Date de sortie 10 novembre 2010 (1h 25min)
De Quentin Dupieux
Avec Stephen Spinella, Roxane Mesquida, Jack Plotnick, Haley Ramm, Wings Hauser, Tara Jean O’Brien, Daniel Quinn…
Genres Comédie, Epouvante-horreur
Nationalité Français
Musique Gaspard Augé et Mr Oizo
Un pneu qui laisse des traces
Synopsis
Dans le désert californien, des spectateurs incrédules assistent aux aventures d’un pneu tueur et télépathe, mystérieusement attiré par une jolie jeune fille. Une enquête commence.
On avait déjà eu un film, avec une voiture qui faisait du mal, c’était Christine de John Carpenter. Quentin Dupieux, le cinéaste français, le plus taré lui met en scène un pneu tueur mais oui… Rubber est le deuxième film de Quentin Dupieux, après Steak avec Éric et Ramzy qui était déjà bien barré où l’on découvrait le cinéma de ce monsieur. Avant d’être cinéaste, Quentin Dupieux, était musicien et d’ailleurs, il l’est toujours même s’il en fait moins. Son nom de musicien était Mr Oizo, avec comme mascotte un personnage du nom de Flat Eric un personnage fabriqué avec des gants de toilette. La folie de Dupieux se ressent dans chacun de ses films, il a sa patte. Ces dernières années le réalisateur n’a pas mal de projet en tête, moins d’un an, après Au poste! il nous livre Le Daim avec Jean Dujardin dans un rôle étonnant. Rubber est a classé on ne sait trop, dans quel genre peut-être une comédie horrifique et encore… Mais c’est sans doute, le film le plus barré de Dupieux.
Un pneu couché dans la terre prend vie, et se met en route. Un peu plus loin, une séance de cinéma se prépare, un homme distribue des jumelles, à des gens dans le désert américain. Ils vont être spectateur, du périple d’un pneu tueur qui suit une jeune femme. Le pneu tue tout ce qui se trouve sur son passage, sa méthode pour tuer est la télépathie, le pneu tremble et éclate la personne ou l’objet en face de lui. Pour que les gens tiennent le plus longtemps possible, à cette séance interminable l’organisateur leur apporte un poulet que les spectateurs dévorent comme des bêtes sauvages. Pendant ce temps le pneu continue sa traque, il tue ceux qui se mettent en travers de son chemin. L’enquête avance doucement, un jeune garçon a vu le pneu et le soupçonne, au début personne ne le croit. Qui aurait cru un jour, qu’un type ferait un film avec pneu tueur? Pas grand monde, mais Quentin Dupieux l’a fait il met en scène un pneu tueur, capable de tuer par télépathie. Rubber est le film, le plus barré de Quentin Dupieux avec une mise en scène surréaliste, car on voit ce pneu exécuté des personnes mais des spectateurs regarde comme un film ce pneu. D’ailleurs voir ces gens observer ce pneu, de cette manière on peut y voir du voyeurisme. Le film livre son lot de scène drôle, comme une des séquences dans le motel, dont une ou la femme de ménage aperçoit le pneu sous la douche. Quentin Dupieux rend aussi un certain hommage, au film du genre particulièrement quand les têtes explosent. Avec Steak on découvrait le cinéma de Quentin Dupieux, avec son second film on sait que ce cinéaste est à part.
Bien évidemment Quentin Dupieux est à l’écriture du film, et comme le dit le flic au début du film plein de films se font sans raison et Rubber c’est le cas. Rubber est une comédie, mais pas une comédie comme les autres. C’est un film qui parle d’un pneu tueur, pourquoi un pneu ? Parce que c’est comme ça, sans raison particulière. Dans son film Quentin Dupieux livre un récit, ou un pneu est observé par des gens avec des jumelles. Par moments on ne sait pas trop ce que veut dire, le réalisateur avec son film. Quel est le but, de ces gens qui observe le pneu? On sait juste qu’ils doivent regarder un film, et les jumelles sont nécessaires. Rubber est un film absurde, et c’est ce qui fait le charme du long-métrage. Un casting méconnu, avec Stephen Spinella, ou encore Jack Plotnick que Quentin Dupieux plus tard dirigera dans Wrong et Wrong Cops. Rubber est le film à voir, pour découvrir le cinéma de Dupieux un long-métrage qui permet vraiment de voir le délire du réalisateur, car ce dernier est sa plus grande réussite.
Bande annonce