Pays : États-Unis
Année : 1932
Casting : Boris Karloff, Melvyn Douglas, Charles Laughton, …
Genre : Épouvante

La ressortie du film en salles avec Carlotta permet de découvrir un titre moins abordé de James Whale.

Coincées dans une vieille demeure suite à un orage des plus virulents, plusieurs personnes commencent à découvrir que leur refuge n’est pas si accueillant…

James Whale est l’une des figures de proue du cinéma de genre américain. Son adaptation de « Frankenstein » aura traversé les années sans aucune ride et l’on ne parlera même pas de sa suite, « La fiancée de Frankenstein », ou de « L’homme invisible », déjà abordé sur le site. Mais derrière sa carrière dans les films de monstres Universal, son travail semble plus discret et moins abordé dans la sphère générale. Pourtant, la redécouverte de « La maison de la mort » permet de confirmer que son statut est loin d’être immérité.

L’ouverture place parfaitement l’ambiance d’un récit aux accents gothiques avec voiture coincée sous la pluie et demeure au charme étrange servant d’abri révélant petit à petit des alentours moins hospitaliers. Whale gère au mieux ses décors pour créer une certaine ambiance et n’hésite pas à prendre son temps, notamment dans les interactions entre personnages. C’est ainsi que leurs relations s’avèrent plus proches de la comédie que de l’épouvante pure dans une première partie qui risque d’en rebuter certains.

C’est quand Whale décide d’approfondir les questionnements autour de la maison que le film avance réellement, instaurant une sensation bien plus ancrée dans le cinéma de genre. Le réalisateur joue de son talent de mise en scène pour faire fonctionner ses ressorts narratifs et finalement faire mettre de côté ses quelques parties plus grinçantes, bien aidé par un bon casting où l’on retrouve entre autres Boris Karloff (inoubliable créature dans le film précédent de Whale ) et Charles Laughton.

S’il n’est pas le film le plus important de la carrière de son réalisateur, (re)découvrir « La maison de la mort » s’avère plus que plaisant par le style instauré par Whale. Pouvoir en profiter en salles procure dès lors une sensation assez grisante qui justifie le visionnage.


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Liam Debruel
Amoureux du cinéma. À la recherche de films de qualités en tout genre,qu'importe la catégorie dans laquelle il faut le ranger. Le cinéma est selon moi un art qui peut changer notre vision du monde ou du moins nous faire voyager quelques heures. Fan notamment de JJ Abrams,Christopher Nolan, Edgar Wright,Fabrice Du Welz,Denis Villeneuve, Steven Spielberg,Alfred Hitchcock,Pascal Laugier, Brad Bird ,Guillermo Del Toro, Tim Burton,Quentin Tarantino et Alexandre Bustillo et julien Maury notamment.Écrit aussi pour les sites Church of nowhere et Le quotidien du cinéma. Je m'occupe également des Sinistres Purges où j'essaie d'aborder avec humour un film que je trouve personnellement mauvais tout en essayant de rester le plus objectif possible :)

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