièce de Kijima, elle ignore que Kate est celle qui a exécuté son père. Kate n’a désormais, plus rien à perdre et ne reculera devant rien.
Si vous cherchez de l’originalité dans Kate, ce n’est pas ici que vous en trouverez. Ce qui séduit tout d’abord dans Kate, c’est la photographie plutôt réussi, avec des couleurs fluo qui donnent un côté fun au long-métrage. Il y a des combats efficaces, avec de belles giclées de sang, car oui, c’est violent et brutal et la comédienne donne le meilleur d’elle-même. Cédric Nicolas-Troyan livre une réalisation simple, sans grande surprise ça reste certainement divertissant, mais ça manque d’audace. Le scénariste n’a pas beaucoup d’expérience, et cela se voit Umair Aleem n’en est qu’a son deuxième film en tant que scénariste. Il ne fait que que utiliser, ce qui a déjà était fait dans le genre comme : une jeune fille orpheline, entraînée pour être une tueuse. En gros, ce sont toujours les mêmes ficelles utilisées, c’était à peu près ça dans Bloody Milkshake et quelques autres. Quelques flash-back, nous montrerons son passé durant le film. Film prévisible, dans son ensemble, dû a une écriture fainéante de son scénariste trop peu expérimenté. Dans le genre, tout a été fait, donc on n’a rien de bien original. Mary Elizabeth Winstead s’en sort vraiment bien, c’est un atout. Woody Harrelson joue Varrick, très peu a l’écran au final. Miku Patricia Martineau, qui joue Ani, est insupportable qu’il est difficile d’avoir de l’empathie. La musique de Nathan Barr, est plutôt sympathique avec des scores survitaminés. Pour son dernier film Cédric Nicolas-Troyan, ne fais pas dans l’originalité malgré les quelques qualités, Kate ne reste qu’un film divertissant rien de plus.
Bande annonce