Sortie 26 septembre 1979
Durée 3h 02min
Genre Guerre, Drame
Date de reprise 21 août 2019
De Francis Ford Coppola
Avec Martin Sheen, Frederic Forrest, Robert Duvall, Albert Hall, Dennis Hooper, Harrison Ford, Marlon Brando…
Nationalité américain
Musique Carmine et Francis Ford Coppola
A la guerre comme a la guerre
Synopsis
Cloîtré dans une chambre d’hôtel de Saïgon, le jeune capitaine Willard, mal rasé et imbibé d’alcool, est sorti de sa prostration par une convocation de l’état-major américain. Le général Corman lui confie une mission qui doit rester secrète : éliminer le colonel Kurtz, un militaire aux méthodes quelque peu expéditives et qui sévit au-delà de la frontière cambodgienne.
Est-il vraiment utile de présenter Francis Ford Coppola ? Car c’est juste l’un des plus grands réalisateurs encore en vie, même si le monsieur se fait rare, il est tout de même a l’origine de la trilogie Le Parrain ou encore Jack avec Robin Williams. Apocalypse Now est sortie en 1979, et le film a connu diverses versions, la version Redux une version du film plus longue que la version cinéma. Mais pour les 40 ans du film, le réalisateur a tenu à sortir la version finale de son film, avec un Final Cut de 3 heures moins longue que la version Redux mais la durée n’est déjà pas mal. Dans cette Final Cut, le réalisateur a conservé les scènes de la version longue les plus importantes, mais il a aussi tout remastérisé. Une remasterisation avec une image en 4 K UHD, avec une fluidité incroyable, mais un nouveau travail sur le son avec le Dolby Atmos 7.1, il est évident qu’il faut l’équipement adéquat pour en profiter pleinement. Comme 40 ans ça se fête, ce film mériter tellement une version de cette envergure, surtout qu’Apocalypse Now est une référence du film de guerre. Revenons maintenant sur ce film culte d’un réalisateur, qui a marqué le cinéma américain et qui désormais se fait trop rare.
Le capitaine Willard est cloîtré dans un hôtel de Saigon, il ne souhaite qu’une chose repartir au combat. Pendant ce temps, il déprime et déteste être dans cette ville, il boit sans arrêt ne se rase plus et il est sale. Il se blesse même dans sa propre chambre étalant du sang partout sur les draps. Mais ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne reparte au combat, car en effet des soldats se présente à sa chambre d’hôtel pour lui annoncer qu’il est convoqué par le général Corman d’urgence. Le général lui annonce, qu’il doit effectuer une mission qui doit rester secrète. Cette mission consiste à éliminer le Colonel Kurtz, qui n’est plus lui-même, il a oublié tout ce qu’il était et pour l’armée tout ça a assez durée et il doit être tué telle est la mission de Willard. Kurtz sévit à la frontière de la forêt cambodgienne, et le voyage sera de longue durée, mais Willard ne sais pas dans quoi il s’engage. La guerre et les horreurs qu’il a vécues, on changer l’homme qu’il était autrefois et désormais, il est un danger et inutile aux yeux de l’armée américaine. Willard s’en va et rejoint une escouade de soldats plus loin, ou il vivra une attaque au napalm spectaculaire. Puis il partira avec une petite équipe de soldats, traversant la jungle et rencontrerons un tigre et plus loin emprunterons un bateau. Le voyage sera long, et Willard et ses hommes subiront des attaques et feront des rencontres avec des Français. Puis viendra la rencontre inévitable avec Kurtz, ou Willard verra par lui-même a quel point l’homme n’est plus ce qu’il était. Vu, étant ado, il était temps de revoir ce grand film de Francis Ford Coppola, et la remasterisation est une franche réussite. La fluidité de l’image en UHD, est un travail impressionnant, quant au film lui-même ça reste un film de guerre définitivement culte. La mise en scène de Francis Ford Coppola, est une des choses qu’on retiendra le plus, elle offre des moments spectaculaire comme l’explosion gigantesque au napalm. Après les deux premiers volets du parrain, qui furent des immenses succès, il récidive en livrant un autre grand film qui est bien plus qu’une simple référence dans le genre. C’est la guerre du Viêtnam, comme vous ne l’avez jamais vu.
Le film est une adaptation de l’œuvre de Joseph Conrad, avec un scénario de John Milius, Michael Herr et Francis Ford Coppola. Car oui, le réalisateur s’investit également dans l’écriture de son film, même s’il n’est pas seul. Une écriture très proche de ses personnages, car évidemment, il y a des scènes de guerre, mais ce n’est pas ce qui apporte le plus, dans ce long-métrage. On suit particulièrement le capitaine Willard, on voit qu’au début du film ce dernier, dans sa chambre d’hôtel où il n’a qu’un désir c’est repartir au combat. Mais Willard n’est pas le seul, car le colonel Kurtz est atteint psychologiquement, mais pas pour les mêmes raisons. On découvre aussi avec intérêt les hommes de Willard, lors de ce périple. La guerre détruit les hommes, c’est ce que clairement essaye de faire comprendre le film. Pour Kurtz, les horreurs qu’il a pu voir, l’on rendu instable au point d’être un autre homme qui est dangereux pour les autres. Les séquences entre Willard et Kurtz, sont assez saisissante un face a face qu’on attendait car c’était sa mission rencontré Kurtz et le tué. On saluera le travail exemplaire de Vittorio Storaro a la photographie, qui livre des plans extraordinaires. Au cœur de ce récit légendaire Martin Sheen, dans le rôle de Willard, Marlon Brando interprète Kurtz. On peut y voir aussi Harrison Ford, dans un petit rôle, mais également Dennis Hooper, Laurence Fishburne et Robert Duvall. Un casting grandiose, pour un film qui l’est tout autant. Cette année, le film fête ses 42 ans, et reste l’une des plus grandes œuvre du réalisateur Francis Ford Coppola.
Bande annonce