Les nouvelles aventures d’Alice et du Chapelier Fou. Alice replonge au pays des merveilles pour aider ses amis à combattre le Maître du Temps. Avec: Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Mia Wasikowska, Sacha Baron Cohen.. De: James Bobin Genre: Aventure (1h50)
Alors avant même d’en dire quoi que se soit, il faut que je revienne sur ma vision de cette Alice « au pays des merveilles » de Tim Burton que je n’ai pas revu depuis très longtemps il y a facile plus de 3 ans. Je me souviens avoir été immédiatement envoûté par la musique de Danny Elfman qui lui apporté la surprise, le mystère le côté merveilleux du film, quant à son univers, cet Alice au pays des merveilles avait tout ce qui fait la patte de Tim Burton, un rendu très sombre et une vision totalement différente de ce que l’on pourrait en attendre. Moi j’étais forcément comblé j’aime les univers de films sombres et celui ci l’était pour le coup mais en sachant qu’il s’adressait avant tout à un jeune public la promesse du côté merveilleux pouvait là être retiré.
J’ai vu tous les films de Tim Burton, j’ai des énormes coup de coeur pour certains et de grosses déceptions pour d’autres à l’image de son acteur phare Johnny Depp qui paraît ne plus savoir vers quel bon projet aller. Dernière exception en date StrictlyCriminal ou il jouait le gangster Whitey Bulger et, est effrayant, impressionnant, saisissant comme on l’a rarement vu, étant cantonné à des rôles de pitres dont il parait avoir du mal à se défaire. La première histoire n’était clairement pas l’objet d’un scénario dingue mais convenait parfaitement au public visé en priorité.
Disney ne faisant pas de grands miracles en ce moment quand on voit la machine Marvel ou Star Wars à venir, les rouages sont fait, les films doivent correspondre à certains critères et on ne va pas plus loin on ne cherche pas le renouveau, ce qui donnait à ce film la sensation des autres Disney, dont sont les Marvel une sensation de déjà vu. Ce film a quand même dépassé la barre du milliard de dollars de recette à sa sortie se permettant de figurer parmi les plus beaux succès et donc d’engager directement un second épisode à la clé, second épisode qui mit 6 ans à venir.
Et nous en sommes là, aujourd’hui après 6 ans d’absence sur nos écrans de cette suite, celle ci fait un bide monumentale aux US et un peu partout là ou elle se présente, et quand je vous dis que c’est une catastrophe au niveau des chiffres je pèse mes mots. Le film le mérite t’il.. Non.. je suis hésitant car cette suite ne me tentait pas non plus il faut dire, si je n’avais pas eu l’occasion de le voir dans mon petit cinéma près de chez moi pour 3.50 probablement que j’aurai balayé ce film comme beaucoup visiblement l’ont fait. Hors alors que Tim Burton a cédé sa place pour la réalisation de cet épisode, réalisateur que je connais peu mais qui doit faire un film avec les Men in blacks et 22 jump street.. A voir, je ne suis pas fan de Men in black et jamais vu 22.. En tout cas nouvelle personne à la réalisation et pour être honnête cela se ressent et colle bien plus à l’image qu’on attendrait d’un film sur ce conte. Le premier film n’était pas fidèle au livre, la suite garde le titre du livre et n’en respecte pas non plus sa suite, ouvrant la porte aux remontées dans le temps, aux messages de la famille, qu’il ne faut pas l’a délaissée, que nous n’en avons qu’une et qu’il est impossible de changer le passé mais qu’on peut ne pas réitérer les mêmes erreurs. C’est intéressant, le film l’amène plutôt bien même si je trouve que le début est à jeter. L’univers retrouve enfin de ses couleurs, le merveilleux apparait soudain avec cette nouvelle réalisation.
Certains décors neufs sont justes magnifiques, tout le lieu du maître du temps est rempli de petites fantaisies, de petits détails qui nous émerveillent, le détail qui m’a fait rire sont ses petites montres qui sont comme le coeur de chacun et il en saisit une et dit oh tient c’est son heure, à l’image on arrive dans l’appartement d’un monsieur buvant je ne sais plus quoi qu’il s’écroule d’un coup, l’image revient dans le lieu du maître du temps on comprend que celui ci parlait de lui, et ses petites montres correspondent à chacun d’entre nous. C’est très riche, très bien trouvé, ainsi que l’engin permettant de remonter le temps mais surtout l’espace temporel cette sorte d’immense vague ou le passé, et le présent s’entrechoc et d’une originalité et d’une beauté.. J’ai adoré chaque scène ou elle était mise en avant le rendu était pour le coup à l’image, sublime.
Nous en venons ainsi, aux acteurs, Sacha Baron Cohen incarne le maître du temps, le temps lui même et il le dit lui même: » Je suis le temps personnifié ». Déjà c’était enfin un nouveau personnage dans un univers qui jusque là était revisité par rapport au premier et ensuite ou tous les anciens personnages n’étaient que des seconds rôles devant souvent amené le comique dans le film et ne servant à peu près qu’à cela. Sacha Baron Cohen y est juste fabuleux, loin d’être un personnage excentrique comme il aime les incarner bien souvent il est ici plus posé mais l’incarne divinement bien c’est le meilleur personnage du film et ce qui m’a motivé à le voir également. Helena bonham Carter en Reine rouge est toujours aussi délicieuse quant à Anne Hattaway est trop peu présente ce qui est dommage mais bon, on regrettera en VO la voix d’Alan Rickman dans le rôle de la chenille devenue papillon Johnny Depp lui continue son jeu de grimaces, bon je ne le trouve pas mauvais mais je ne suis pas fan du personnage, je trouve que le look fait tout son charme. Alice évolue tout le long du film et cette évolution aura pu être intéressante pour une suite seulement il est peu probable qu’une suite ne se fasse. En attendant cet épisode m’a convaincu par ses nouveautés, le décor du passage dans le temps et Sacha Baron Cohen sublime pour le reste, ça reste très classique, attendu et pour moi oubliable mais niveau divertissement on passe un excellent moment. Mes personnages favoris restent même si pas exploité, le lapin fou avec son thé, le chat, et maintenant le temps. Allez le voir !.