Date de sortie 15/06/2016 Au cinéma
Durée 01h30

Titre original The Witch
Réalisé par Robert Eggers
Avec Anya Taylor-Joy, Ralph Ineson, Kate Dickie, Harvey Scrimshaw, Lucas Dawson, Ellie Grainger…
Genre Horreur
Nationalité États-Unis
Musique Mark Korven

 

Une sorcière dans les bois

Synopsis

1630, en Nouvelle-Angleterre. William et Katherine, un couple dévot, s’établit à la limite de la civilisation,menant une vie pieuse avec leurs cinq enfants et cultivant leur lopin de terre au milieu d’une étendue encore sauvage. La mystérieuse disparition de leur nouveau-né et la perte soudaine de leurs récoltes vont rapidement les amener à se dresser les uns contre les autres…

Si vous aimez les histoires de sorcières, alors The Witch est fait pour vous. Robert Eggers, jeune réalisateur, signe avec The Witch son tout premier film, il a signé également The Lighthouse sa dernière réalisation en date avec Robert Pattinson et Willem Dafoe, un film énigmatique et très particulier en noir et blanc. Le réalisateur nous surprend en 2016 avec The Witch, ou l’on reconnaît déjà un certain style et dès les premières minutes il y a un aspect propre au réalisateur qui en ressort. Les sorcières au cinéma, c’est rare, et quand ça se fait, il faut maîtriser le sujet, car ce n’est pas forcément évident. Cependant, Robert Eggers semble savoir de quoi il parle, il s’inspire des écrits de l’époque où se déroule le long-métrage, est-ce vrai ? Personne ne pourra répondre, a cette question. Mais les sorcières ont toujours eu un aspect terrifiant dans les diverses histoires, pour ce qui est de terrifier les enfants, les histoires les concernant sont efficaces. The Witch est une histoire, qui se déroule il y a bien longtemps, ou une famille réside dans une maison loin de la civilisation au abord des bois, qui renferme le mal. C’est quand le bébé de cette famille qui sera enlevé par on ne sais qui, que cette famille commencera a sombrer dans les ténèbres qui les entourent. Pour son premier film, il est surprenant de voir que Robert Eggers possède déjà une telle maîtrise dans la mise en scène, ainsi que dans son scénario. The Witch est une œuvre, qui n’est pas à mettre sous les yeux des âmes sensibles ça, c’est certain.

William, un père de famille, passe en jugement devant le gouverneur de Salem, pour ses violentes critiques qu’il adresse a la communauté religieuse. William et sa famille sont alors bannis de la communauté, pour bien situer l’histoire elle se déroule en 1630 en Nouvelle-Angleterre et William avec sa famille s’installe loin de toute civilisation. Ils y construisent une ferme, pour y élever des bêtes, mais aussi faire de la récolte de maïs. Alors que Thomasin la jeune fille aînée de la famille veille sur Samuel le nouveau-né, il disparaît subitement alors qu’elle jouait avec lui. On découvre qu’une sorcière est à l’origine de sa disparition, elle exécute le nouveau-né dans sa maison au milieu des bois. La mère de Thomasin inconsolable, tient la jeune fille comme responsable de la disparition du bébé. La famille tente de reprendre une vie normale, ne se doutant pas que les bois renferme le mal. William apprend la chasse à son fils Caleb, cachant a Katherine la mère qu’ils vont dans les bois. Un jour Caleb ne supportant plus la tension qui règne dans la famille décide de partir, et Thomasin décide de l’accompagner, ils prennent avec eux le chien et le cheval. Lors de leur périple dans les bois, un incident éloigne Thomasin et Caleb, le jeune garçon, s’enfonce dans les bois et tombe sur la sorcière. C’est ainsi qu’il y a disparition d’un deuxième enfant, qui reviendra, mais avec le mal en lui car il est ensorcelé. The Witch n’est pas qu’une banale histoire de sorcière, c’est parfois malsain surtout lors de la séquence du bébé. La mise en scène dispose d’une ambiance angoissante, assez immersive, les scènes dans les bois sont inquiétantes. Alors que Robert Eggers débute tout juste avec The Witch, on ressent déjà une maîtrise évidente dans la mise en scène avec des idées fabuleuse. Sans jump-scare le réalisateur arrive à terrifier le spectateur, de nombreuses scènes sont efficace avec ce premier long-métrage, Robert Eggers explore nos peurs les plus profondes.

Le réalisateur Robert Eggers est également scénariste du film, ou il aborde les peurs auquel nous sommes confrontées, puis il aborde aussi la famille qui se retrouve face à la disparition d’un enfant. La peur est le thème qui ressort le plus, surtout quand nous pénétrons dans les bois. Il y a le bouc noir, qui est en réalité une menace sans qu’on ne s’en rende compte. Au fur et à mesure, c’est une famille qui se déchire qu’on découvre, car le mal désormais s’introduit chez eux. On peut y voir, dans ce film une lutte du bien contre le mal cette famille religieuse tente toujours de se faire pardonner auprès d’un soi-disant dieu, car ils commettent sans cesse des pêchés. La toute fin du film questionne, mais c’est aussi cela qui fait le charme du long-métrage. La sorcière peu présente est terrifiante, quand elle apparaît. Le traitement des personnages est aussi maîtrisé, Thomasin est une jeune fille qui se pose des questions sur elle-même et sur des pêchés qu’elle a commis, elle évolue de façon radicale au cours du film. William et Katherine les parents sont aussi très bien développer ainsi que Caleb, ce sont des évolutions importante qui apporte beaucoup au récit. On pourra aussi retenir l’aspect technique du film, sur lequel il y a un travail remarquable comme la photographie de Jarin Blaschke, qui donne une véritable identité au film. Anya Taylor-Joy débute ainsi dans un de ses premiers rôles, elle est saisissante et mystérieuse. Ralph Ineson joue William le père de famille, qui devient inquiétant au fur et à mesure qu’il évolue. Harvey Scrimashaw dans le rôle de Caleb, est très convaincant, il apporte un grand intérêt au récit. On pourra aussi retenir la prestation de Kate Dickie, qui interprète le rôle de la mère dans une prestation réussie. Peu de films, aujourd’hui, arrivent à instaurer, la peur, en tout cas Robert Eggers y arrive très bien et c’est vraiment l’un des cinéastes les plus prometteur.

Bande annonce


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Orel
Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

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