Date de sortie 12 juin 2019 (1h 43min)
De Bertrand Bonello
Avec Louise Labeque, Wislanda Louimat, Adilé David, Ninon François, Mathilde Riu, Mackenson Bijou, Katiana Milfort…
Genre Drame
Nationalités Français, Haïtien
Musique Bertrand Bonello
Un zombie en Haiti
Synopsis
Haïti, 1962. Un homme est ramené d’entre les morts pour être envoyé de force dans l’enfer des plantations de canne à sucre. 55 ans plus tard, au prestigieux pensionnat de la Légion d’honneur à Paris, une adolescente haïtienne confie à ses nouvelles amies le secret qui hante sa famille. Elle est loin de se douter que ces mystères vont persuader l’une d’entre elles, en proie à un chagrin d’amour, à commettre l’irréparable.
Bertrand Bonello le réalisateur de Nocturama et Saint-Laurent entre autres, revient avec un film qu’on pourrait qualifier d’étrange ou le réalisateur a voulu tenter une expérience cinématographique a part. Le film balade ses spectateurs de 1962, en Haïti ou un homme revient d’entre les morts à l’état de zombie. Mais cet homme retrouve conscience, peu à peu et cherche à revoir celle qu’il aime. Pendant ce temps à Paris, une jeune fille amoureuse a hâte de revoir le garçon qu’elle aime. Quel est le rapport entre tout ça? On pourrait penser aucun, pourtant il y en a même si tout ça n’est pas directement lié. Bertrand Bonello livre un film, au rythme très lent, puis autant vous dire que nous ne sommes pas dans un film de zombies basiques c’est plus complexe que ça. Rite vaudou, chagrin d’amour et zombification voilà, ce qu’est le nouveau film de Bertrand Bonello, nominé a la quinzaine des réalisateurs lors du dernier festival de Cannes.
À Paris dans une école prestigieuse il y a Fanny, elle devient amie avec Mélissa une jeune fille Haïtienne qui est venue s’installer en France avec sa tante après le terrible tremblement de terre. Un drame qui a coûté la vie, a ses parents. La jeune fille intégre le groupe des amis à Fanny, mais elle suscite le trouble car la jeune fille semble avoir des secrets bien étranges qui pèse sur sa famille. Fanny cependant attend les prochaines vacances avec impatience afin de retrouver, le garçon dont elle est amoureuse. En 1962 c’est en cette année que le film débute, ou un homme meurt dans d’étranges circonstances, il est enterré alors que ce dernier est en vie mais aussi mort ce dernier a subi une zombification. Il est déterré et rejoint, les esclaves qui travaillent dans les cannes à sucre après quelque temps il s’échappe, après avoir mangé de la viande il retrouve une conscience. Il souhaite, se rapprocher de celle qu’il aime. Cet homme n’est autre que Clairvius, le grand-père de Mélissa. À Paris Fanny, apprend qu’elle ne reverra pas son bien aimé, elle décide de rencontrer la tante de Mélissa qui pratique le vaudou, pour oublier à tout jamais son bien-aimé. On ne peut pas dire, que la mise en scène de Bertrand Bonello soit mauvaise, mais elle reste cependant ennuyeuse. Difficile de rester captivé, par ce qui se passe à l’écran. Malgré tout on reste, espérant voir le meilleur surgir. Au final il ne se passe pas grand-chose, Bertrand Bonello prend des risques ou tente de le faire mais difficile d’y prendre intérêt.
Dans l’écriture Bertrand Bonello semble s’y perdre, difficile de passer de scènes à Paris à celle-ci se déroulant en Haïti. Les scènes se déroulant en Haïti, ne sont pas inintéressantes celle-ci se déroulant à Paris semble parfois inutile, car c’est juste un prétexte pour en venir à ce chagrin d’amour, du moins c’est l’impression que donne tout cela. Le traitement des personnages manque de profondeur, même le personnage de Fanny maque de travail il n’y a que son chagrin d’amour mis en avant. Dans la première partie, il est assez difficile de s’y retrouver entre les scènes à Paris et Haïti. Les jeunes comédiennes sont plutôt talentueuses, avec Louise Labeque qui joue Fanny. Wislanda Louismat interprète Mélissa, mais aussi Adilé David, Ninon François et Mathilde Riu. Dans le rôle de Clairvius le zombifié, il est interprété par Mackenson Bijou. Zombi Child aurait pu être, le film qui aurait pu me surprendre en 2019 comme Jessica Forever et Versus, mais hélas en dépit de ces quelques qualités le film est décevant.
Bande annonce
