Jurassic Park de Steven Spielberg

Fiche Technique :

Réalisateur : Steven Spielberg

Casting : Sam Neil, Jeff Goldblum, Laura Dern, Richard Attenborough, Josepht Mazello, Arianna Richards, Wayne Knight, Martin Ferrero, B.D Wond et Samuel L.Jackson

Budget : 63 000 000$

Date de sortie cinéma : 20 octobre 1993

Genre : Science-Fiction, Aventure, Fantastique

Nationalité : Américain

Durée : 2h03 min

Synopsis : Ne pas réveiller le chat qui dort… C’est ce que le milliardaire John Hammond aurait dû se rappeler avant de se lancer dans le « clonage » de dinosaures. C’est à partir d’une goutte de sang absorbée par un moustique fossilisé que John Hammond et son équipe ont réussi à faire renaître une dizaine d’espèces de dinosaures. Il s’apprête maintenant avec la complicité du docteur Alan Grant, paléontologue de renom, et de son amie Ellie, à ouvrir le plus grand parc à thème du monde.

À l’occasion de la sortie de Jurassic World 2 : Fallen Kingdom, il serait intéressant de revenir sur Jurassic Park premier du nom. Un film, qui a marqué sa génération et qui, même 25 ans après continue de marquer. Alors, pourquoi 25 ans après, le film de Tonton Spielberg nous émerveille toujours (sauf, pour ma mère, que voulez-vous, on n’est pas tous parfait ^^) ?

Jurassic Park est adapté du roman de Michael Christon sorti en 1990. Spielberg, grand ami de Christon, arrive à se procurer un exemplaire, qu’il s’empresse de lire en une nuit. Une discussion eu lieu entre les deux hommes, pour une adaptation du roman sur grand écran. Au final, c’est Universal qui acquiert les droits et Spielberg qui réalise, alors qu’à la base, le metteur en scène américain souhaitait uniquement se charger de la production du film. Mais il sera obligé de le mettre en scène pour le studio, en échange de la mise en chantier de la Liste de Schindler, qui lui valut son premier oscar du meilleur réalisateur, meilleur film, entre autres. La résurrection des dinosaures allait donc voir le jour.

Laura Dern et Sam Neil

Une production qui allait tout changer

Jurassic Park, est selon moi l’un des plus grands films de l’histoire du cinéma, et ce, pour plusieurs raisons. A sa sortie, le long-métrage de Steven Spielberg fut une véritable révolution cinématographique. Le plus grand atout du film, ce sont bien sûr, les dinosaures. Pour avoir revu le film en bluray hier soir, je dois dire que les dinosaures du film n’ont pour ainsi dire quasiment pas pris une ride (à quelques plans près). Mais alors, pourquoi après 25 ans, le film a toujours la même saveur qu’en 1993 ?

Tout simplement, car le film est un habile mélange entre animatroniques et effets spéciaux. Durant la production du film, il était question d’animer les dinosaures avec la technique de la  »Stop-Motion », technique célèbre rendue possible notamment grâce à Willis O’Brien et Ray Harryhausen sur des films comme King Kong ou le choc des Titans. Elle devait être supervisée par Phil Tippett, mais tout est remis en question, lorsque ILM (la boîte d’effets spéciaux de Tonton Lucas) procède à un test. Ce fameux test, changea absolument tout, et nous offrait des images de synthèse d’un niveau tout simplement bluffant pour l’époque. La  »Stop-Motion » part malheureusement à la chasse et perd sa place, pour se faire remplacer par les images de synthèse.

Comme il est dit, un peu plus haut, le métrage est un savant mélange d’effets spéciaux et d’animatroniques. Les dinosaures du film furent donc modélisés en 3D pour les plans larges et en animatroniques pour les plans rapprochés. On fit appel au légendaire Stan Winston. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas Stan Winston, il est, avec sa société, à l’origine de la Reine Alien, les animations du Terminator et du design du Predator.

Un casting de choix qui campe des personnages très attachants

25 ans après, si on se souvient encore de Jurassic Park, c’est aussi grâce aux personnages et aux acteurs qui les interprètent. On se souvient toujours, de l’imperturbable Sam Neil qui campe le docteur Alan Grant. Un personnage qui subit une évolution très intéressante, notamment son rapport aux enfants. Richard Attenborough, qui interprète le célèbre milliardaire excentrique : John Hammond. On s’attache très facilement à lui, car le personnage, a plein d’étoiles dans les yeux et indirectement, ces étoiles, il les transmet aux spectateurs grâce à la résurrection des dinosaures. Au casting, on peut aussi compter sur Laura Dern, qui joue la paléo-botaniste Ellie Sattler.

