Date de sortie : 11 juin 2022 (Japon), 5 octobre 2022 (France)
Réalisateur : Tetsuro Kodama
Doubleurs VO : Masako Nozawa, Toshio Furukawa, Yūko Minaguchi, Aya Hisakawa
Genre : Animation, action
Nationalité : Japonais
Compositeur : Naoki Satō
Près de quatre ans après avoir décrédibilisé le personnage de Broly dans un film à la qualité limitée, Dragon Ball Super signe un quatrième long métrage imaginant une nouvelle reconstruction de l’armée du Ruban Rouge. Il est en effet question de Magenta, fils du général Red, qui cherche à redorer le blason de la société en créant les cyborgs Gamma 1 et Gamma 2, dont la puissance dépasse de loin les capacités de Cell. Il s’allie pour cela au docteur Hedo, petit-fils du docteur Gero, qu’il charge de développer une arme ultime pour lutter contre le Capsule Corp et ses alliés.
Après une introduction bienvenue qui résume toute l’histoire de l’armée du Ruban Rouge, le spectateur découvre pour la première fois un film Dragon Ball entièrement réalisé en images de synthèse. Correctement animé sans imposer de couleurs flashy dans tous les sens, Dragon Ball Super : Super Hero fait également l’effort de se concentrer sur la relation entre Piccolo et Sangohan en impliquant plusieurs personnages secondaires, Sangoku et Vegeta étant pour une fois relégués au second plan. On a même le plaisir de retrouver la petite Pan, présente dans les derniers épisodes décanonisés de Dragon Ball Z.
Film sympathique sans prétention, Dragon Ball Super : Super Hero se veut aussi très axé humour, à commencer par l’infiltration grossière de Piccolo en soldat du Ruban Rouge. On trouve même Gotrunks qui finit les fesses à l’air, un gros plan sur le derrière de Bulma et cette dernière qui demande à Shenron qu’il lui fasse un fessier plus rebondissant. Présentant de nouveaux personnages très corrects, le film enfonce toutefois toujours plus Broly dans le ridicule, son design étant d’une laideur sans nom. Si les transformations Orange Piccolo et Sangohan Beast font leur petit effet, on se demande vraiment quand les scénaristes arrêteront de tirer sur la corde. Quant à Cell Max, il est tellement surfait que son retour n’était vraiment pas nécessaire dans ces conditions. Un film plaisant, à défaut d’être indispensable.