Pays : États-unis
Année : 1981
Casting : Jason Alexander, Holly Hunter, Brian Backer , …
Alors qu’il est ressorti en salles la semaine passée avec Carlotta, voici une bonne occasion de revenir sur « Carnage », réalisé par Tony Maylam.
Alors qu’ils veulent se venger de leur moniteur de vacances sadique, une bande de jeunes provoque accidentellement des blessures graves à ce dernier. Ivre de vengeance, il revient cinq ans plus tard dans le camp…
Le genre du slasher a des bases connues de tout fan de cinéma de genre : un groupe de personnes (essentiellement adolescents, afin de correspondre au public ciblé), un tueur et du sang. Si « Black Christmas » peut être considéré comme le premier à poser ces fondations, c’est « Halloween » qui deviendra au fur et à mesure des années l’exemple modèle, un chef d’œuvre intemporel qui garde encore sa force narrative et visuelle. « Carnage » fait quant à lui partie de ces titres qui ont profité de cette mouvance, rentable notamment grâce au film de John Carpenter mais également à une autre saga renommée, « Vendredi 13 ». C’est d’ailleurs plus à ce dernier que l’on peut le raccrocher, rien qu’en comparant leurs synopsis.
Mais que vaut ce « Carnage », 36 ans après sa sortie ? Ceux qui ne l’ont pas encore vu pourront se délecter d’une série B simple mais diablement divertissante. Le film est proprement réalisé par Tony Maylam : sans réel éclat mais avec assez de lisibilité pour profiter des effets gores généreux (ce qui est logique étant donné qu’ils sont le fruit du légendaire Tom Savini). Si le long-métrage prend environ une cinquantaine de minutes avant de se lancer dans le « Carnage » promis par son titre francophone, il faut bien avouer qu’il se suit de manière agréable malgré quelques protagonistes souvent plus proches du stéréotype qu’autre chose. Ses quelques fulgurances compensent néanmoins cette attente, notamment ce massacre sur un radeau qui teintera de rouge l’eau témoin des actes de Cropspy, le moniteur sadique. Ce dernier arrive à être assez inventif dans ses mises à mort, essentiellement opérées avec ses cisailles.
Si vous cherchez à profiter d’un classique du slasher sur grand écran, voici une très bonne occasion. Car si l’on peut reprocher une structure classique au film, il faut bien reconnaître qu’il arrive à faire son boulot : divertir de manière sanglante un public en quête d’hémoglobine. Bref, de quoi apprécier de voir un Carnage en salles…