Sortie 25 mars 2021 en VOD
Durée 1h 34min
Genre Thriller
Titre Original Becky
De Jonathan Milott, Cary Murnion
Avec Lulu Wilson, Kevin James, Joel McHale, Amanda Brugel, Robert Maillet, Ryan McDonald ..
Nationalité Etats-Unis
Musique Nima Fakhrara
La vengeance dans la peau
Synopsis
La vie de Becky, 13 ans, vient de basculer avec la mort de sa mère. Contrariée par devoir passer son week-end avec son père et sa nouvelle compagne, elle va devoir affronter de nouvelles épreuves quand la famille est prise en otage par un groupe de prisonniers évadés, emmenés par le cruel néo-nazi Dominick, à la recherche d’un mystérieux talisman. Les malfaiteurs sont loin de se douter que Becky peut renverser le rapport de forces et faire d’eux ses proies.
Disponible en France en 2021, il était temps de dire quelque chose sur le film Becky de Jonathan Milott et Cary Murnion qui ne sont pas si méconnus, mais dispose d’une petite filmographie, mais ils ont toujours été accompagnés l’un par l’autre. Cooties était une œuvre comique avec des enfants zombies, mais on retiendra aussi Bushwick pour ses qualités techniques surtout. À savoir que Becky dispose d’une suite pas encore sortie, mais les deux réalisateurs ne sont même pas à la réalisation, mais reste rattaché au projet. Pourquoi parler de Becky ? Tout simplement parce qu’il a la particularité d’aborder la vengeance du point de vue d’une ado très en colère, mais c’est aussi aborder avec un humour parfois grinçant. On découvre aussi le talent d’une jeune actrice Lulu Wilson qui joue l’adolescente pleine de rage. Elle a treize ans, elle a perdu sa mère, son père et de nouveau en couple avec une femme qui a un jeune garçon, c’est alors que des détenus débarquent dans leur maison et sont à la recherche de quelque chose et donc ils vont malmener la famille tandis que Becky est dehors et va s’occuper de ces criminels. Becky est un film de genre intelligent qui pousse le thème de la vengeance avec violence et c’est jouissif, car tous les ingrédients sont là.
Becky est une ado de treize ans elle a perdu sa mère cette dernière vit très mal le fait que son père, ce soit remis en couple avec une femme qui est déjà maman d’un jeune garçon. Becky est dur avec son père, car elle est encore hantée par la mort de sa mère quand son père lui annonce qu’ils gardent la maison ou ils vivaient cela lui remonte le moral, mais reste en froid envers son père. Un peu plus loin des détenus se sont échappé d’un véhicule de police et ils tuent les autorités le chef de cette opération d’évasion est Dominick un pro-nazi extrêmement dangereux. Lui et son équipe arrêtent une voiture et agressent les gens à l’intérieur ainsi que les enfants à l’arrière du véhicule. L’homme sait ce qu’il veut, il se rend dans cette maison ou vit Becky, car un objet qu’il désire se trouve là-bas. En arrivant sur les lieux le criminel joue les innocents, mais devient rapidement menaçant et prend la famille en otage tandis que Becky en colère est en balade avec son chien dans les bois. Dominick et ses hommes ne tarderont pas à savoir que cette dernière n’est pas bien loin elle semble savoir ce que veulent ces hommes. Quand elle se trouve face à Dominick, elle dispose de l’objet, mais refuse de lui remettre et le criminel tue le père de Becky sous ses yeux, impuissante face à ça elle prend la fuite, mais le criminel et ses hommes de la lâcherons pas. Désormais, Becky n’a qu’une chose en tête : la vengeance et ainsi tuer Dominick et sa bande. Elle sème des pièges ingénieux afin de les mettre hors d’état de nuire et les tuent avec une grande rage désormais les chasseurs sont les chassés et ils ont eu tort de sous-estimer la jeune fille. Les films abordant le thème de la vengeance, c’est toujours un peu la même chose dans leur film Jonathan Milott et Cary Murnion s’intéresse ici à une jeune fille en quête de vengeance. La mise en scène est pleine de surprises et dispose de nombreuses séquences jouissives avec beaucoup d’hémoglobines. On est clairement dans un film de genre avec toutes ses scènes même si l’humour est présent pour alléger le ton.
Au scénario Nick Morris, Ruckus Skye et Lane Skye qui abordent la vengeance sans en faire trop juste ce qu’il faut. Ils abordent aussi discrètement le deuil ou Becky fait face à la mort de sa mère, mais aussi la mort brutale de son père tué sous ses yeux. Mais elle n’a pas le temps de se remettre de tout ça surtout de la mort soudaine de son père. Le film montre aussi de quelle manières certains monstres surgissent ici le monstre enfoui en Becky va surgir et va faire un carnage. Le récit prend son temps avant que le massacre ne commence, le personnage de Becky est habilement écrit et son évolution est importante déjà blessé par la mort de sa mère elle doit faire face à celle de son père libérant la rage en elle. Cette rage qu’elle possède est bien exploitée et parfaitement retranscrite à l’écran. Pour ce qui est du chef des criminels Dominick sa cruauté n’a pas de limite et sa confrontation avec Becky dispose d’une bonne écriture. L’humour reste discret juste ce qu’il faut. Lulu Wilson, brillante en jeune fille en quête de vengeance, Kevin James est surprenant dans un rôle à contre-emploi où il est un détenu pro-nazi qui s’est évadé. Un rôle qui lui convient plutôt bien car il est convaincant. Joël McHale joue Jeff le père de Becky, Amanda Brugel joue la nouvelle femme de son père. Robert Maillet joue l’acolyte de Dominick qui se trouvera une conscience finalement. Jonathan Milott et Cary Murnion signent un film sur la vengeance qui se classe largement dans le film de genre et ou sa légère touche d’humour fait plaisir.
Bande annonce