Sortie 3 juillet 2020 sur Amazon Prime Video
Durée 1h 31min
Genre Drame, Science fiction
De Andrew Patterson (I)
Avec Sierra McCormick, Jake Horowitz, Gail Cronauer, Bruce David Bayne, Cheyenne Barton, Mollie Milligan…
Nationalité Américain
Cette nuit là, sur terre…
Synopsis
A la fin des années 1950, au Nouveau-Mexique. Une jeune demoiselle du téléphone, Fay et un animateur radio, Everett découvrent une étrange fréquence comportant des appels interrompus et anonymes et des signaux sonores conduisent Fay et Everett à résoudre l’énigme…
Il y a des films ou il est difficile de trouver des mots, et ce film en fait parti. À la réalisation de The Vast of Night il s’agit d’Andrew Patterson un réalisateur de 37 ans, qui réalise son tout premier film. À l’affiche des acteurs méconnus, ce qui n’est pas une mauvaise chose car l’immersion est d’autant plus importante. Le film possède beaucoup de choses, que ce soit dans la réalisation ou encore dans son aspect technique. The Vast of Night, c’est aussi un hommage aux émissions des années 50, et cela dès le début du long-métrage. Beaucoup de réalisateur prouve, avec leur premier film qu’ils sont prometteurs et c’est le cas avec ce dernier. Produit par Amazon Studios et distribué par Amazon prime, le film est vraiment une oeuvre particulière à découvrir car l’expérience est unique.
Nous sommes en 1958, Fay Crocker est une jeune fille qui traîne avec l’animateur de radio d’une petite ville du Nouveau Mexique qui s’appelle Everett. La jeune fille remplace sa mère au standard, le soir car cette dernière est infirmière. Mais ce soir au standard Fay découvre une étrange fréquence radio, comportant des signaux sonores mais aussi des appels interrompus. Fay appelle Everett et lui fait écouter cette étrange fréquence, intrigué par ce son étrange il décide de faire écouter la fréquence à ses auditeurs, et leur demande d’appeler s’ils connaissent ce son. Fay rejoint Everett a la station, et ils reçoivent l’appel d’un auditeur Billy qui connaît cette fréquence et son témoignage est sidérant. Fay et Everett poursuivent leur enquête, et vont faire des découvertes étonnantes et vont faire la rencontre d’une vieille femme, qui va faire des révélations sur « les gens qui viennent du ciel » ce dont ne croit pas vraiment Everett. The Vast of Night, est un film vraiment particulier avec une grande part de mystère, c’est d’ailleurs ce qui en fait son charme. Il n’est pas un simple film de science-fiction, il apporte sa touche de poésie notamment sur la fin et c’est d’une grande beauté. Visuellement le film est aussi très beau, on est rapidement plongé dans cette ambiance des années 50. Le film brille aussi par son aspect technique, on pourra retenir un splendide plan-séquence qui est d’une maîtrise étonnante. Et pour un premier film il est incroyable, de voir à quel point le réalisateur gère toute sa réalisation.
Pour le scénario il s’agit James Montague et Craig W. Sanger, où deux personnages prennent part du récit Fay et Everett. Fay est celle qui entendra la fréquence, qu’elle fera écouter à Everett qui travaille a la station de radio. Le traitement de leur personnage est intéressant, et leur évolution aussi. Le rythme du film, donne du crédit au film car cela joue beaucoup dans l’ambiance du long-métrage, grâce à cette écriture maîtrisée on reste captivé. Il y a une forme de peur, que vivent les personnages principalement Fay surtout à la fin. Cette peur face à l’inconnu, puis quelque chose qu’ils ne peuvent expliquer et pourrait peut-être leur faire du mal. Car pour tenter de comprendre, cela implique d’enquêter sur ce qui régne cette nuit-là. Ces deux personnages qui sont Fay et Everett, feront la rencontre d’autres personnages, qui leur permettons d’avancer dans leur investigation. Une forme de poésie se dégage à la fin du film, cependant le film nous laisse avec quelques interrogations car on peut s’imaginer plusieurs choses. Sierra McCormick interprète Fay, la jeune femme qui découvre la fréquence. Jake Horowitz interprète quant à lui, l’animateur de radio intrigué par cette fréquence. Ce sont des prestations vraiment convaincantes, ou les deux comédiens sont bien investis dans leur rôle. L’aspect technique, reste une des grandes qualités du film rien que le plan-séquence est admirable surtout que c’est un premier film, même le cadrage est maîtrisé. La photographie de Miguel Littin est splendide, et cela joue sur l’ambiance du film. Avec The Vast of Night, le réalisateur Andrew Patterson livre un premier film, qui surprend sur tous les aspects c’est une expérience à voir impérativement.
Bande annonce