Date de sortie 29/10/2024
Durée(01:30)
Titre original Time Cut
Genre Horreur, Science-fiction, Thriller
Avec Madison Bailey, Antonia Gentry, Michael Shanks, Griffin Gluck, Megan Best …
Réalisé par Hannah Macpherson
Nationalité Etats-Unis
Musique Anna Drubich
Sans le vouloir, une ado de 2024 remonte le temps jusqu’en 2003, quelques jours avant le meurtre de sa sœur par un tueur masqué. Peut-elle changer le passé sans détruire l’avenir ?
C’est un premier long métrage pour Hannah Macpherson, qui n’a jusque-là que réalisé des épisodes pour des séries télé comme Into The Dark. Ce premier long-métrage est pour Netflix, qui chaque année sort un nombre impressionnant de leur production. Cette année on a eu quelque surprise, mais aussi des ratages mais ça, ce n’est pas étonnant. La réalisatrice Hannah Macpherson décide de faire donc un slasher, un tueur avec masque et un couteau rien de plus classique. Sauf qu’ici il est aussi question de voyage dans le temps, très sympa me direz-vous mais au final ça ne l’est pas tant que ça. De plus il n’est jamais facile d’aborder les voyages dans le temps, on voit bien que c’est compliqué et que ça paraît incohérent. Les jeunes acteurs sont investis c’est déjà ça, parce que le film lui-même n’a pas grand-chose à offrir.
Lucy Field est une ado elle se sent bien seule et invisible, ses parents sont protecteurs et s’ils le sont autant c’est qu’ils ont perdu leur premier fille, avant la naissance de Lucy. Cette dernière s’appelait Summer Field, elle a été assassinée lors d’une soirée par un tueur masqué. Ses parents n’ont jamais vraiment fait le deuil et Lucy est surtout là pour remplacer sa soeur décédée. Le jour de l’anniversaire de sa mort, ils se rendent sur les lieux ou elle fut assassinée, ou il y a un emplacement en sa mémoire. Alors que Lucy cherche un objet à déposer en la mémoire de sa soeur, elle aperçoit quelque chose d’étrange dans la ferme elle décide d’aller voir. Elle aperçoit alors une étrange machine, cette dernière se met à s’affoler et provoque un phénomène. Lucy se retrouve dans la même ferme, mais a une autre époque. Elle va vite comprendre, qu’ici sa soeur est en vie et que tous les meurtres, n’ont pas encore eu lieu avant elle.
Pour Lucy c’est l’occasion donc de sauvé ces jeunes des mains du tueur. Elle s’approchera alors de sa soeur, mais elle n’ose pas lui dire qu’elle est l’une des futures victimes du tueur. Mais elle lui avoue plus tard qu’elle est sa soeur, et qu’elle vient du futur. Quinn un élève du lycée est amoureux de Summer deviendra ami avec Lucy, et l’aidera à essayer de retourner à son époque. Mais Quinn ignore que Summer aime les filles, et qu’elle est amoureuse d’une élève. Lucy doit dire à soeur qu’elle est l’une des futures victimes du tueur, mais si elle modifie ça, cela aura des répercussions sur son futur à elle, ou elle n’existera peut-être plus. La mise en scène de Time Cut reste classique, elle n’apporte rien d’original. Le film se dit slasher, mais reste très soft car en effet il n’y a rien de gore ça n’a rien d’un film horrifique, ça ne fait du tout honneur aux films du genre. Hannah Macpherson se contente du strict minimum et c’est dommage.
Mélanger le concept slasher avec autre chose, cela a déjà été fait mais pas de cette manière mais ce n’est pas pour ça que c’est une réussite. Michael Kennedy et Hannah Macpherson sont à l’écriture, et développent leurs personnages sans aller trop loin, pourtant Lucy est un personnage intéressant. De plus tout est prévisible, surtout quant à l’identité du tueur ce qui est d’ailleurs très mal amener. Il y avait matière à aborder des thèmes intéressants comme le deuil, mais les scénaristes de s’y attardent finalement pas. Ils ne s’attardent pas non plus sur l’entreprise où travail le père de Lucy, on n’en saura finalement pas plus que ça. Le final reste très convenu, ou l’on se rend compte que le film contient pas mal d’incohérences. Madison Bailey dans le rôle de Lucy s’en sort bien, ainsi que Antonia Gentry dans le rôle de Summer. Griffin Gluck joue Quinn et Michael Shanks est Gil le père de Lucy. Time Cut était prometteur sur le papier, mais il reste un film trop classique, qui ne prend jamais de risque un long-métrage largement oubliable.