Et bien sûr, comment ne pas parler du physicien Yan Malcom et de sa célèbre théorie du chaos. Yan Malcom, est le personnage le plus intéressant du film. Si de prime abord, tout le monde semble émerveillé par les dinosaures (la scène avec le Brachiosaure en est le parfait exemple.), le physicien met en garde John Hammond sur les dérives des naissances contrôlées à Jurassic Park. Il apporte un poids deux mesures, pour contrebalancer l’émerveillement du film.

Oh, un Jeff Goldblum sauvage apparait

Jurassic Park, plus qu’un simple blockbuster

Qui dit grand film, dit aussi grand réalisateur et Jurassic Park ne fait pas exception à la règle. Dans ce film, Spielberg nous délivre une mise en scène ultra soignée. Elle arrive parfaitement à capter l’émerveillement, ainsi que la tension. Avec des scènes comme celles des Brachiosaures, le remue-ménage du T-Rex, la scène de la cuisine avec les Vélociraptors et j’en passe et des meilleures.

Là où le film est vraiment surprenant, c’est dans sa richesse thématique. Jurassic Park, traite de l’hubris de l’homme. Au début du film, on nous montre les scientifiques d’Igen crééent les dinosaures dans des labos. Le personnage de Yan Malcom, met en garde Hammond et les scientifiques. On ne peut contrôler et contenir la nature, elle trouve toujours un chemin et qu’à force de se prendre pour dieu, on se prend un retour de bâton. Cette théorie du chaos est parfaitement mise en valeur, lorsque les dinosaures s’échappent de leur enclos, et prend tout son sens grâce aux dialogues. Quand Grant et les enfants, essayent de retourner au poste de contrôle, ils font la découverte d’œufs de dinosaures. Alors qu’au début du film, les scientifiques disaient qu’il n’y avait aucune naissance naturelle à Jurassic Park, qu’il n’y a que des femelles. Cela prouve que la vie trouve toujours un chemin.

Là où le film fait vraiment fort, c’est dans son discours, qui se révèle assez méta . On peut, même parler de film dans le film, En effet, certains membres de l’équipe du film, ont des similitudes avec les personnages du film eux-mêmes. Phil Tippett, c’est Alan Grant, qui semble dépasser par les prouesses des scientifiques et donc les images des synthèse pour Phil Tippett. Ce genre de parallèle se retrouve partout dans le long-métrage. Le personnage de l’avocat qui remet en doute John Hammond, ce sont les producteurs d’Universal qui font du chantage à Spielberg. John Hammond, c’est tonton Spielberg, mais à un détail près. Pendant une bonne partie du métrage, Hammond ne cesse de répéter qu’il a dépensé sans compter. Ce qui est paradoxal, c’est que le mot  »économie », est ce qui résume le mieux le film Jurassic Park. Car à l’époque, Jurassic Park n’avait coûté que 65 millions de dollars. À titre de comparaison, Terminator 2 en avait coûté plus de 100 millions. La réaction d’Ellie et d’Alan face aux Brachiosaures, peut aussi être interprétée comme une réaction miroir de celle que les spectateurs ont dû ressentir, face aux incroyables effets spéciaux du film.

Bien sûr, Jurassic Park ne serait pas Jurassic Park sans l’inoubliable bande son de ce bon vieux John Williams. On pense bien sûr au thème où l’hélicoptère se pose sur la plate forme en début de film, où le mythique thème du film, lors de la scène des Brachiosaures.

 

Même 25 après, le film n’a quasiment pas pris une ride. Le Brachiosaure est toujours aussi majestueux, le T-Rex toujours aussi effrayant et les Raptors sont toujours de belles petites saloperies.

Note attribuée :


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valentin pejoux
Bonjour je me présente, je m'appelle Valentin, je suis co-rédacteur en chef sur ce site. Je suis un fan de cinéma de SF et de films de super héros. Ces deux genres ont bercé mon enfance. Avec des longs-métrages tels que les Spiderman de Sam Raimi, les X-Men de Bryan Singer, les Matrix des Wachowski et les Retour vers le futur de Zemeciks. Avant, je ne prenais le cinéma que pour me divertir, mais depuis quelques années, je me rend compte qu'il peut nous divertir autant qu'il peut nous faire réfléchir. C'est pour cela, peu importe le type de film que je regarde, j'essaye de voir si le rélisateur veut nous dire quelque chose à nous spectateur.

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