Game of Thrones, saison 1 (2011). Créée par David Benioff & D. B. Weiss. Adaptée du premier volume (A Game of Thrones) de la saga littéraire Le Trône de fer (A song of Ice and Fire) de George R. R. Martin. Diffusée pour la première fois sur HBO (US)
De quoi parle la première saison de Game of Thrones ?
La série se déroule sur le continent de Westeros. Le roi Robert Baratheon règne sur les sept couronnes. Son conseiller venant de décéder, il décide d’aller à Winterfell et demande à Eddard Stark, son vieil ami de devenir Main du roi. Mais la découverte de Bran Stark, fils d’Eddard, peut tout bouleverser, mais sa chute d’une des tours du château va avoir des conséquences inattendues.
Vous, qui lisez ce texte, vous avez déjà au moins entendu parlé de la série Game of Thrones. Elle a été un l’objet d’un phénomène rare : l’affection quasi-unanime de très, très, très nombreux spectateurs. Personnellement, je n’avais jamais regardé une seul épisode de cette série, jusqu’à il y a environ 3 semaines. En effet, je voulais en quelques sortes comprendre l’origine de ce succès. Et voir si je partageais les opinions des nombreuses personnes. Et… Je suis tombé fan. La série à un je-ne-sais-quoi qui vous emporte, et vous donne envie de savoir la suite. Et elle est, il faut le dire, étonnamment bien interprétée. Chaque personnage, chaque figurant même, a ce talent qui vous glace. Ce talent rare à une si grande échelle dans une série. Car oui, les personnages sont nombreux. Et c’est l’une des forces de la série.
Oui, cette multiplicité des personnages est une force. Et surtout une excellent idée de l’auteur de la saga littéraire. Car, et c’était là le but de Martin, il n’y a pas de héros. Nous ne suivons pas l’aventure d’un homme face au monde, mais bien l’aventure de plusieurs personnes, plusieurs peuples, qui sont opposées, mais ont un but commun. Cette absence de héros au sens propre du terme est un sacré plus : chacun est libre de dire qui est son héros dans la série, les avis diffèrent, mais finalement, personne n’a raison ni tort. La libre interprétation est laissée au spectateur, ce qui change des séries habituelles. Cela me rappelle (un tout petit peu) certains épisodes de Lost. En somme, nous suivions les aventures d’un groupe sur l’île, sans héros définit, et nous étions également plongés dans le passé de chacun, avec leurs histoires distinctes. Ici, cette manière de procéder est poussée à son paroxysme, pari risqué mais qui paye : Game of Thrones est l’une des séries préférée de nombreuses personnes à l’échelle mondiale.
Mais il n’y a pas que des points positifs. Et il faut avouer que le principal défaut de cette première saison est la longueur. Ou plutôt le rythme, appelez cela comme vous le souhaitez. Les épisodes sont inégaux, ce qui donne l’impression que la série est un peu décousue… Nous avons par exemple un épisode avec des nombreuses actions importantes, puis l’épisode d’après avec seulement une action servant l’histoire. Ainsi, la faiblesse de cette saison 1 est le manque de rythme, l’impression d’épisodes avec trop de « blabla » là où d’autres on beaucoup (trop?) d’actions. Un rééquilibrage aurait permis de moins s’ennuyer.
En somme, vous l’avez compris, la première saison de Game Of Thrones est excellente. Comme le montrent les images ci-dessus, ne soyez pas surpris : GOT, c’est du sexe, et du sang (voire gore par moments). Mais pour une première saison, elle est d’une grande qualité. Seul bémol, la longueur de certains épisodes trop « blablateux »
Je donne à cette saison la note globale suivante :