Date de sortie 10/11/2023 Sur Netflix
Durée(01h59)
Titre original The Killer
Réalisé par David Fincher
Avec Michael Fassbender , Tilda Swinton , Charles Parnell , Arliss Howard , Kerry O’Malley , Sophie Charlotte , Emiliano Pernia , Gabriel Polanco , Sala Baker , Endre Hules , Bernard Bygott , Monique Ganderton , Daran Norris , Nikki Dixon …
GenreDrame, Thriller
Nationalité États-Unis
Musique Trent Reznor & Atticus Ross
Synopsis
Un assassin implacable commence à développer peu à peu une conscience entre le bien et le mal. Après un désastre évité de justesse, un tueur se bat contre ses employeurs et lui-même, dans une mission punitive à travers le monde qui n’a soi-disant rien de personnel.
La sortie d’un David Fincher est toujours un évènement et The Killer était donc très attendu, avec en tête d’affiche Michael Fassbender qui se fait trop rare depuis quelques années. Le comédien tient quasiment à lui tout seul le film, trois ans après le très réussi Mank en noir et blanc le réalisateur revient à la couleur, où il reconte l’histoire d’un tueur à gage, qui foire une mission et qui après ça devient la cible du client. Le personnage de Michael Fassbender ne porte pas de nom, on ne saura donc pas sa véritable identité les spectateurs le nommeront The Killer, dans le film il change à plusieurs reprises d’identité car il a la possibilité de le faire. Dans ce film David Fincher frappe fort encore une fois, par sa noirceur et un aspect technique irréprochable comme tous ses films. Un retour attendu ou Fincher n’a rien perdu de sa maîtrise.
Un tueur a gage méticuleux attend longuement dans un appartement abandonné, afin de tuer sa cible qui se trouve dans l’appartement d’en face en plein centre de Paris. Il patiente de longues heures avant de pouvoir l’exécuter, car tant que la fenêtre en face ne sera pas ouverte il ne pourra rien faire. The Killer n’a pas d’identité il porte plusieurs noms, il a ses propres règles qui lui permettent de faire son travail correctement. Après de longues heures d’attente sa cible est en vue, la baie vitrée est ouverte il a donc la possibilité d’exécuter sa cible. Il prépare son sniper afin d’exécuter sa cible, cette dernière se déplace beaucoup il est donc difficile de l’atteindre, quand ce dernier s’assied sur le canapé pour admirer sa strip-teaseuse le tueur tire mais rate la cible et tue la strip-teaseuse tandis que son contrat est évacué de la pièce. Le tueur n’a pas le temps de réfléchir, il range son matériel et quitte les lieux et part avec un scooter il se débarrasse de toutes les preuves. Son patron est mis au courant de l’échec de la mission, et il n’est pas ravi. Le tueur change d’identité et quitte Paris pour se rendre en République Domicaine là ou se trouve sa planque et là ou il vit avec celle qu’il aime. En arrivant devant le portail de sa résidence il remarque des empreintes de pas, il comprend que quelque chose ne va pas. Il s’introduit dans sa maison et découvre des traces de sang un peu partout et celle qu’il aime n’est pas là. Il se rend à l’hôpital cette dernière est gravement blessée, son frère tente de lui expliquer ce qui s’est passé.
Le tueur comprend que tout ça sont les conséquences de sa cible ratée. Il prend les choses en main, il retourne dans sa maison et prépare des armes, puis tente d’obtenir des informations sur ceux qui sont a l’origine de tout ça. Son but est simple : exécuter ceux qui tentent de l’atteindre et qui ont fait du mal a la femme qu’il aime. Du chauffeur de taxi, en passant par l’avocat qui l’emploie et sa secrétaire et la brute de Floride et l’Experte il compte n’en laisser aucun en vie. Le film de David Fincher se divise en six chapitres avec un épilogue, les chapitres portent le nom du lieu où il se rend et le nom de celui qu’il doit tuer. Le premier chapitre sera donc a Paris, ou le tueur a une cible à atteindre, une cible qu’il rate. Comme chaque générique de David Fincher il reste efficace mais ici extrêmement rapide histoire de rentrer rapidement dans le vif du sujet. Dès les premières minutes du long-métrage on ressent clairement la maîtrise du réalisateur. Le tueur s’adresse à nous spectateurs, il nous explique sa façon de penser mais aussi de travailler. Une mise en scène impeccable, ou le réalisateur ne cesse de nous surprendre.
Au scénario du long-métrage, il s’agit d’Andrew kevin Walker, qui adapte l’oeuvre d’Alexis Nolent. Une écriture qui nous plonge dans l’esprit d’un tueur a gage, on explore ainsi ses pensées mais pas que, quand il s’adresse aux spectateurs il parle beaucoup plus que quand il s’adresse aux autres personnages du film. Il est méticuleux et redoutable et à part sa mission à Paris il ne rate pas ses cibles. On retiendra la séquence en Floride qui reste la plus violente du film et qui est d’un réalisme saisissant, dans cette séquence ou le tueur tente d’exécuter la fameuse brute qui a blessé sa femme. Rien de personnel ? Si ça l’est, ces exécutions sont une vengeance, une fois son travail terminé arrêtera-t-il ce job ? Le traitement de ce personnage mystérieux est habilement écrit, son évolution est importante aussi, mais quoi qu’il en coûte il ira jusqu’au bout. The Killer est une sorte de retour aux sources pour le réalisateur, car il revient avec un cinéma plus violent et donc brutal. C’est aussi l’occasion de retrouver le scénariste Andrew Kevin Walker qui avait travaillé sur Se7en. Il faut savoir que The Killer est l’adaptation d’une bande dessinée française, qui compte plusieurs tomes dont la série n’est toujours pas terminée à ce jour. Michael Fassbender est celui qu’il fallait pour ce rôle, le comédien s’investi à fond dans ce rôle s’il a peu de dialogue envers ceux qu’il rencontre on entend surtout ses pensées. Tilda Swinton joue l’experte qu’on ne verra que très peu, Arliss Howard joue le client Claybourne. Charles Parnell joue l’avocat Hodges. A la musique c’est encore Trent Reznor & Atticus Ross et on ne s’en lasse pas. On regrettera une chose, c’est que le film ne sort pas dans les salles cependant, David Fincher nous offre encore une fois un très bon cru.
Bande annonce